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Cry Freedom

film sorti en 1987 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Cry Freedom
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Cry Freedom : Le Cri de la liberté ou Le Cri de la liberté au Québec (Cry Freedom) est un film britannique réalisé par Richard Attenborough et sorti en 1987.

Faits en bref Titre québécois, Titre original ...

Tourné à Mombasa, au Kenya, en Angleterre et au Zimbabwe, le film retrace le meurtre de l'activiste sud-africain Steve Biko et l'enquête entreprise par le journaliste Donald Woods. Il s'inspire de deux ouvrages de ce dernier, Biko et Asking for Trouble.

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Synopsis

En Afrique du Sud, peu avant les émeutes de Soweto, Donald Woods  journaliste blanc  est habitué à répercuter les informations officielles du gouvernement sans aller sur le terrain. Un jour, il fait la connaissance de Steve Biko, un militant noir qui se consacre à la lutte anti-apartheid. Celui-ci lui ouvre les yeux sur la situation réelle de la population noire, qui n'a aucun accès aux médias. Steve emmène le journaliste dans des quartiers/bidonvilles réservés aux Noirs. Sur place, Donald Woods se rend compte à quel point la population noire souffre. Woods et Biko coopèrent contre l'inégalité des Noirs en publiant des articles, leur relation s'améliore et ils deviennent de vrais amis. Après le meurtre de Biko et ayant tenté de dévoiler la situation inéquitable, Woods et sa famille doivent quitter le pays afin d'assurer leur sécurité. Puis Woods publie un article sur l'histoire de Steve Biko et ses idées, pour les faire connaître au monde entier.

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Fiche technique

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Distribution

Production

Résumé
Contexte

Développement

Cry Freedom s'inspire de l'histoire vraie de Steve Biko, leader du Mouvement de la conscience noire sud-africain, qui s'efforce de sensibiliser le public aux injustices de l'apartheid, et de Donald Woods, rédacteur en chef progressiste blanc du Daily Dispatch.

En 1972, Biko fut l'un des fondateurs de la Convention du peuple noir, travaillant sur des projets d'amélioration sociale autour de Durban[1]. La Convention du peuple noir regroupait près de 70 groupes et associations, tels que le Mouvement des étudiants sud-africains (SASM), qui joua un rôle important dans les soulèvements de 1976, et le Projet des travailleurs noirs dont les droits n'étaient pas reconnus sous le régime de l'apartheid[1].

Par ses activités politiques, Biko attira l'attention du gouvernement sud-africain, qui l'harcelait, l'arrêtait et le détenait à maintes reprises. Ce qui abouti à son « interdiction » en 1973, soit de limiter ses intéractions verbales à plus d'une personne à la fois. Biko est finalement arrêté puis tué lors de détention par la police sud-africaine (SAP).

Les circonstances de la mort de Biko, fait de lui un martyr et un symbole de la résistance noire [1] et suscitent la colère du monde entier.

En conséquence, le gouvernement sud-africain « interdit » un certain nombre de personnes (dont Donald Woods) et d'organisations, en particulier celles  liées à Biko[1].

Ce qui débouche, au Conseil de sécurité des Nations unies par les résolutions 417 (31 octobre 1977) et 418 (4 novembre 1977), cette dernière imposant un embargo sur les ventes d'armes à destination de l'Afrique du Sud[1].

Après une période de harcèlement systématique de sa famille par les autorités, et craignant pour sa vie[2], Woods fui le pays après avoir été assigné à résidence par le gouvernement sud-africain[3]. Woods écrit ensuite un livre en 1978 intitulé Biko (1978), exposant la complicité de la police dans sa mort. Ce livre, ainsi que l'autobiographie de Woods Asking For Trouble (1983), tous deux publiés au Royaume-Uni, sont devenus la base du film. Le scénario est écrit par John Briley, qui avait déjà collaboré avec Richard Attenborough pour Gandhi (1982)[4].

Tournage

Le tournage a lieu de juillet à octobre 1986. Il se déroule au Zimbabwe (Harare, Chitungwiza, Avondale, Bulawayo, Shurugwi, Gweru, Mutare, ...), au Kenya (Mombasa) et en Angleterre (Hippodrome de Sandown Park à Esher, studios de Shepperton)[5].

Les scènes extérieures furent tournées au Zimbabwe, de même qu'environ 70 % des plans intérieurs. Les autres plans ont été tournés en Angleterre. Le tournage principal s'est déroulé principalement à Harare, au Zimbabwe, en raison de la situation politique tendue en Afrique du Sud au moment du tournage[3].

Le film comprend une représentation du soulèvement et du massacre de Soweto, survenus le 16 juin 1976. Des tirs aveugles de la police ont tué et blessé des centaines d'écoliers noirs africains lors d'une manifestation majoritairement pacifique[6].

Musique

La bande originale du film est sortie chez MCA Records le 25 octobre 1990. Elle comprend des chansons composées par les musiciens chevronnés George Fenton, Jonas Gwangwa et Thuli Dumakude. Comprise dans la liste des titres, l'hymne « Nkosi Sikelel' iAfrika » chanté lors des funérailles de Biko.

Une version live de « Biko » de Peter Gabriel, chanson de 1980, a été diffusée pour la promotion du film ; bien que la chanson ne figurait pas sur la bande originale du film, des extraits ont été utilisés dans le clip[2].

La chanson-titre a été nommée pour le Grammy Award de la meilleure chanson écrite pour un média visuel lors de la 31e cérémonie des Grammy Awards, mais a perdu face à « Two Hearts » du film Buster, interprétée par Phil Collins[7].

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Accueil

Les autorités sud-africaines du régime d'apartheid ont interdit le film en 1988 pour raison de sécurité car selon les propos du ministre de l'information et de la radiodiffusion, Stoffel van der Merwe, "la projection de ce film risquait d'attiser des sentiments néfastes pour les relations inter-raciales et pourrait même conduire à des actes de violence"[8].

Accolades[Quoi ?]

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Commentaires

L'épilogue du film fait défiler une longue liste d'activistes anti-apartheid (dont Steve Biko) morts en prison dans des circonstances suspectes malgré les versions officielles. La liste s'arrête avant la sortie du film, puisqu'en 1987 le gouvernement d'apartheid arrête de publier les versions officielles pour les morts en détention.

Notes et références

Annexes

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