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œuvre de littérature pour la jeunesse de René Goscinny De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Petit Nicolas est une œuvre de littérature d'enfance et de jeunesse écrite de 1956 à 1965[1] par René Goscinny, et illustrée par Jean-Jacques Sempé. Écrites sous forme de courts récits dans lesquels se mêlent l'humour et la tendresse de l'enfance, les aventures du Petit Nicolas mettent en scène un petit garçon dans un environnement urbain[2] pendant les années 1960. Le personnage y livre ses pensées intimes grâce à un langage enfantin créé par Goscinny et les thèmes sont avant tout ceux de l'enfance (la camaraderie, les disputes, les rapports avec la maîtresse d'école, les premières amourettes...) mais Goscinny y décrypte également le monde complexe des adultes : l'éducation, les disputes familiales, les rapports entre voisins, la relation du père avec son patron, etc.
Le Petit Nicolas | |
Nicolas et Louisette au musée de la Monnaie de Paris en 2014. | |
Auteur | René Goscinny, Jean-Jacques Sempé |
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Pays | France |
Genre | enfant, humour |
Collection | Le Petit Nicolas en langue de France |
Éditeur | IMAV éditions |
Date de parution | 1960 |
Série | Le Petit Nicolas Les Récrés du Petit Nicolas Les Vacances du Petit Nicolas Le Petit Nicolas et les copains Le Petit Nicolas a des ennuis |
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Il naît le dans les colonnes de Sud-Ouest Dimanche. Publié sous la forme d’un conte illustré, il remporte un vif succès auprès des lecteurs et devient un feuilleton hebdomadaire pendant sept ans. À partir de 1960, les éditions Denoël publient cinq volumes du Petit Nicolas. Considéré comme un chef-d’œuvre de littérature jeunesse, les aventures du célèbre écolier sont devenues un classique.
Ces récits entrecoupés d'illustrations ne comptent que quelques pages et sont généralement indépendants les uns des autres, bien que Nicolas cite parfois une anecdote d'une histoire précédente. L'ensemble de l'œuvre peut être lu sans ordre particulier tandis que certains passages tels que l'origine du surnom du Bouillon – un des surveillants de l'école –, la description du terrain vague ou encore le fait qu'Alceste est « un copain qui mange tout le temps » sont repris très régulièrement et contribuent au style enfantin de la narration.
C’est dans un magazine belge que débutent les collaborations entre Goscinny et Sempé. Le premier travaille aussi pour un hebdomadaire, Le Moustique, où il publiera environ une trentaine de feuilletons policiers sous les pseudonymes de René Macaire ou René Maldecq. À l’occasion, il dessine les couvertures du magazine. Le second collabore à ce magazine et réalise notamment trois ou quatre dessins représentant un petit garçon, de simples dessins de presse en une case. Le rédacteur en chef demande au dessinateur de lui trouver un nom. Sempé aperçoit une publicité d’un célèbre caviste sur un bus. Ce sera Nicolas[3].
On rencontre pour la première fois les aventures du Petit Nicolas sous forme de bande dessinée, dans un hebdomadaire belge, Le Moustique, de 1955 à 1956. René Goscinny signe le scénario de ces 28 gags[4] (un par semaine) sous le pseudonyme d'Agostini, alors que Sempé les illustre sous son propre nom. Ce dernier ne se sentant pas à l'aise dans le rôle de dessinateur de bande dessinée, le projet est abandonné[5].
Le journal demande alors au dessinateur de transformer cette esquisse de personnage en une bande dessinée. Habile au crayon, Sempé n’est ni scénariste, ni écrivain. C’est Goscinny qui imagine et écrit les scénarios. Le paraît la première planche du Petit Nicolas en bande dessinée. À l’époque, Goscinny multiplie les collaborations et utilise plusieurs pseudonymes. C’est pourquoi les planches sont signées Sempé et « Agostini ». Mais l’aventure fait long feu. René Goscinny organise une réunion pour la défense des droits des auteurs. En retour, il est licencié. Sempé, solidaire, claque la porte. La vingt-huitième et dernière planche paraît le [6].
