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film de Irina Poplavskaya, sorti en 1969 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Djamilia (en kirghize : Жамийла) est un film romantique soviétique réalisé par Irina Poplavskaïa en 1968. Le scénario est écrit par Tchinguiz Aïtmatov d'après sa nouvelle éponyme[1],[2].
Titre original | Жамийла |
---|---|
Réalisation | Irina Poplavskaïa |
Scénario | Tchinguiz Aïtmatov |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Mosfilm Kirghizfilm |
Pays de production | Union soviétique |
Genre | film romantique |
Durée | 83 minutes |
Sortie | 1968 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'orthographe des noms propres n'est pas celle des sous-titres mais celle fournie par Louis Aragon qui a traduit la nouvelle avec A. Dmitrieva.
Le récit filmé est celui de Seït devenu un artiste peintre, dont les différents chapitres sont séparés par des détrempes exécutées quand il était enfant et qui sont autant de contrepoints à la narration.
Dans l'aïl de Kourkouréou il ne reste plus que les femmes, les hommes âgés et les très jeunes car la guerre contre l'envahisseur a vidé le village de tous ceux qui ont l'âge et la force d'aller combattre l'envahisseur. Parmi eux Seït le témoin, le conteur, sa belle-sœur Djamilia et ses beaux-parents travaillent très durement comme tous les autres villageois pour vivre et fournir en blé l'Armée rouge. Djamilia est une jeune fille mariée à Sadyk qui est hospitalisé à Saratov très loin de l'aoul car il a été blessé au combat. L'absence des jeunes hommes se fait cruellement sentir dans le travail car la part qu'ils assuraient en étant là est ajoutée à la part habituelle de ceux qui sont restés et qui n'ont pas autant de capacités physiques. Ainsi Djamilia est obligée par le brigadier de charger des sacs de blé sur les britchkas qu'elle doit ensuite conduire à la gare.
Mais dans cette existence épuisante la bonne humeur l'émulation qu'entraîne la vie collective donnent parfois l'occasion aux adolescents de manifester, en l'absence de leurs aînés, une fougue extravagante en présence de Djamilia ou par exemple, dans le cas contraire, un sinistre intérêt comme le montre Osmone, un parent éloigné. Mais Seït est là pour remplir sa mission, veiller sur elle. Enfin de temps en temps Sadyk écrit bien à son épouse mais ses lettres sont formelles et il n'a que quelques mots pour elle à la fin de ses messages.
Pour aider Djamilia on lui adjoint Danïiar un soldat qui ne peut plus plier une jambe car il a été blessé par un éclat d'obus. Le nouveau venu pratiquement sans un mot, sans manifester de joie ou tout autre sentiment exécute tout ce qu'on lui demande et c'est peut-être pour cela que Djamilia se met à le taquiner, à le provoquer pour le faire réagir. Elle est bientôt imitée par Seït. Un jour cependant la plaisanterie va dépasser les bornes. À son insu, ayant déposé dans la britchka un sac de blé d'un quintal à décharger au sommet de la rampe qui mène à la passerelle de vannage, Danïiar relève de défi et au péril de sa vie surmonte l'épreuve. Là Djamilia comprend à quel point elle tient à lui. Sur le trajet du retour lui ayant demandé de chanter elle découvre que Danïiar n'est pas dépourvu de sensibilité, bien au contraire.
À la gare, où l'on livre les grains, Kérim un autre habitant du village accueilli très chaleureusement par les habitants de Kourkouréou rapporte une lettre destinée à Djamilia lui annonçant que son mari va rentrer dans un mois ou deux. Cette nouvelle ne plaît pas à Danïiar ni à Djamilia qui rentre au village fort tard dans la nuit. Dans la nuit, elle rejoint le soldat, celui qui l'a fidèlement aidé jusqu'à mettre sa vie en danger et se jetant dans ses bras lui dit que c'est lui qu'elle a attendu toute sa vie et Danïiar lui répond qu'il ne la donnera à personne.
C'est très grave pour une Kirghize de trahir son époux et tous les deux le savent bien donc au petit matin ils quittent le village car cela peut leur coûter la vie. Seït tente de les rattraper mais il est impossible de revenir en arrière et il voit disparaître son premier amour d'enfant. Heureusement les fuyards ne sont pas rattrapés. Seït partira étudier la peinture et «n'oubliera jamais que Djamilia et Danïiar lui ont fait découvrir la beauté du monde».
(Recopié et traduit du générique : attention aux fonctions pas toujours évidentes à comprendre)
Autres acteurs dont le rôle n'est pas précisé :
Ces renseignements sont une version très condensée des entretiens d'Irina Poplavskaïa et de Natalia Arinbassarova fournis par le DVD «Djamilia» édité par R.U.S.C.I.C.O.
Préparatifs.
Le tournage.
Sur le générique, probablement, par respect, en guise de remerciement, par souci d'égalité avec les autres collaborateurs du film, sont cités plusieurs noms d'enfants qui ont réalisé des dessins présentés : Samat Israïlov, Bektoursoun Toktogoulov, Choura Tcholan, Rachid Faïzievy, Valeï Faïzievy, Dinara Tchotchounbaïeva.
Le visionnage du film en langue russe sous-titrée est possible en très bonne définition sur You Tube[5].
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