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philosophe australienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Elizabeth Grosz, née en à Sydney (Australie), est une philosophe australienne, théoricienne féministe et professeure aux États-Unis. Elle enseigne dans la section des études féministes créée par Jean Fox O'Barr à la Duke University. Elle a écrit sur les philosophes français du XXe siècle comme Jacques Derrida, Michel Foucault, Luce Irigaray et Gilles Deleuze ou encore sur le psychanalyste Jacques Lacan, ainsi que sur le genre, la sexualité, la temporalité et la théorie de l'évolution darwinienne.
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Elizabeth Grosz naît en 1952 à Sydney[1]. En 1981, elle obtient son doctorat au département de philosophie générale de l'université de Sydney, où elle a été chargée de cours de 1978 à 1991. Elle a rejoint l'Université Monash en 1992. De 1999 à 2001, elle a été professeure de littérature comparée et d’anglais à l’Université d'État de New York à Buffalo. Elle a enseigné à la Rutgers University au sein du département d'études sur les femmes et les différences entre les sexes de 2002 jusqu'à ce qu'elle devienne professeur d'études et de littérature féminines à Duke en 2012[2].
Elisabeth Grosz se positionne dans le débat « Nature vs culture » sur la question du genre en proposant une approche qui réconcilie biologie et sciences sociales. Selon Grozse les processus biologiques constituent la matière brute nécessaire à la constitution de la sexualité, mais le développement et la transformation du matériel brut ne peut se faire sans un cadre culturel qui constitue un « réseau du désir ». Sans cet aspect culturel la sexualité ne peut pas se construire[3].
Dans son livre Volatiles Bodies de 1994 elle propose de considérer que le genre (culture et expérience, environnement social) et le sexe biologique (corps, cerveau, muscle, ressenti psychique) sont deux facettes constitutives d'une bande de Moebius et que l'on passe sans cesse de l'un à l'autre de ces aspects si on circule sur ce ruban de Moebius, (p. 43-44)[3].
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