Trois ans plus tard, Henri Amouroux, le rédacteur en chef de Sud-Ouest Dimanche leur commande une histoire humoristique pour son numéro de Pâques. Inspiré, Goscinny propose à Sempé de réutiliser ce qui a été l’ébauche de leur éphémère collaboration, ce personnage de Nicolas, trop vite abandonné. Les deux amis changent de formule : « Je n’aime pas la bande dessinée. Je n’en ai jamais lu, je n’ai jamais aimé ça. En revanche les dessins humoristiques m’ont toujours passionné », dira Sempé[7]. Goscinny troque alors sa casquette de scénariste pour celle de conteur. « Il arriva avec un texte dans lequel un enfant, Nicolas, racontait sa vie avec ses copains qui avaient tous des noms bizarres : Rufus, Alceste, Maixent, Agnan, Clotaire... Le surveillant général était surnommé Le Bouillon. C’était parti : René avait trouvé la formule », expliquera Sempé qui ajoutera : « Il a tout inventé »[8].
Le paraît dans Sud-Ouest Dimanche, la première aventure du Petit Nicolas sous forme de conte écrit par Goscinny et illustré par Sempé. À l’origine, un seul épisode des aventures du Petit Nicolas était prévu. Le courrier des lecteurs est enthousiaste et le journal leur demande de continuer. Le succès est immédiat et l'œuvre prend sa forme définitive telle qu'on la connaît actuellement : de courts textes illustrés et non plus une bande dessinée. Le journal Pilote l'accueille également dès son premier numéro en octobre 1959, le jeune écolier y côtoie l’autre création de René Goscinny, Astérix le gaulois, né la même année que le Petit Nicolas. La série connaît un engouement ininterrompu jusqu'en 1965, année au cours de laquelle Goscinny met fin aux aventures de son petit personnage[1]. Les deux hommes partagent le même humour et se comprennent parfaitement. Goscinny écrit intégralement les histoires que Sempé illustre d’un, deux, voire trois ou quatre dessins en noir et blanc, au gré de son inspiration. Au rythme d’une histoire tous les dimanches, Goscinny et Sempé réalisent en 7 ans 222 histoires dont 10 ne seront illustrées qu’en 2008 par Sempé pour l’ouvrage Le Petit Nicolas – Le ballon et autres histoires inédites (IMAV éditions, 2009).
Bien des années plus tard, en 2004, Anne Goscinny, fille de René Goscinny, fonde IMAV éditions qui devient l’éditrice du Petit Nicolas. Elle publie plusieurs volumes des Histoires inédites du Petit Nicolas. Désormais, IMAV est l’éditeur de l’intégralité des livres du Petit Nicolas (15 volumes) et gère tous les droits d’adaptation audiovisuelle et merchandising dans le monde entier.
En , le Petit Nicolas fête ses cinquante ans. Cet anniversaire est marqué par la sortie d'un nouveau recueil Le Ballon et Autres Histoires inédites, d'un film[9] et d'une série télévisée d'animation.
Alceste est son meilleur ami. Nicolas est également sous le charme de Marie-Edwige, sa voisine. C’est lui qui raconte l’histoire, comme la raconterait un enfant.
« Le Petit Nicolas est un enfant normal… Il est gourmand, il est bagarreur, il aime jouer au football, il aime s’amuser…ceci dit il est très gentil » confiera Goscinny.
Nicolas n’est pas très bon élève mais il n’est pas le dernier qui est son ami Clotaire. Dans sa tirelire il économise des sous pour s’acheter un avion, quand il sera grand. Il veut être aviateur.
