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botaniste français (1819–1889) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ernest Saint-Charles Cosson, né le à Paris où il est mort le , est un botaniste français.
Naissance |
Ancien 6e arrondissement de Paris (France) |
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Décès |
(à 70 ans) 8e arrondissement de Paris (France) |
Nationalité | française |
Domaines | botanique |
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Institutions | Académie des sciences |
Diplôme | thèse de chirurgie |
Né dans une famille aisée, il était destiné à suivre la carrière de son père dans le commerce. Il était studieux, mais, ne se trouvant pas de prédilection pour l'exercice du commerce et son père le laissant libre, il entama des études de médecine. En 1847, il fait paraître sa thèse de chirurgie. Cependant, sa passion pour la botanique et les nombreux voyages qu'elle lui occasionne lui font délaisser son premier métier pour se consacrer à la botanique. Malgré cela, en 1870, il prit la tête d'une ambulance importante créée à ses frais pour soigner les malades.
Dès 1840, à vingt ans à peine, il publie un mémoire sur les plantes des environs de Paris en collaboration avec Ernest Germain de Saint-Pierre (1815-1882) ; ce mémoire deviendra l'Atlas de la flore des environs de Paris, qui avait pour objectif d'être la suite du Traité de Botanique d'Adrien de Jussieu et qui obtient l'aval du grand botaniste. Il étudie la flore de Port Juvénal à Montpellier, et de Thurelles et voyage à travers l'Europe pour étudier les plantes.
Il organise l’Association française d’exploration botanique, qui lui permet d’étudier de nombreuses plantes du pourtour de la Méditerranée. Il est alors choisi pour figurer dans la Commission scientifique d’exploration de l’Algérie. Il réalise dix voyages dans ce pays, de 1852 à 1861, sous l'autorité du ministère de la guerre mais toujours à ses frais[1]. Son travail minutieux donne les altitudes des lieux et les températures moyennes (grâce à un baromètre de Fortin qui le suit partout) en plus de renseignements botaniques. Il s'intéresse aussi aux dialectes des autochtones et aux noms qu'ils donnent aux plantes ainsi que leurs propriétés. Ses connaissances précises lui ont permis, sans sortir d'Algérie, d'acquérir des connaissances sur des plantes poussant près du fleuve Tchad par exemple, connaissance confirmée par des voyageurs de ces régions éloignées.
Plus tard, il dirige la commission chargée d’étudier l’histoire naturelle de la Tunisie dont le protectorat français venait d’être établi et à laquelle participent Paul-Napoléon Doumet-Adanson (1834-1897), Victor Constant Reboud (1821-1889), Aristide-Horace Letourneux (1820-1890) et Edmond Bonnet (1848-1922).
Il est président de la Société botanique de France en 1863.
En 1867, il présente son herbier au Congrès International de Botanique de Paris ; la description de son herbier par les spécialistes fait douze pages et celui-ci est considéré comme exceptionnel. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1873[2] au siège d'Auguste Duméril.
Il meurt, subitement, le , à Paris, victime d'une épidémie. Il lègue son herbier au Muséum national d'histoire naturelle de Paris[3].
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