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Enquin-les-Mines
ancienne commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Enquin-les-Mines est une ancienne commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Enquin-les-Mines absorbe Fléchinelle et Serny en 1822. Elle portait les noms de Enquin ou Enquin-lès-Fléchinelle avant 1905.
Depuis le , Enquin-les-Mines est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Enquin-lez-Guinegatte avec Enguinegatte. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé sur l'ancienne commune d'Enguinegatte.
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Géographie
Localisation
Une partie de la commune était comprise dans le territoire de la concession de Fléchinelle pour l'exploitation des veines de charbon.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Enkin (1139) ; Enkyn (1248) ; Enquin (1400) ; Enkineim (XVIIe siècle) ; Ennequin (1739) ; Enguin-lez-Fléchinelle (1739)[1].
En français, la préposition « lès » signifie « près de ». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.
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Histoire
En 1229, Adam évêque de Thérouanne atteste que Jean Vavasseur d'Enquin (son fils Guillaume est cité en 1232) a résigné la dîme de cette localité entre les mains des religieux de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer[3].
Avant la Révolution française, Fléchinelle, composante actuelle de la commune d'Enquin-les-Mines, est le siège d'une seigneurie. Une ferme des Templiers, ferme fortifiée marquait également le hameau de Fléchinelle. Elle existe toujours, transformée en lieu de réception.
Avant 1730, Ignace-Adrien de Stappens, écuyer, est seigneur de Fléchinelle. Il meurt en 1730, laissant une veuve : Marie-Catherine-Françoise Ingiliard (1699-1773), fille d'Édouard II Ingiliard, seigneur des Wattines (sur Linselles), de la Mairie, du Plouich à Pérenchies, de Fromelles, de Maisnil, bourgeois de Lille, créé chevalier le et de Marie-Catherine-Thérèse de Fourmestraux[4],[5].
Politique et administration
Résumé
Contexte
La commune s'est doté depuis 2000 d'un conseil municipal des jeunes[12].
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Démographie
Résumé
Contexte
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 148 habitants, en évolution de +9,23 % par rapport à 2009 (Pas-de-Calais : +0,78 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 22,2 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 15 %) ;
- 48,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 22,1 %).
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Culture et patrimoine
Résumé
Contexte
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 109 d'Enquin-les-Mines est formé par le terril conique no 244, Fléchinelle Ouest, issu de l'exploitation de la fosse de Fléchinelle de la Compagnie des mines de la Lys-Supérieure, ensuite devenue la fosse no 1 - 1 bis des mines de Ligny-les-Aire. C'est le site le plus occidental du classement[19],[20].
- Le terril no 244.
- Le terril no 244.
Autres lieux et monuments
- Le moulin Espagnol
- L'église Saint-Omer
- Le monument aux morts
- La mine
- Le terril
- La brasserie
- Le moulin de Serny
- La ferme des Templiers
- L'église Saint-Germain de Serny du XVIe siècle
- La ferme de la Carnoye à Fléchinelle
- La Malterie à Serny
- La chapelle Saint-Wandrille à Fléchinelle
- La statue de sainte Appoline (chapelle Saint-Wandrille)
- Le bénitier de 1550 (chapelle Saint-Wandrille)
Personnalités liées à la commune
Héraldique
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Pour approfondir
Bibliographie
- François Caron, Le lignage des seigneurs d'Enquin de 1427 à 1776, L'Oreiller du Roy n° 1, juin 2008, pp. 24–27
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Enquin-les-Mines » sur Géoportail.
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Notes et références
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