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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Denis Lalanne, né le à Pau et mort le à Biarritz[1],[2],[3], est un écrivain et journaliste sportif français spécialisé dans le rugby à XV, le tennis et le golf.
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Denis Étienne Arnaud Lalanne |
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Natif de Pau, le béarnais Denis Lalanne grandit rue Emile-Guichenné. Ses parents partent vivre à Paris, mais le jeune Lalanne revient néanmoins sur ses terres natales pour les vacances.
Adolescent, Denis Lalanne est pensionnaire dans un établissement de Seine-et-Oise où il se lie d'amitié avec Michel Bouquet.
Après le début de la Seconde Guerre mondiale, il devient interne au Lycée Louis-Barthou de Pau, dont il est exclu en 1942 (classe de quatrième[4]). Il rejoint alors l'Institution Jeanne d'Arc de Tarbes.
À cette époque, il découvre la pratique du sport et plus particulièrement de l'athlétisme avec le maillot de la Section paloise[4]. Il joue également au rugby dans l'équipe de Maubourguet et joue un peu au tennis en compétition, en troisième série. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec André Courrèges, Etienne Lalou ou Joseph André Crampes, davantage connu sous le nom de Jacques Chancel[4].
Lalanne crédite le centre de la Section Paloise Auguste Lassalle pour lui avoir transmis la passion du rugby, à l'occasion d'un match disputé à la Haute-Plante en 1939 (place Verdun de nos jours)[5].
« Le trois-quarts centre de la Section Paloise, Auguste Lassalle, devient mon idole. Je suis fasciné par ce jeu où le ballon vole […] porté comme le Saint-Sacrement ! »
— Denis Lalanne
Peu après la fin des hostilités, en 1946, Lalanne commence sa carrière au quotidien Éclair Pyrénées. Il se spécialise peu à peu dans le journalisme sportif et devient correspondant régional du Figaro[4].
Denis Lalanne monte à Paris en 1950, d'abord au Figaro, puis à L'Équipe[4].
Il collabore au quotidien L'Équipe et signe plusieurs ouvrages sur le rugby comme Le Grand Combat du XV de France[6], retraçant l'histoire de la tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958 en Afrique du Sud, ou La peau des Springboks[6], où il évoque notamment Lucien Mias[7].
Dans le livre Rue du Bac, sous-titré Salut aux Années Blondin[6], il parle de son amitié et admiration pour son collègue écrivain et journaliste de L'Équipe, Antoine Blondin. On y retrouve les héros de la geste Blondinesque : les Boniface, Roger Nimier, Albert Vidalie et tant d'autres que l'on ne soupçonnait pas ou tout simplement ne connaissait pas.
En 1978, il assure, avec Georges de Caunes, les commentaires sportifs du match de rugby France-Écosse et des Internationaux de France de tennis avec Christian Quidet.
En 2006, son livre Le grand combat du XV de France est adapté sous forme de film documentaire par Serge Tignères et Étienne Bellan Huchery. L'œuvre, réalisée notamment grâce aux pellicules Kodachrome tournées par André Fremaux au cours de la célèbre tournée en Afrique du Sud, est diffusée en sur Canal+.
En 2008, Le livre Le grand combat du XV de France fait l'objet d'une réédition limitée à l'occasion du cinquantenaire de la tournée. L'ouvrage, ainsi que le livre Rugby français An un et le film documentaire L'âme des guerriers, tous deux signés par Serge Tignères, est inséré à un coffret en édition limitée (4 000 exemplaires) commandé par la Fédération française de rugby.
En 2011, il invente avec Jean Cormier, le Festival Singe-Germain. Un festival de rue, sportif, festif et culturel, en plein Saint-Germain-des-Prés et qui rend hommage à Antoine Blondin.
Il s'adonne également à l'écriture de romans comme Le Devoir de français[8] dont il assure l'adaptation pour la télévision[9] et Un long dimanche à la campagne.
Dans La guerre à l'envers il décrit avec sensibilité l'ambiguïté de l'Occupation dans la région paloise, la méfiance des campagnes pour la ville, les orientations parfois tragiques d'une certaine jeunesse de droite idéaliste qu'il a certainement fréquentée et les excès de l'épuration.
Denis Lalanne tient une chronique hebdomadaire à Midi olympique, sur l'actualité et le jeu.
Depuis 2012, un prix journalistique porte son nom. Fondé et organisé par Christophe Penot avec le concours de la Fédération française de tennis, le Prix Denis-Lalanne[10] récompense chaque année le meilleur article de presse écrit en langue française pendant le tournoi de Roland-Garros.
Il publie en son dernier roman Dieu ramasse les copies, ouvrage qui lui vaut d'être lauréat du prix de l'Académie française[11], prix dont il était prévu qu'il lui soit remis le [12].
Denis Lalanne meurt chez lui à Anglet[3] dans la nuit du 6 au [2]. Avant d'habiter Anglet il a longtemps occupé une maison à Bassussary sur le golf.
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