On le reconnaît à peine sur les dessins de groupe car Sempé considère que Le Petit Nicolas est incarné par l’ensemble de la bande de copains et doit à peine se distinguer des autres.
Alceste est l’un des rares enfants facilement identifiables ; Sempé le dessine presque toujours en train de se mettre quelque chose dans la bouche. Il a les mains sales ce qui est parfois gênant pour ses copains car quand on lui serre la main, elle est toujours collante. Il est d'humeur assez égale mais n'aime pas partager sa nourriture avec ses copains ce qui crée quelquefois des disputes.
« Il ne faut jamais faire le guignol avec sa nourriture, surtout quand c’est la deuxième tartine de la deuxième récré ». Au football, il n’aime pas courir ce qui arrange ses coéquipiers : « Il est bien, Alceste, comme goal : il est très large et il couvre bien le but ».
Alceste n’est pas sans rappeler d’autres personnages de l’univers de René Goscinny comme Obélix ou Averell Dalton, obsédés par la nourriture. Son nom évoque bien sûr « Le Misanthrope» célèbre pièce de Molière.
Rufus prend très au sérieux le métier de son père dont il est très fier. Chaque fois qu’il se sent un peu déstabilisé , il brandit la menace de son père policier : « Je vais dire à mon papa de donner des tas de contraventions à ton papa ! ».
Le code secret de la bande de copains sera entre autres « Rufus est bête, faites passer ». Il inspire au comédien Jacques Narcy son nom de scène « Rufus ».
Clotaire est le seul des personnages à avoir une télévision chez lui, ce qui lui confère une certaine aura. Il dispose également d’un « vélo de course » avec porte bagage pour faire les courses.
Le jour de la remise des prix, il est miraculeusement récompensé et reçoit « le prix de la camaraderie ».
Eudes impose sa loi : chef de la bande des Vengeurs ou capitaine de l’équipe de foot. Il a le coup de poing facile d’autant qu’il se vexe facilement.
Il a un grand frère Jonas qui fait son service militaire dont il est à la fois jaloux et fier. A la fin de l’année, il remporte le prix de gymnastique.
Son père, « il gagne des tas et des tas d'argent ». et lui offre des cadeaux qu’il apporte à l’école : un appareil photo, un équipement complet de footballeur, une boite de magie… Il vient souvent en classe avec des déguisements : cow-boy, martien, mousquetaire…
Geoffroy est volontiers insolent après Clotaire, l’élève qui récolte le plus de punitions. Il habite une grande maison avec une piscine en forme de haricot. Quand les parents sont demandés à l'école, la mère de Geoffroy se fait représenter par Albert, le chauffeur de sa famille.
Geoffroy est avec Alceste, le compagnon le plus présent dans les aventures de Nicolas. Il rafle généralement « le prix de bonne tenue ». Ce que Nicolas attribue au fait qu’ « il est toujours très bien habillé ».
Joachim est « terrible aux billes » « La maîtresse ne l’a jamais, jamais une fois félicité » sauf le jour où son frère Léonce est né. On le reconnait sur certains dessins car il porte parfois un béret. Il aura droit au titre de la première édition du cinquième volume « Joachim a des ennuis » paru en 1964 mais qui sera par la suite réédité en : « Le Petit Nicolas a des ennuis ».
Sans cesse, Agnan dénonce ses camarades qui le traitent de « cafard ». Il pleure très facilement ou pique une crise de nerf lorsqu'il est contrarié ou embarrassé. C'est pourquoi lorsque tout le monde joue au football, Agnan est nommé arbitre ou bien joueur en arrière, voire gardien.
Susceptible, il est bagarreur. Quand sa sœur aînée Hermione se marie, Maixent devient beau-frère et provoque ainsi la jalousie de ses copains. C’est le moins présent de la bande de Nicolas. Une nouvelle lui est néanmoins intégralement consacrée, « Le Magicien ».
« Elle est très chouette, même si c’est une fille. Je crois que l’on va se marier plus tard ».
