Embuscade d'Inkadogotane
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'embuscade d'Inkadogotane a lieu le , lors de la guerre du Mali.
Embuscade d'Inkadogotane
Date | |
---|---|
Lieu | Inkadogotane, près de Ménaka |
Issue | Victoire des djihadistes |
Mali | État islamique dans le Grand Sahara |
Inconnues 8 véhicules[1] |
~ 50 hommes[2] |
8 morts[3] 4 véhicules détruits[4] |
Inconnues |
Batailles
Batailles de la guerre du Mali
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
Intervention du Groupe Wagner (depuis 2022)
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 15° 33′ 01″ nord, 2° 46′ 43″ est |
---|
Déroulement
Le , un convoi de huit véhicules de l'armée malienne tombe dans une embuscade à une soixantaine de kilomètres au sud de Ménaka, près de la frontière avec le Niger[5],[1]. Il se serait retrouvé coincé entre une dune et une mare[2]. Les militaires maliens regagnent ensuite Ménaka avec des blessés, mais plusieurs soldats et plusieurs véhicules sont portés disparus[5].
Après l'attaque, des soldats français de l'Opération Barkhane arrivent à Ménaka[6].
L'attaque est revendiquée le par l'État islamique dans le Grand Sahara, dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui[7],[6],[8],[1].
Pertes
Au soir de l'embuscade, le bilan est incertain : officiellement une dizaine de soldats maliens sont portés disparus et quatre véhicules ont été détruits[6],[4]. Un journal malien, Le Procès-verbal, évoque même jusqu'à 29 soldats manquant à l'appel[6].
Après avoir marché plusieurs heures dans le désert, deux soldats maliens parviennent à regagner Ménaka le 11 juillet[9]. Le 13 juillet, une source militaire de l'AFP indique que le bilan est passé à trois morts et cinq disparus dans les rangs de l'armée[10]. Selon le ministère malien de la Défense, les djihadistes ont également eu des morts lors du combat[11].
Finalement, le 17 juillet, les corps de huit soldats maliens tués par balles sont retrouvés dans la localité d'Inkadogotane, à soixante kilomètres au sud de Ménaka ; ils sont enterrés le même jour[3],[11],[8]. Ils pourraient avoir été victimes d'exécutions sommaires[3],[11].
Références
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.