Eugène Grassi naît à Bangkok (Siam) de parents français. Il se rend en France pour faire ses études de lettres à la Sorbonne et musicales, avec Vincent d'Indy et Bourgault-Ducoudray en 1905 et 1910[1]. Il retourne au Siam en 1910–1913 pour faire des recherches et collecter des musiques traditionnelles, source de son inspiration[1]. Il vit ensuite à Paris se consacrant essentiellement à la composition[1].
Ses œuvres en reflètent l'influence ainsi que celle de Claude Debussy[2].
Mélodies
Cinq mélodies siamoises, pour voix et piano/orchestration par F. Delamarche des 1re et 4e (1910, éd. Paris A. Z. Mathot 1913; orch. 1925) (BNF44854809), (BNF43025651) — Paroles de Michel Dimitri Calvocoressi.
La Mort de Pra Naraï,
Prière de Nang-Sisuda,
Chanson de Nang-Sisuda,
L'Espiègle,
Le Lac maudit - Légende.
L'Iran Matinal, poème de M. P. R. du Costal (1920).
Trois poèmes bouddhiques, pour chant, avec accompagnement de violon, hautbois ou second violon, violoncelle et piano à quatre mains (1921, éd. Heugel) Poésie de Marguerite Combes. Création, le (no2).
Les oiseaux inspirés,
La Procession,
Le Réveil des bouddhas.
Chanson nostalgique, chant et piano (1922, Heugel)
Valse vocalises à l'usage des cours de chant, pour deux voix féminines et piano (1922, Heugel) (BNF43025670)
Nuit tropicale, pour voix et orchestre (1921) Création le .
Voile qui fuis… quintette vocal avec chœurs ad libitum (1926, Deiss) (BNF43025671)
Orchestre
Le réveil de Bouddha, poème symphonique. Création à Paris le .
Marc Honegger, «Hermann, Johann David», dans Dictionnaire de la musique: Les hommes et leurs œuvres, Éditions Bordas, coll.«Science de la Musique», , XV-597p., Tome I (A-K) (ISBN2-04-010721-5, OCLC79735642), p.438.