Capricieuse et autoritaire, elle mène Nicolas par le bout du nez. Quand elle s’exprime, elle a le pouvoir de remuer les paupières très vite, ce qui fait rougir Nicolas. « Il y a une chose que Marie-Edwige aime bien, c’est de voir faire des galipettes, et pour les galipettes, je suis terrible ».
Marie-Edwige aime le piano et la danse. Elle est aussi très coquette : « Ma poupée (Chantal) et moi, on n’a plus rien à se mettre ! ». Dans l’histoire « Souvenirs de vacances », Nicolas ressent ses premiers émois… On peut se demander si il n'est pas tombé amoureux de Marie-Edwige.
Après une partie de football, une vitre cassée par Louisette et une punition pour Nicolas, le jeune garçon est séduit : « Elle est chouette, Louisette, quand on sera grands, on se mariera. Elle a un shoot terrible ! ».
Il lui arrive de se mettre en colère : « Elle m’a fait des yeux, ceux avec lesquels il vaut mieux ne pas rigoler ». Pour son fils elle veut une éducation irréprochable et l’abreuve de recommandations. Parfois débordée, elle s’en remet à son mari : « Quand il viendra, tu lui avoueras ce que tu as fait, il te punira… ».
Mais avec son mari les relations sont parfois tendues : « A moi les sales besognes ! ». Les disputes sont sans lendemain, une tarte aux pommes scellant la réconciliation.
Son personnage est joué par Bernadette Lafont dans l’adaptation pour la télévision Tous les enfants du monde (1964), Valérie Lemercier dans les deux premiers films réalisés par Laurent Tirard, puis par Audrey Lamy dans Le trésor du Petit Nicolas réalisé par Julien Rappeneau.
Lorsqu'il rentre à la maison, il aime lire son journal dans son fauteuil et fumer une pipe. Il est généralement plus jovial et indulgent envers son fils que sa femme ne l'est. « C’est le plus gentil de tous les papas… ».
Il aime se vanter auprès de son fils d'exploits scolaires ou sportifs : « Je savais que papa avait été un champion terrible de football, de rugby, de natation et de boxe, mais pour le vélo, c’était nouveau ».
Mais il ne peut jamais montrer à son fils les preuves de ses faits d’armes (médailles ou prix, etc.) qu'il a invariablement perdues « dans le déménagement quand il s'est marié ». À l'occasion d'une visite d'un ancien camarade de classe, Nicolas apprend, qu'à son âge, son père faisait les quatre cents coups.
Anxieux, parfois colérique, volontiers querelleur avec son voisin M. Blédurt, papa se comporte parfois comme un grand enfant. Les disputes avec maman sont sans gravité : « Papa, a dit que non, c’était lui qui avait eu tort et ils se sont mis à rigoler, et ils se sont embrassés ».
L’acteur Michel Lonsdale joue le rôle du père dans l’adaptation pour la télévision en Tous les enfants du monde (1964) et Kad Merad dans les deux premiers films du Petit Nicolas et Jean-Paul Rouve dans le troisième.
Avec son gendre, les relations sont tendues et provoque souvent une scène de ménage : « Ah ! Ta mère ! Ça m’étonnait qu’elle ne soit pas encore arrivée dans la conversation, ta mère ».
L’actrice Dominique Lavanant interprète le rôle de Mémé dans le film Les vacances du Petit Nicolas.
Aux yeux de Nicolas, ce VRP est un « explorateur ». Héros de l’histoire « Le nez de Tonton Eugène », au cours de laquelle Nicolas écopera d’une punition : « Je ne dois pas apporter de nez en carton en classe d’histoire dans le but de faire le pitre et de dissiper mes camarades ».
Dubon semble être originaire de Corrèze[10] et a été sergent-chef dans la Coloniale. Il utilise un langage assez recherché : « proférer », « sobriquet », etc.
