Enrique Bryant

peintre et graveur mexicain (1920-2010) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Enrique Bryant est un artiste peintre, lithographe et graveur à l'eau-forte mexicain. Né à Milwaukee aux États-Unis le 21 mai 1920, il a vécu à Castries (Hérault) de 1973 à sa mort survenue au Grau-du-Roi le 9 avril 2010[1].

Faits en bref Naissance, Décès ...
Enrique Bryant
Thumb
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Le Grau-du-Roi (France)
Nom de naissance
Henry Bryant Junior
Nationalité
Activité
Formation
École nationale d'arts plastiques (Académie de San Carlos) de Mexico
Maître
Alfredo Zalce, Benjamín Coria
Mouvement
néo-primitif
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Biographie

Enrique Bryant naît à Milwaukee, aux États-Unis, le .

Après la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en tant que photo-interprète et dessinateur pendant la campagne contre le Japon, dans l'Océan Pacifique. Enrique Bryant est en particulier élève d'Alfredo Zalce (1908-2003) et de Benjamin Coría (1888-1962)  ce second, moins connu, voyagea en Europe et fut à Paris l'ami d'Amedeo Modigliani[2],[3] , à l'École nationale d'arts plastiques (attachée à l'Académie de San Carlos) de Mexico où il se lie également avec Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros et où il est diplômé Maestro en artes plasticas en 1949[4]. Il tient sa première exposition en 1946 au Mexique[5].

Il s'installe définitivement à Castries (Hérault) en 1973[6], participant dès lors à des salons dans les villes du sud de la France et y « remportant quantité de distinctions régionales »[5].

Expositions

Expositions personnelles

  • Enrique Bryant - Peintures, gravures, Centre régional de documentation pédagogique, Montpellier, novembre 1985[7].
  • Orangerie du jardin du Luxembourg, Paris, juillet-août 1990[8].

Expositions collectives

  • 10e Exposición anual de los acuarelistas del Instituto de Arte de Mexico - Jesús Reyes Ferreira (en), Enrique Bryant, Instituto Mexicano-Norteamericano de relaciones culturales, Mexico, 1971[9].
  • Participations non datées : Salon des indépendants, Paris[5].

Réception critique

« Il peignit d'abord des portraits d'une facture classique. Puis, dans une sorte de style néo-primitif mais non naïf, pouvant rappeler celui d'André Bauchant, il a commencé à peindre les habitants de son pays dans leurs paysages d'origine, authentiques comme au début de l'homme, plaines arides et forêts luxuriantes, conférant aux paysans la majesté simple de l'Antique : Diane chasseresse, Les guitares, Le Christ de Iztapalapa. Il lui arrive de recourir à des thèmes ambitieux : Allégorie de la pollution. »

 Dictionnaire Bénézit[5]

Collections publiques

Distinctions

  • Médaille d'or de la Renaissance internationale des Arts et des Lettres pour l'ensemble de son œuvre, 1989[8],[11].

Notes et références

Annexes

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