Né à Sinope. Il est l'un des représentants les plus éminents de la Nouvelle Comédie. Bien qu'il ait composé et fait jouer la plupart de ses pièces à Athènes, il mena une vie errante et mourut à Smyrne. Il fut couronné au moins trois fois aux Lénéennes[1].
Il avait composé une centaine de comédies, dont il ne nous reste que de courts fragments, publiés dans les Fragmenta Comicorum Graecorum d'Augustus Meineke au XIXesiècle, dans les Comicorum Atticorum fragmenta de Theodor Kock (1884) et dans le volume 5 des PCG (1986). Plusieurs ont été imitées par Plaute, notamment dans la Casina (inspirée des Klèroumenoi) et le Rudens ainsi que dans l’Asinaria (inspirée de l’Onagros), les Commorientes (adaptation perdue des Synapothnèskontes) et probablement la Vidularia (qui paraît reposer sur la Schedia / Le Radeau), et par Térence dans les Adelphes (qui réutilisent une scène des Synapothnèskontes).
Ἄγνοια Agnoia («L'Ignorance», peut-être de Calliadès)
Ἀδελφοί Adelphoi («Les Frères»)
Αἱρησιτείχης Airèsiteichès («Le Preneur de Remparts»)[2],[3]
Ἀλείπτρια Aleiptria («La Masseuse»)
Ἄμαστρις ἢ Ἀθηναῖος Amastris ou Athènaios («Amastris ou L’Athénien»)