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Eitel-Friedrich Kentrat (1906 - 1974) est un officier de marine allemand. Il fut commandant de U-Boot, lors de la Seconde Guerre mondiale et reçut la très convoitée Croix de chevalier de la Croix de fer[1], en 1941. Kentrat est l'un des rares commandants de sous-marin allemand à avoir survécu à la bataille de l'Atlantique[2].
Eitel-Friedrich Kentrat | |
Naissance | Stahlheim, Alsace-Lorraine |
---|---|
Décès | (à 67 ans) Barmbek, Allemagne |
Origine | Allemagne |
Allégeance | Troisième Reich |
Arme | Kriegsmarine |
Grade | 1937 Kapitänleutnant 1943 Korvettenkapitän |
Années de service | 1928 – 1945 |
Commandement | U-8 U-74 U-196 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Croix de chevalier de la Croix de fer |
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Eitel-Friedrich Kentrat naît le à Stahlheim, aujourd'hui Amnéville en Lorraine[3]. Il se destine très jeune à une carrière militaire et s'engage, comme marin, dans la Reichsmarine en [3]. Doué, le jeune Kentrat suit une formation d'officier en 1928[3]. Kentrat est promu Leutnant zur See en 1932, Oberleutnant zur See en 1934, puis Kapitänleutnant, en 1937. En tant que lieutenant de vaisseau, il sert d'abord sur le Hessen, puis sur le Deutschland et enfin sur le Schlesien[3]. Il est affecté ensuite à Stralsund en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, de à . Kendrat embarque à bord du Pinguin, puis sur le croiseur Scharnhorst[4].
D' à , le lieutenant de vaisseau Kentrat suit une formation spéciale d'officier sous-marinier. Il embarque dans l'U-25, un sous-marin de type I, construit en 1936. Affecté à la 1re U-Flottille, Kentrat commande l'U-8 en mai et , participant à la bataille de l'Atlantique (1939-1945). Grièvement blessé à bord, Kentrat est hospitalisé à Esbjerg au Danemark. Il ne reprend un commandement qu'en , celui de l'U-74[4]. Pour ses résultats au combat, Kentrat reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer en .
Le , Kentrat est affecté à terre dans les chantiers navals. En , Eitel-Friedrich Kentrat prend le commandement de l'U-196. À bord de ce navire, Kentrat est promu Korvettenkapitän, capitaine de corvette, le , grade qu'il détient à la fin des hostilités. Eitel-Friedrich Kentrat quitte l'U-196 en pour le Japon, étant affecté à la base navale de Kōbe[4]. Il est fait prisonnier au Japon en 1945, puis libéré en .
Au cours de ses missions, le commandant Kentrat coule huit navires, dont un navire de guerre, et en endommage deux autres[3]. Il effectue l'une des plus longues missions opérationnelles de la Seconde Guerre mondiale, avec le sous-marin U-196, ayant quitté Kiel le , et rejoignant la base sous-marine de Bordeaux le , soit 225 jours de mer[3]. À son retour, il fut sévèrement critiqué par le Befehlshaber der U-Boote, chef des Forces sous-marines, pour ne pas avoir porté secours à temps à l' U-boot 197, le [5].
Avec "Ali" Cremer, Eitel-Friedrich Kentrat est l'un des rares commandants de sous-marin allemand de la Seconde Guerre mondiale à avoir survécu au conflit[6]. Eitel-Friedrich Kentrat meurt le à Bad Schwartau, au nord de l'Allemagne.
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