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Digital Surf est la société éditrice du logiciel d'analyse des surfaces microscopiques Mountains.
Digital Surf | |
Création | 14 novembre 1989 |
---|---|
Fondateurs | Christophe Mignot |
Forme juridique | SARL |
Slogan | Surface Intelligence |
Siège social | Besançon France |
Direction | Christophe Mignot (Gérant), François Blateyron (Directeur de la Recherche) |
Activité | Métrologie des Surfaces |
Produits | Logiciels d'analyse du relief en 3D pour les profilomètres, les microscopes électroniques à balayage, les microscopes à force atomique. |
Filiales | Image Metrology A/S |
Effectif | 52 personnes[1] |
Site web | www.digitalsurf.com |
Chiffre d'affaires | 4 245 100 € au 30 juin 2019 [2] |
Résultat net | 405 900 € au 30 juin 2019[2] |
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Mountains est vendu par Digital Surf (produits MountainsMap, MountainsSEM, MountainsSPIP), mais surtout diffusé par une cinquantaine de fabricants internationaux de profilomètres et de microscopes dans le monde sous leur propre marque[3],[4],[5],[6],[7],[8].
Digital Surf est fondée en 1989 à Besançon. L'entreprise collabore avec le Laboratoire de Métrologie des Interfaces Techniques de l'Université de Besançon (FEMTO-ST), ce qui lui permet de proposer assez vite une gamme de profilomètres tridimensionnels mécaniques et optiques. Les deux premiers instruments sont livrés en 1990 à Renault et L'Oréal. En 2009, Digital Surf et le Laboratoire national de métrologie et d'essais mettent au point ensemble un instrument de précision absolue nanométrique destiné à raccorder les étalons de rugosité utilisés sur le sol français[9].
En 1992, Digital Surf, bien que positionnée sur les instruments complets, accepte de fournir certains de ses propres composants logiciels à un autre fabricant, la société anglaise Taylor Hobson : ce sera la naissance des produits TalyMap (version Macintosh et MS-DOS pour commencer), puis TalyProfile (MS-DOS).
Digital Surf élabore avec Renault un appareil portable à caméras pour la mesure objective de la qualité des peintures, le VisioPaint. L'appareil, qui évalue la profondeur (« DOI ») de la peinture et sa tension (contrôle de la « peau d'orange ») équipera toutes les chaînes de peinture de Renault et de ses sous-traitants dans le monde[10].
À partir de 1996, Digital Surf fusionne l'ensemble des fonctionnalités de ses logiciels pour Macintosh (DigiSurface) et pour MS-DOS (DigiProfil) dans une nouvelle plate-forme sous Windows 95. Ce sera le début de "Mountains", qui suivra les évolutions de Windows année après année [11].
L'arrivée d'une offre sur Windows permet à Digital Surf d'accentuer son virage des instruments vers les composants. Elle lui permet de devenir en quelques années le fournisseur de plusieurs fabricants connus d'instruments dans différents pays (KLA-Tencor, Agilent Technologies, Nikon, Zeiss, ou Leica Microsystems), ce qui a pour effet secondaire de réorienter l'entreprise vers l'export[12],[13],[14],[11].
En parallèle, Digital Surf devient un contributeur à la mise en place de nouvelles normes d'état de surface, en représentant notamment la France auprès de l'ISO pour la mise au point de la nouvelle norme internationale ISO 25178 dont le but est d'étendre au 3D les paramètres d'état de surface 2D utilisés par toute l'industrie mécanique depuis des décennies[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22],[7].
En 2004, l'entreprise devient l'un des 6 membres industriels fondateurs du Pôle des Microtechniques, un Pôle de compétitivité qui regroupe en 2010, 106 adhérents dont 72 entreprises[23].
En 2006, Digital Surf participe à la fondation et héberge l'antenne Franc-Comtoise de Réseau Entreprendre, une association reconnue d'utilité publique d'aide à la création d'entreprise[24][source insuffisante].
Après une tentative infructueuse d'essaimage de l'activité instruments en perte de vitesse, l'entreprise prend un virage historique :
En , Digital Surf absorbe l'entreprise danoise Image Metrology, spécialiste du logiciel d'analyse d'images pour les Microscopes à Force Atomique. Le logiciel "SPIP" (acronyme de "Scanning Probe Image Processor") développé par Image Metrology est intégré à la plateforme Mountains de Digital Surf à partir de la version 8.0. A la suite de cette fusion, la version de Mountains dédiée aux Microscopes à Force Atomiques prend le nom de MountainsSPIP[25],[26].
Avec la version 7 de Mountains, Digital Surf se lance sur le marché des Microscopes Electroniques à Balayage (MEB) et se fixe pour mission de "faire passer leurs images du 2D noir et blanc au 3D couleur"[27]. Grâce à cette nouvelle version de Mountains, Digital Surf signe en 2017 des accords avec les principaux fabricants de microscopes électroniques (JEOL[28], Hitachi[29], Thermo Fisher Scientific[30] Zeiss...) pour son produit MountainsSEM[31]. Les images du logiciel MountainsSEM font la première page de la revue américaine Microscopy Today de la Société Américaine de Microscopie en [32].
L'entreprise propose une gamme de logiciels d'analyse des surfaces microscopiques dont le cœur est l'analyse de la topographie, ou étude du relief dans un espace rectangulaire. La gamme est organisée par famille d'instruments :
Le logiciel Mountains est diffusé principalement par les fabricants de ces instruments, qui l'intègrent en tant que sous-ensemble OEM [35],[34].
Le succès de Digital Surf au niveau mondial s'explique par le grand nombre d'activités industrielles ou d'objets utilisés chaque jour exigent une maîtrise parfaite du relief microscopique[38],[39] :
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