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philosophe portugais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Diogo Sardinha, né à Lisbonne en 1971[1], est un philosophe portugais.
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Après des études à l’Université de Lisbonne[2], il a soutenu son doctorat à l'Université Paris-Nanterre sous la direction d'Étienne Balibar[3] et son habilitation à l'Université Paris-VIII à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)[4].
Il a été président du Collège international de philosophie et le seul non-français à avoir occupé ce poste depuis la fondation du Collège par Derrida, en 1983. Il y a également dirigé le programme de recherches « Violence et politique »[5]. Chercheur invité au département de philosophie de l'Université pontificale catholique de São Paulo en 2006[6], à l'Institut de philosophie de l'Université libre de Berlin en 2007 et 2008[2] et à l’Université de Columbia à New York en 2013[7].
Le 17 octobre 2014, au moment de la crise financière du Collège international de philosophie, Diogo Sardinha signe une tribune dans Le Nouvel Obs pour attirer l’attention sur le « danger de mort » qui menace alors cette institution. Il annonce le lancement d’une « mobilisation publique et internationale pour défendre l'existence du Collège », accompagnée d’une pétition [8].
Cette tribune fut remarquée à l’étranger. En Allemagne, la Deutschlandfunk Kultur annonce que « le Président du Collège, le philosophe Diogo Sardinha, craint de devoir fermer l’institution en novembre, puisque le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a supprimé sans justification la subvention annuelle de 240.000 euros. Sur Deutschlandradio Kultur il a demandé la pérennisation du financement et déclaré: “Le Collège avait des relations partout dans le monde et, depuis le départ, le soutien de philosophes allemands – dont Albrecht Wellmer ou Ernst Tugendhat. Nos liens avec l’Allemagne sont très solides.” » [9]
Au Royaume Uni, le Times Higher Education explique que « le président du Collège, Diogo Sardinha, et l’assemblée collégiale de 50 directeurs de programme (35 en France et 15 dans d’autres pays) ont lancé un appel-pétition international pour sauver le travail de cette institution unique. Il a appelé le président français François Hollande à honorer les engagements initiaux qui ont fondé le Collège et ainsi à assurer la présence de la pensée critique dans la vie publique française. » [10]
Diffusée en dix-neuf langues, la pétition « Sauvons l’espace civique du Collège international de philosophie, pour le droit à la philosophie pour tous ! » a enfin reçu une réponse favorable de la part de la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem [11].
Diogo Sardinha a aussi présenté le Collège international de philosophie dans des médias d’autres pays [12],[13]. Par ailleurs, il signe des tribunes sur des sujets d’actualité politique en France [14] et au Portugal [15].
En 2013, le philosophe Alain Brossat a critiqué l’interprétation par Diogo Sardinha de l’œuvre de Michel Foucault dans son livre Ordre et temps dans la philosophie de Foucault (2011) [16]. Diogo Sardinha lui répond dans un texte intitulé « Le livre imaginaire, ou comment oublier une leçon de Foucault » [17], puis paraît la traduction du livre en espagnol [18], présentée comme « un grand événement qui élargit nos formes de compréhension du travail de Michel Foucault, vers un horizon herméneutique novateur, puissant, questionnant et polémique. » [19]
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