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ancien département français en Algérie (1848-1962) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le département d'Oran est un département français d'Algérie qui existe entre 1848 et 1962.
Statut | Département français d'Algérie |
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Chef-lieu | Oran |
Population | 851 190 hab. (1954) |
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Superficie |
67 262 km2 (avant 1957) 16 438 km2 (après 1957) |
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9 décembre 1848 | Création |
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10 janvier 1957 | Fin de l'administration sur les Territoires du Sud |
20 mai 1957 | Réorganisation et division |
17 août 1958 | Séparation du département de Saïda |
1962 | Indépendance de l'Algérie |
1968 | Transformation en wilaya |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Considérée comme une province française, l'Algérie est départementalisée le . Les départements créés à cette date étaient la zone civile des trois provinces[1] correspondant aux beyliks de l'État d'Alger récemment conquis. Par conséquent, la ville d'Oran fut faite préfecture du département portant son nom, couvrant alors l'ouest de l'Algérie[2], laissant à l'est le département d'Alger, lui-même à l'ouest de celui de Constantine.
Les provinces d'Algérie sont totalement départementalisées au début de la IIIe République ; le département d'Oran couvrait alors environ 116 000 km2[3]. Il est divisé en plusieurs arrondissements au fil des ans, avec la création de sous-préfectures : Mascara, Mostaganem et Tlemcen ; auxquels se rajoutent Sidi-bel-Abbès en 1875 et Tiaret en 1939.
Le département comportait encore à la fin du XIXe siècle un important territoire de commandement sous administration militaire, sur les hauts plateaux et aux frontières du Maroc. Lors de l'organisation des Territoires du Sud en 1905, le département est amputé à leur profit d'une grande partie du secteur des hauts-plateaux du Sud-Oranais et réduit à 67 262 km2, ce qui explique que le département d'Oran se limitait à ce qui est aujourd'hui le nord-ouest de l'Algérie.
L'Oranais porte le numéro de département français 92 de 1941 à 1957 puis le 9G jusqu'en 1964.
La commission administrative départementale remplaçait le Conseil Général, dissous en 1940.
Le 28 janvier 1956, une réforme administrative visant à tenir compte de la forte croissance démographique qu'avait connue le pays amputa le Département d'Oran de ses régions périphériques créant ainsi le , trois départements supplémentaires : le département de Mostaganem, le département de Tiaret et le département de Tlemcen. Une dernière modification territoriale intervint le 17 août 1958 avec la création du département de Saïda à partir des départements de Tiaret, Oran et Saoura qui rétrocéda les hauts plateaux du Sud-Oranais.
Le nouveau département d'Oran couvrait alors 16 438 km2, était peuplé de 851 190 habitants, et possédait quatre sous-préfectures : Aïn Témouchent, Perrégaux, Sidi-bel-Abbès et Telagh.
Maintenu après l'indépendance de l'Algérie dans son cadre géographique et ses fonctions administratives, tout en connaissant des réformes organiques et structurelles importantes dès août 1962[4], le département algérien d'Oran devint la Wilaya d'Oran par une ordonnance de 1968.
D'après les termes du recensement de 1954, le département d'Oran dans ses frontières d'après 1957 (incluant l'arrondissement du Telagh, qui fut temporairement rattaché à Saïda) comptait alors 851 190 habitants, dont 564 042 musulmans et 287 148 non-musulmans, soit 66,3 % de musulmans.
Ces chiffres, qui faisaient du département d'Oran le département où la population de souche européenne était la plus implantée, cachent cependant une certaine inégalité par arrondissement. En effet, dans l'arrondissement d'Oran même, les non-musulmans étaient légèrement majoritaires, cas unique dans l'ensemble de l'Algérie : Sur 402 200 habitants, 204 393 étaient non musulmans contre 197 807 musulmans, soit 50,82 % de non-musulmans.
Cette liste des communes par arrondissement du département en 1957 est issue du décret du « portant modification des limites départementales et création d'arrondissements en Algérie »[5].
Ce décret, qui organisait le nord de l'Algérie en douze départements, reflétait aussi la création des nouvelles communes de droit commun issues des communes mixtes dissoutes en 1956.
Aïn-el-Turk ; Arcole ; Arzew ; Assi-Ameur[6] ; Assi-Ben-Okba ; Assi-Bou-Nif ; Bou-Sfer ; Bou-Tlelis ; El Ançor ; Fleurus[7] ; Kleber ; La Senia ; Legrand ; Mangin ; Mers el-Kébir ; Misserghin ; Oran ; Renan ; Saint-Cloud ; Sainte-Barbe-du-Tlelat ; Sainte-Léonie ; Saint-Leu ; Saint-Louis ; Sidi-Chami ; Tafaraoui ; Valmy.
Ahl-el-Aid ; Aïn-Cheurfa ; Alahnia ; Beni-N'Cigh ; Borgias ; El-Gada ; El-Ksar ; Ferraga ; Ferraguig ; Jean-Mermoz ; Khrouf ; Maréchal-Leclerc ; Mocta Douz ; Nouvion ; Oggaz ; Ouled-Said ; Perrégaux ; Port-aux-Poules ; Saint-Denis-du-Sig ; Saint-Lucien ; Sedjerara ; Sidi-Ali-Cherif ; Telilat ; Tenazet.
Aïn-el-Arba ; Aïn-Khial ; Aïn-Témouchent ; Aoubellil ; De Malherbe ; Er-Rahel ; Gaston-Doumergue[8] ; Guiard ; Hammam-Bou-Hadjar ; Laferrière ; Lourmel ; Oued-Berkèches[8] ; Oued-Sebbah ; Rio-Salado ; Saint-Maur ; Trois-Marabouts ; Turgot.
Amarnas ; Baudens ; Bedrabine ; Bonnier ; Boudjebaa ; Boukhanefis ; Chanzy ; Chetouane ; Deligny ; Descartes ; Détrie ; Lamtar ; Les Trembles ; Mercier-Lacombe ; Messer ; Oued-Imbert ; Oued-Mebtouh[9] ; Oued-Sefioun ; Palissy ; Parmentier ; Prudon ; Sfisef ; Sidi-Bel-Abbès ; Sidi-Daho-des-Zair ; Sidi-Yacoub ; Tabia ; Tassin ; Telioum ; Tenira ; Tessala ; Tilmouni.
Bedeau ; Bossuet ; El-Gor ; Magenta ; Maïder ; Marhoum; Messoulane ; Mouilah ; Rochambeau ; Slissen ; Tadjemout ; Taourira ; Tefessour ; Telagh ; Tirman ; Zegla.
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