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Delphine Delamare
française source d'inspiration du personnage de madame Bovary De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Véronique Delphine Couturier, épouse Delamare, dite Delphine Delamare, née le à La Rue-Saint-Pierre (Seine-Inférieure) et morte le à Ry, est une femme française dont le suicide inspire Gustave Flaubert pour l’héroïne de son roman Madame Bovary.
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Biographie
Véronique Delphine Couturier est l’aînée d'une fratrie de cinq enfants[1]. En 1836 la famille déménage à Blainville-Crevon[2]. Le , à la Mairie de Blainville-Crevon[3], elle se marie avec l'officier de santé Eugène Delamare (Benoist-Eugène Delamare, né à Rouen le , ancien élève du médecin Achille Flaubert[4]).
Elle rencontre Narcisse-Stanislas Bottais à Ry en 1840. Ils deviendront amants[5]. De l'union avec Eugène Delamare naît une fille, Alice-Delphine, le [4]. Délaissée par ses deux amants et criblée de dettes, Delphine Delamare se suicide le à Ry par ingestion d'arsenic[6]. Son mari se suicide[7] dans la même ville le de l'année suivante[4].
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Rapprochements avec Madame Bovary
Après l’échec de La Tentation de Saint Antoine, Louis Bouilhet conseille à Flaubert de prendre comme sujet un fait divers tel celui des époux Delamare[7]. Maxime Du Camp écrit également au romancier pour lui demander s'il fait des progrès sur cette histoire[8].
Le , l'écrivain et journaliste Georges Dubosc publie un article (« La véritable Madame Bovary ») dans le Journal de Rouen[9] dans lequel il est le premier à faire le rapprochement entre Delphine Delamare et Madame Bovary[10]. Depuis, elle est tenue pour le modèle probable de Gustave Flaubert, alors que celui-ci présentait son roman comme « une histoire totalement inventée », et son personnage comme « une pure invention »[6].
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Représentation dans les arts
Résumé
Contexte


La mère du docteur Raoul Brunon, fondateur du musée Flaubert et d'histoire de la médecine et auteur d'un ouvrage sur Madame Bovary[Note 1], croit la reconnaître dans Rigolette attendant le retour de Germain, un tableau du peintre Joseph-Désiré Court (portraitiste de la famille Flaubert)[10]. Depuis, ce tableau, qui illustre un épisode des Mystères de Paris d'Eugène Sue, est fréquemment utilisé pour représenter Madame Bovary[1].
Raoul Brunon estime qu'il existe « un autre portrait de cette même jeune femme en costume de bal masqué », également de Joseph-Désiré Court, intitulé Vénitienne au bal masqué[10].
Les demandes de photographies de l'œuvre au musée des Beaux-Arts de Rouen démontrent un intérêt pour ces figures, en particulier pour Rigolette[10]. Ce tableau de Madame Bovary apparaît ensuite dans L'Illustration d'août 1930 puis, en 1936, dans la collection « Classique Larousse » [10]. En 1944, dans Flaubert et Madame Bovary de René Dumesnil, les deux portraits apparaissent ensemble suivi d'une légende sans équivoque statuant : « Deux portraits de jeune femme, par Court (Delphine Delamare, Mme Bovary) »[10].
Fernand Guey, conservateur du musée des Beaux-Arts, évoque quant à lui une « fable concernant les tableaux de Court et Madame Bovary »[10]. Rigolette figure dans l'Album Flaubert de la collection la Pléiade (1972)[10]. La couverture d'une nouvelle parution de Madame Bovary, en , dans une édition de poche (« Folio »), contribue, par son rayonnement, à maintenir ce point de vue[10].
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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