René Goscinny a écrit 223 histoires au total. 222 d'entre elles ont été rassemblées en huit recueils, 5 du vivant de Goscinny et 3 au cours des années 2000.
En 1960, sort Le Petit Nicolas en librairie chez Denoël qui sera le premier éditeur de la saga. Les cinq premiers volumes qui paraissent chaque année de 1960 à 1964 : Le Petit Nicolas, Les récrés du Petit Nicolas, Les vacances du Petit Nicolas, Le Petit Nicolas et les copains, Joachim a des ennuis (qui sera réédité plus tard sous le titre Le Petit Nicolas a des ennuis). Chaque recueil rassemble une quinzaine d’histoires parues dans Sud-Ouest-Dimanche et Pilote. « Le premier volume n’a absolument pas marché » raconte Sempé. C’est l’émission de télévision, Lecture pour tous animée par Pierre Dumayet qui lance Le Petit Nicolas, grâce à la présence sur le plateau de ses deux créateurs : « Nous avons arrêté avant que cela ne tourne au cauchemar. C’était un style très spécial. Il ne fallait pas que cela tourne au procédé. Cela dit, chaque fois que nous nous voyons, nous sommes tentés de reprendre les aventures du Petit Nicolas… C’est un personnage pour qui j’ai une tendresse toute particulière »[11] déclare Goscinny, qui disparaît en 1977. « Il avait trouvé un ton formidable et qui plaît encore aux enfants d’aujourd’hui, fait remarquer Sempé. Par la suite, il m’a dit, à plusieurs reprises, que le Petit Nicolas était ce qu’il préférait de toute son œuvre ».[12]
En 2004, Anne Goscinny exhume des archives de son père nombre d’histoires inédites en livre, pour la plupart parues dans Sud-Ouest Dimanche. Elle décide, avec l’accord de Sempé, de publier ces inédits chez IMAV, maison d’éditions créée avec son mari Aymar du Chatenet[13].
Trois autres opus viennent compléter la série chez IMAV éditions :
IMAV éditions est devenue la maison-mère du Petit Nicolas et publie désormais l’intégralité du catalogue, y compris les anciens titres parus chez Denoël. IMAV éditions gèrent également les droits d’adaptation audiovisuelle et merchandising pour le monde entier.
Une série de grandes expositions patrimoniales dont l’une à l’Hôtel de Ville de Paris (150 000 visiteurs en 2009) ou encore à La Fondation Louis Vuitton (2019) ainsi que quatre films au cinéma et deux séries télévisés ont largement contribué à la notoriété du personnage dont Sempé dira « Le Petit Nicolas est indémodable car lorsque nous l’avons créé il était déjà démodé ».
Histoires inédites du Petit Nicolas (2004) 80 histoires inédites publiées par Anne Goscinny et Sempé. Ces histoires avaient déjà été publiées dans Sud-Ouest Dimanche, mais jamais sous forme de livre.
Ce recueil de 2004 a été édité au format de poche (Gallimard jeunesse, coll. "Folio junior") en 5 volumes dont les titres sont :
Histoires inédites du Petit Nicolas - volume 2 (2006) 45 autres histoires inédites.
Ce recueil de 2006 a été édité au format de poche (Gallimard jeunesse, coll. "Folio junior") en 3 volumes dont les titres sont :
Le Ballon et Autres Histoires inédites (2009). Les dix dernières histoires non publiées en livre de Nicolas (dont la toute première histoire parue en 1959, L'œuf de Pâques), illustrées par 70 aquarelles réalisées en 2008 par Sempé.
La totalité des histoires inédites ont d’abord été publiés en 4 volumes chez IMAV éditions.
L’intégralité de l’œuvre a été rééditée en 15 volumes. Elle est désormais disponible chez IMAV (éditions cartonnées) et en édition de poche chez Folio et Folio Junior (Gallimard) et en éditions numériques.
