Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edward Cabot Clark, né le à Athens et mort le à Cooperstown[1], est un avocat, homme d'affaires et investisseur américain.
Naissance |
Athens, New York, (États-Unis) |
---|---|
Décès |
(à 70 ans) Cooperstown (États-Unis) |
Clark est né le à Athens dans le comté de Greene, New York[2]. Il était l'aîné des trois fils de Nathan Clark (1787-1880) et de Julia (née Nichols) Clark (1793-1873), qui se marièrent en février 1811. Ses frères étaient Nathan Henry Clark (décédé en bas âge) et Nathan Clark Jr., qui a repris l'entreprise de poterie de leur père[3]. Son père a fondé l'entreprise de poterie Athens Pottery Works[4]. Après avoir passé quatre ans à la Lenox Academy dans le Massachusetts, où il y apprit le latin et le grec, Clark commença à l'automne 1826 à fréquenter le Williams College de Williamstown, où il obtint son diplôme en août 1831[3].
Après avoir obtenu son diplôme à l'université de Williams en 1831, Clark étudia le droit et passa le barreau trois ans plus tard[5]. Clark créa par la suite un cabinet d'avocat où il exerça seul de 1833 à 1837[6], avant de devenir associé de son ancien camarade d'université Ambrose L. Jordan (qui devint en 1848 le procureur général de l'Etat de New York). Il déménagea alors son cabinet à New York en 1838 où le cabinet devint « le cabinet d'avocats le plus prestigieux de la ville[4]. »
En 1849, Clark rencontra Isaac Merritt Singer et lui apporta des conseils concernant le nom et le brevet de son invention, la machine à coudre[7]. Faute de pouvoir régler les frais juridiques à Clark, Singer lui attribua trois huitièmes des titres en question[6]. En 1851, Singer retourna auprès de Clark afin que l'avocat le défende dans un litige en matière de brevets initié par Elias Howe, qui avait créé la machine à coudre à point noué. Plus tard la même année, Clark et Singer ont cofondé la Singer Sewing Machine Company. En 1856, Clark créa le plan de location-vente, qui fut le premier plan de versement américain[8],[9],[10]. Après la mort de Singer en 1875[11], Clark retourna dans l'entreprise, qui avait été réorganisée en 1865, et guida l'entreprise vers la prospérité en tant que président de 1875 jusqu'à sa retraite en 1882[4].
Clark a commencé à investir dans l’immobilier à New York dans les années 1870. Il a acheté une parcelle sur la Septième Avenue entre les rues West 55th et West 57th Street, où il a construit un immeuble d'appartements de luxe d'inspiration française connu sous le nom de « Van Corlear » (nommé en l'honneur d' Anthony Van Corlaer)[4].
Clark a également acheté une parcelle sur lentre Central Park West et la 72ème rue, où il a confié à l'architecte Henry Janeway Hardenbergh la construction du Dakota, un immeuble connu à l'origine sous le nom de « la folie de Clark » avant d'adopter le nom de Dakota (apparemment en référence à son endroit éloigné de New York alors à la mode, qui s'apparentait au territoire du Dakota). La construction commença en octobre 1880 et fut achevée en 1884, deux ans après la mort de Clark en octobre 1882. À sa mort, le Dakota a été légué à son petit-fils et homonyme de 12 ans, Edward Severin Clark[12].
À Cooperstown, dans l’État de New York, où son beau-père avait été procureur de district, Clark acheta des hectares de terrain et fit construire l'hôtel Fenimore, Pioneer Mills et plusieurs cottages et fermes[4].
En 1856, Clark acheta le domaine « Apple Hill » près de Cooperstown, au bord du lac Otsego. Sur la propriété, il construisit une grande maison de campagne en pierre connue sous le nom de « Fernleigh » en 1869[13].
En 1874, il acquiert 500 acres supplémentaires où il construit un chalet suisse et, en 1876, il engage à nouveau Hardenbergh pour lui construire un château néo-gothique, aujourd'hui connu sous le nom Kingfisher Tower, qui s'élève sur le lac Otsego[4].
Le 21 octobre 1835, Clark épousa Caroline Jordan (1815-1874), fille de Cornelia Caroline (née Philip) et de Jordan et d'Ambrose L. Jordan, son associé[5]. Ensemble, ils voyagent à travers l'Europe, collectionnant des œuvres d'art et louant des maisons, en France et en Italie où ils passent un hiver[4]. Caroline et Edward étaient les parents de quatre enfants, dont trois sont décédés avant lui[3] :
Clark décède le de la fièvre paludéenne dans son domaine de Cooperstown (comté d'Otsego, New York)[1]. À son décès, il lègue une fortune estimée entre 25 000 000 $ (l'équivalent de 758 103 448 $ d'aujourd'hui) et 50 000 000 $ (soit 1 516 206 897 $ aujourd'hui), sans compter son patrimoine immobilier, qu'il a légué à ses petits-fils[4]. Clark a légué 50 000 $ (l'équivalent de 1 516 207 $ aujourd'hui) au Williams College, 250 000 $ (l'équivalent de 7 581 034 $ aujourd'hui) à sa belle-fille Elizabeth, 250 000 $ à chacun de ses quatre petits-fils (en plus des biens immobiliers) et a laissé le reste de l'héritage à son seul fils survivant, Alfred[16].
Par son fils Alfred, son seul enfant à se marier et à avoir des enfants, il est le grand-père paternel d'Edward Severin Clark, F. Ambrose Clark, Robert Sterling Clark, Stephen Carlton Clark[3],[17].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.