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écrivain et philanthrope français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dominique Lapierre, né le à Châtelaillon-Plage (Charente-Inférieure) et mort le à Sainte-Maxime (Var), est un écrivain et philanthrope français.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Dominique Marie Lapierre |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Correspondant de guerre, journaliste, philanthrope, écrivain, historien, Humilde Residência |
Période d'activité |
- |
Conjoint | |
Enfant |
Genre artistique | |
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Distinctions |
Gran Cruz de la Orden Civil de la Solidaridad Social (d) () Padma Bhushan Bourse Fulbright |
Né à Châtelaillon en France d'un père diplomate, Dominique Lapierre a habité à Paris durant sa jeunesse pendant la Seconde Guerre mondiale. Il vit aux États-Unis, à La Nouvelle-Orléans où son père, professeur à l'université est nommé consul de France[2]. Il revient en France et étudie au lycée Condorcet[3],[4]. Alors qu'il n'est que lycéen, il obtient le grand prix de la Fondation Zellidja, une bourse pour financer un voyage[4] et part seul pour Mexico[5],[2]. Il en tire son premier ouvrage[2] et se voit publié aux éditions Bernard Grasset[5].
Passionné d'automobiles[6], il en a possédé plusieurs, notamment des Rolls-Royce.
Il travaille comme laveur de carreaux en Amérique du Sud puis comme correspondant de guerre en Corée avant de devenir journaliste à Paris Match en 1956[2],[5],[1]. Cette année-là, il obtient l'autorisation, grâce à l'intervention de Vincent Auriol et du maréchal Boulganine, de faire un grand reportage en Union soviétique qu'il effectue avec le reporter photographe Jean-Pierre Pedrazzini, accompagnés de leurs épouses, Aliette et Annie[7]. Ils sont accompagnés du journaliste soviétique Slava ainsi que de son épouse Vera à partir de Moscou[7],[8] mais sans agents de l'Intourist. Ils effectuent un périple de 13 000 km en trois mois, de la Pologne jusqu’au Caucase, au volant de la première voiture occidentale à pénétrer dans l'URSS post-stalinienne, une Simca Marly[7],[9]. Trois mois après leur retour en France, Jean-Pierre Pedrazzini est tué en couvrant l'insurrection de Budapest. Leur reportage et ses photos ne seront publiés et développés qu'à partir de février 1957[7].
Sa collaboration avec l'écrivain américain Larry Collins voit la publication de six livres à succès dont Paris brûle-t-il ? adapté au cinéma[1]. Il a aussi coécrit des ouvrages avec l'espagnol Javier Moro et Jean-Pierre Pedrazzini[1].
Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence[réf. souhaitée].
En 1972, il part vivre en Inde, y mener une enquête sur l'indépendance et en publie l'ouvrage Cette nuit la liberté[2]. À la suite du succès de son roman La Cité de la joie, vendu à plusieurs millions d'exemplaires et dont la moitié des droits d'auteur sont reversés pour lutter contre la misère en Inde[5], il crée des œuvres caritatives. Son livre a reçu le prix Vérité de la ville du Cannet en 1986. Le roman a été traduit dans plus de trente langues et adapté au cinéma, sous le même titre[5]. Dominique Lapierre parlait couramment le bengali[5].
Il fonde l'association « Action pour les enfants des lépreux de Calcutta » qui sera plus tard renommée « La Cité de la joie »[1]. Ses actions ont permis de venir en aide aux enfants indiens, de créer des écoles, de mobiliser des bateaux-hôpitaux et d'aider les femmes de Bhopal[5]. Le , le gouvernement indien décerne à Dominique Lapierre la médaille Padma Bhushan pour les actions en faveur des plus démunis qu'il mène dans le pays depuis de nombreuses années[2],[1].
Il s'est marié deux fois dans sa vie et a eu sa fille, Alexandra Lapierre, de son premier mariage avec Aliette[1] (décédée en 2018)[réf. souhaitée].
Il vivait à Ramatuelle[1] lorsqu'en 2012, en allant voter, il fait une chute et est hospitalisé[1], mais il reste fortement touché après sa sortie de l'hôpital. Il est pensionnaire d'un établissement spécialisé pour personnes âgées dépendantes[1]. Son état de santé déclinant, la justice varoise écarte son épouse Dominique Conchon-Lapierre et le place sous tutelle en 2014[5],[1].
Dominique Lapierre meurt à Sainte-Maxime, le à l'âge de 91 ans[10],[11],[12]. Il est inhumé au cimetière de Ramatuelle[13].
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