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Denise Bergon (née le à Capdenac-Gare et décédée le à Toulouse[1]) est une religieuse catholique française qui a sauvé environ quatre-vingt-quinze réfugiés juifs dont 83 enfants à Capdenac-Gare pendant la Seconde Guerre mondiale[2],[3].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Denise Marie Justine Bergon |
Nationalité | |
Activités |
Religieuse catholique, religieuse |
Ordre religieux | |
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Distinctions |
Le 13 mars 1980, l'institut Yad Vashem de Jérusalem décerne à Denise Bergon le titre de Juste parmi les nations[4].
À la demande de Jules Saliège, archevêque de Toulouse, sœur Denise Bergon, membre de la compagnie de Marie-Notre-Dame[5], abrite quatre-vingt-trois enfants juifs et onze adultes entre et au couvent Notre-Dame-de-Massip à Capdenac-Gare parmi lesquels :
La plupart ont reçu des faux papiers et un nom d'emprunt.
Au couvent Notre-Dame de Massip, une plaque a été dévoilée en 2000 : « En ce lieu, de à , quatre-vingt-trois enfants juifs ont été sauvés de la barbarie nazie par Denise Bergon et Marguerite Roques, filles de Notre-Dame, et Mlle Louise Thèbes, à la demande de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, et de Mgr de Courrèges d'Ustou »[7].
À Villefranche-de-Rouergue le , une salle de réunion de la sous-préfecture de Villefranche-de-Rouergue a été nommée salle Sœur-Denise-Bergon.
Le journaliste Jean-Pierre Denis a raconté dans Nos enfants de la guerre (éditions du Seuil, 2002) que sa mère et sa tante, juives, ont été protégées et sauvées dans un couvent de l'Aveyron par Marguerite Roques et Denise Bergon, avec l'appui de Jules Saliège[8].
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