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personnalité politique néo-zélandaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Francis Dillon Bell, dit Dillon Bell, né le , peut-être à Bordeaux, et mort le , est un homme politique néo-zélandais. Il est le troisième ministre des Finances de la Nouvelle-Zélande, puis le troisième président de la Chambre des représentants.
Dillon Bell | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande | |
– (4 ans) |
|
Monarque | Victoria |
Gouverneur | George Grey, George Bowen |
Prédécesseur | David Monro |
Successeur | William Fitzherbert |
Ministre des Finances | |
– (1849 ans) |
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Premier ministre | Henry Sewell |
Prédécesseur | Alexander Shepherd (en) |
Successeur | Charles Brown (en) |
Ministre des Affaires indigènes | |
– (1 an, 2 mois et 24 jours) |
|
Premier ministre | Alfred Domett |
Prédécesseur | Walter Mantell (en) |
Successeur | William Fox |
Agent-général de Nouvelle-Zélande au Royaume-Uni | |
– (10 ans et 9 mois) |
|
Prédécesseur | Julius Vogel |
Successeur | Westby Perceval (en) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Shag Valley |
Enfants | Francis Bell |
Entourage | Edward Gibbon Wakefield (grand-cousin), William H.D. Bell (petit-fils) |
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Francis Dillon est né le 8 octobre 1822, peut-être à Bordeaux où son père, marchand est le consul britannique. Éduqué à domicile par des tuteurs, il parle aussi bien le français que l'anglais. En 1839, Edward Gibbon Wakefield, le cousin de son père, l'emploie comme employé de bureau à la Compagnie de Nouvelle-Zélande à Londres. C'est ensuite également Edward Wakefield qui le persuade d'émigrer en Nouvelle-Zélande pour travailler pour la compagnie à Nelson ; il s'y installe à la fin de l'année 1843. En 1849 il épouse la fille d'un marchand juif, par une cérémonie civile car il est anglican et l'église locale refuse de célébrer leur union[1].
La Compagnie disparaît en 1850 et le gouverneur colonial George Grey le nomme à la commission aux terres publiques puis, l'année suivante, au Conseil législatif de Nouvelle-Zélande. En 1854 il est nommé au Conseil exécutif de la colonie, mais démissionne après seulement quelques jours pour se consacrer à son épouse malade. En 1855 il est élu député de la Hutt à la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande, et en mai 1856, il est le ministre des Finances du tout premier gouvernement responsable de la colonie, dirigé par Henry Sewell mais qui dure moins de deux semaines[1],[2].
Il démissionne du Parlement en octobre et s'établit dans l'Otago comme fermier ovin. En 1860 il retrouve un siège à la Chambre des représentants. Parlant couramment le maori depuis ses années passées comme agent de la Compagnie de Nouvelle-Zélande négociant des achats de terres maories, il accepte le poste de ministre des Affaires indigènes dans le gouvernement d'Alfred Domett d'août 1862 à octobre 1863. Son rôle y est limité, car les relations avec les Maoris sont à cette date un domaine réservé au gouverneur colonial. Il conseille au gouverneur George Grey de restituer des terres à la tribu Te Ati Awa du chef Wiremu Kīngi (en), mais approuve aussi l'invasion du Waikato (en) décidée par le gouverneur durant les guerres maories[1],[2].
Ministre sans portefeuille dans le gouvernement de William Fox de 1869 à 1871, il est ensuite élu président de la Chambre des représentants. Il est fait chevalier en 1873. Il ne se re-présente pas aux élections législatives de 1875 mais siège au Conseil législatif de 1877 à 1882. En 1880 il prépare avec William Fox un rapport pour le gouvernement au sujet de demandes maories de restitutions de terres confisquées pendant les guerres maories ; son rapport est largement favorable aux Maoris[1],[2].
En octobre 1880 il est nommé agent-général (représentant) de la Nouvelle-Zélande à Londres, succédant à Julius Vogel. À cette fonction, il « contribue à obtenir des prêts » pour le développement de la colonie, « fait passer des entretiens à des candidats pour de hautes fonctions en Nouvelle-Zélande, négocie les services de bateaux à vapeur » reliant le Royaume-Uni et la colonie et « administre les politiques d'immigration » de la Nouvelle-Zélande en matière de recrutement de colons britanniques. Il prend part également aux négociations entre le Royaume-Uni et la France concernant l'expansionnisme colonial français dans le Pacifique sud, afin de répondre aux inquiétudes du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande quant à la présence française en Nouvelle-Calédonie et aux Nouvelles-Hébrides. Il est fait chevalier commandeur de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en 1881, puis compagnon de l'ordre du Bain en 1886. Pour son rôle dans la participation de la Nouvelle-Zélande à l'Exposition universelle de Paris de 1889, il est par ailleurs fait commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur par la France[1],[2].
Dillon Bell quitte sa fonction d'agent-général en 1891. Il retourne en Nouvelle-Zélande en 1896 et y meurt à son domicile rural près de Palmerston deux ans plus tard. Son fils Francis Bell devient Premier ministre de Nouvelle-Zélande en 1925[1].
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