Du fait de l'absence de limite nette de l'atmosphère terrestre[2], on peut définir de différentes façons la limite entre l'atmosphère et l'espace. Ainsi, la Fédération aéronautique internationale a établi la ligne de Kármán à une altitude de 100 km comme définition effective de cette frontière, alors que dans le milieu astronautique, une personne qui se déplace au-delà d'une altitude de 80 km est désignée astronaute, cosmonaute,etc. suivant sa nationalité (dans ce cas, la thermosphère est considérée comme la limite de l'atmosphère). L'altitude de 120 km marque la frontière où les effets atmosphériques lors d'un retour d'orbite deviennent non négligeables.
La densité de l'atmosphère et sa composition en fonction de l'altitude évoluent de manière progressive.
8,8 km (29 035 pieds) - Sommet de l'Everest, point culminant sur Terre.
9 km (29 500 pieds) - Altitude la moins élevée atteinte usuellement dans les zones polaires par la tropopause.
16 km (52 500 pieds) - Une combinaison stratosphérique est nécessaire, en l'absence d'un habitacle pressurisé (ou s'il a une défaillance).
18 km (59 000 pieds) - Altitude la plus élevée atteinte usuellement dans la zone intertropicale par la tropopause, frontière entre la troposphère et la stratosphère.
20 km (65 600 pieds) - À la pression de cette altitude, l'eau bout à température ambiante (ce qui n'est pas le cas des fluides corporels humains soumis à une pression différente dans le corps).
Marc Séguin et Benoit Villeneuve, Astronomie et Astrophysique: cinq grandes idées pour explorer et comprendre l'Univers, Montréal, ERPI pages totales=618, (présentation en ligne), p.373.