Le Petit Nicolas en latin – Pullus Nicolellus. Traduction Elisabeth Antébi et Marie France Saignes, IMAV éditions,
La collection « Le Petit Nicolas dans les langues de France »
Les éditions IMAV ont traduit le Petit Nicolas dans les 75 langues de France officiellement référencées.
Français | Le Petit Nicolas |
Albanais | Nikolasi |
Allemand | Der kleine Nick |
Anglais | Little Nicholas |
Basque | Nikolas Txiki |
Bulgare | Малкият Никола |
Catalan | El petit Nicolas |
Chinois simplifié | 小尼古拉 |
Chinois complexe | 小淘氣尼古拉 |
Coréen | 꼬마 니콜라 |
Croate | Nikica |
Danois | Jeppe |
Espagnol | El pequeño Nicolás |
Estonien | Väike Nicolas |
Finlandais | Pikku Nikke |
Gallois | Nioclás Beag |
Grec | Ο μικρός Νικόλας |
Hébreu | ניקולא הקטן |
Hongrois | A kis Nicolas |
Italien | Il Piccolo Nicolas |
Japonais | プチ・ニコラ |
Latin | Pullus Nicolellus |
Néerlandais | De kleine Nicolaas |
Norvégien | Nikolai |
Polonais | Mikołajek |
Portugais | O menino Nicolau |
Portugais brésilien | O Pequeno Nicolau |
Tchèque | Malý Mikuláš |
Roumain | Micuţul Nicolas |
Russe | Малыш Николя |
Serbe | Malog Nikole |
Slovaque | Malý Mikuláš |
Slovène | Nikec |
Thaï | หนูน้อยนิโกลา |
Turc | Pıtırcık |
Ukrainien | Малий Ніколя |
Vietnamien | Nhóc Nicolas |
En 1964, le réalisateur André Michel adapte Un souvenir qu'on va chérir sous le titre La Photo de classe pour un film à sketches intitulé Tous les enfants du monde. Roland Demongeot y incarne Nicolas, alors que Michael Lonsdale joue le rôle du père de Nicolas et Bernadette Lafont sa mère.
En 2009 est sorti Le Petit Nicolas, un film de Laurent Tirard qui rassemble plusieurs éléments de différentes histoires, avec Maxime Godart pour incarner le jeune héros. Il est suivi en 2014 d'un deuxième opus du même réalisateur, Les Vacances du petit Nicolas, dans lequel un nouvel acteur incarne Nicolas : Mathéo Boisselier. D'autres rôles sont en revanche interprétés par les mêmes personnes dans les deux longs métrages, notamment Kad Merad et Valérie Lemercier pour les parents du héros.
En 2021, le personnage est de retour sur grand écran avec Le Trésor du Petit Nicolas de Julien Rappeneau, avec Ilan Debrabant dans le rôle-titre[20],[21]. Jean-Paul Rouve et Audrey Lamy incarnent ses parents.
L'œuvre est ensuite adaptée en animation avec le long métrage Le Petit Nicolas : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? sorti en 2022 où le jeune Simon Faliu prête sa voix au personnage. Ce film remporte le prestigieux Cristal du long métrage lors du festival international du film d'animation d'Annecy.
Une série télévisée d'animation, Le Petit Nicolas, est diffusée à partir de sur M6.
Une seconde série télévisée d'animation, Le Petit Nicolas : Tous en vacances, est diffusée à partir du sur M6.
Le 13 novembre 2021 une adaptation par Pauline Thimonnier, réalisée par Baptiste Guiton sur une musique de Olivier Longre est enregistrée en public au studio 104 de la Maison de la Radio. Les rôles sont tenus par des enfants, dont Viggo Ferreira--Redier pour celui de Nicolas, et des comédiens de la Comédie Française[22]. Elle est ensuite diffusée sur France Culture et rendue disponible, découpée en 11 épisodes, en podcast[23].
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