Loading AI tools
unités militaires allemandes, intervenant en Afrique du Nord, de 1941 à 1943 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Deutsches Afrikakorps (en abrégé Afrikakorps, Afrika Korps, ou DAK) était le quartier général commandant les divisions allemandes de panzers dans les déserts de Libye et d'Égypte occidentale, puis en Tunisie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Peu à peu, le nom Afrikakorps engloba le QG et les unités militaires qui lui étaient rattachées.
DAK | |
Création | |
---|---|
Dissolution | mai 1943 |
Pays | Reich allemand |
Branche | Wehrmacht |
Type | Corps d'armée |
Effectif | 130 000 en 1943 |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Campagne d'Afrique du Nord |
Commandant historique | Erwin Rommel |
modifier |
Le DAK fut formé le après la décision d'envoyer un corps expéditionnaire en Libye italienne[1] pour soutenir les troupes de Mussolini. En effet, la 10e armée italienne était bloquée par la contre-offensive du VIIIe britannique, appelée opération Compass. Le corps expéditionnaire allemand était commandé par le général Erwin Rommel et avait à l'origine pour seule mission de reconquérir la Cyrénaïque et la Libye.
Le DAK fut envoyé en Libye pour soutenir l'effort des forces italiennes face aux Britanniques.
Ceci donnait un total de 45 000 hommes et de 250 chars.
En , ces divisions sont commandées par le général Cruewell. Le , alors que les Allemands lancent leur dernière grande offensive, le DAK compte 320 chars allemands et 240 chars italiens contre plus de 900 chars alliés de la 8e armée britannique.
Le , les Britanniques ne disposent plus que de 70 chars, alors que Rommel dispose toujours de 150 blindés.
Lors de l'offensive alliée d'El-Alamein du , les Alliés renforcés peuvent compter sur 1 200 chars, alors que les forces de l'Axe ne disposent plus que d'environ 500 chars allemands et italiens. Les renforts arrivant difficilement, le manque de matériel s'accompagne d'un manque de carburant, de soutien aérien et d'artillerie.
Le , le DAK ne dispose plus que de 20 chars, cela sera alors la traversée du désert jusqu'à sa capitulation en Tunisie[2].
Les unités allemandes de la Panzergruppe Afrika, devenues Panzerarmee Afrika puis Heeresgruppe Afrika furent par la suite, outre les trois précitées :
Début | fin | Grade | Commandant |
---|---|---|---|
General der Panzertruppe | Erwin Rommel | ||
Generalleutnant | Ferdinand Schaal | ||
General der Panzertruppe | Philipp Müller-Gebhard | ||
General der Panzertruppen | Ludwig Crüwell | ||
General der Panzertruppen | Walther Nehring | ||
General der Panzertruppen | Ludwig Crüwell | ||
General der Panzertruppen | Walther Nehring | ||
Generalleutnant | Fritz Bayerlein | ||
General der Panzertruppen | Gustav von Värst | ||
General der Panzertruppen | Wilhelm Ritter von Thoma (Fait prisonnier) | ||
General der Panzertruppen | Gustav Fehn | ||
General der Panzertruppen | Hans Cramer |
Quand le DAK arriva en Libye, le maréchal italien Rodolfo Graziani venait de perdre la Cyrénaïque après une tentative d'invasion de l'Égypte qui a rapidement tourné à la déroute. Rommel réussit à reconquérir le terrain perdu jusqu'à Marsah Matrouh, qui se situe à 200 km d'Alexandrie, et assiège Tobrouk à partir du . Il repousse l'opération Battleaxe du général Wavell, mais est vaincu en novembre 1941 lors de l'opération Crusader d'Auchinleck et Cunningham. Repoussé à son point de départ, il attaque à nouveau début 1942 après avoir reçu des renforts. Stoppé sur la ligne Gazala, il la contourne en , capture Tobrouk et force les Britanniques à refluer jusqu'à El-Alamein. Il tente vainement de percer en ce lieu en puis , mais doit finalement s'installer sur la défensive.
Du au , Rommel et l'Afrikakorps sont arrêtés par les Français Libres dirigés par le général Marie Pierre Koenig à Bir Hakeim. C'est le , que la bataille d'El Alamein met un terme définitif aux victoires de l'Axe en Afrique.
En , le maréchal britannique Bernard Montgomery s'empare définitivement de Tobrouk, assiégé depuis avril. En , des troupes et de l'aviation françaises font mouvement vers la Tunisie précédant les troupes américaines. Rommel remporte néanmoins la bataille de Kasserine face aux Américains du général Lloyd Fredendall. Mais les troupes américaines changèrent de chef. Le général Patton les concentra en un fer de lance qui commença à enfoncer l'Afrikakorps. Kasserine fut le dernier succès de Rommel, rappelé en Europe par Hitler, officiellement pour raisons médicales ; Rommel savait que le motif inavoué était de préserver sa réputation militaire auprès de l'opinion publique allemande[3].
La 8e armée britannique marchant d'est en ouest à travers la Libye fut rejointe par la colonne de Leclerc. Ce dernier avait lancé le l'offensive sur le Fezzan et conduit sa colonne, forte de 4 600 hommes appuyés par le groupe aérien Bretagne, à Sebha le , Mourzouq le et Tripoli le . Le , il rencontre à Ghadamès le général Delay, commandant le front est du Sud algérien. Puis, rejoint par la colonne volante détachée des Forces françaises libres du Western Desert, il participe avec la 8e armée britannique à la campagne de Tunisie. Après la bataille de Ksar Ghilane, où la Force L (L pour Leclerc) résiste à une attaque allemande et sort vainqueur, Leclerc s'empare de Gabès, puis entre à Kairouan le . Huit jours plus tard, il participe, à Tunis, au défilé de la victoire à la tête de ses troupes.
Les troupes de l'Afrikakorps, sous le commandement de von Arnim, capitulèrent le . 130 000 soldats allemands furent capturés, 18 594 sont enterrés en Égypte, Libye et Tunisie, 3 400 sont portés disparus[4]. Une partie est rassemblée dans le cimetière militaire allemand de Tobrouk.
Les Alliés retirèrent du théâtre européen les hommes de l'Afrikakorps, devenus prisonniers de guerre. Ils furent embarqués, sous bonne garde, le au cap Bon dans des navires de transport de troupes à destination des États-Unis et du Canada[3].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.