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Convention internationale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Convention pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée[1], intitulée à l'origine Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution, et souvent simplement appelée la Convention de Barcelone, est une convention régionale adoptée en 1976 pour prévenir et réduire la pollution marine par les navires, les aéronefs et les sources terrestres en mer Méditerranée. Cela inclut les décharges, les eaux de ruissellement et les rejets d'effluents liquides. Les signataires acceptent de coopérer pour réduire la pollution et de protéger et d'améliorer le milieu marin de la mer Méditerranée, grâce à la surveillance et à la recherche scientifique. La convention a été adoptée le et amendée le
La Convention de Barcelone et ses protocoles constituent le cadre juridique du Plan d'action pour la Méditerranée (approuvé en 1975), élaboré dans le cadre du Programme pour les mers régionales du Programme des Nations unies pour l'environnement[2].
Composantes du Plan d'action pour la Méditerranée : Les composantes confèrent de la force à l’ensemble du système du PAM – Convention de Barcelone. Cette configuration permet au système d’acquérir et de développer des compétences essentielles pour l’exécution de la Convention, notamment en s’appuyant sur les mandats spécifiques des Centres d’activités régionales (CAR), tout en partageant une orientation et un idéal communs. Ces composantes sont :
Le Programme coordonné de surveillance continue et de recherche en matière de pollution dans la Méditerranée (MED POL) basé à l’Unité de coordination à Athènes (Grèce).
Le Centre régional méditerranéen pour l’intervention d’urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC), basé à La Valette (Malte).
Le Centre d’activités régionales Plan Bleu (CAR/PB), basé à Marseille (France).
Le Centre d’activités régionales du Programme d’actions prioritaires (CAR/PAP), basé à Split (Croatie).
Le Centre d’activités régionales pour les Aires spécialement protégées (CAR/ASP), basé à Tunis (Tunisie)
Le Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables (CAR/CPD), basé à Barcelone (Espagne).
Le Centre d’activités régionales pour l’information et la communication (CAR/INFO)[3], basé à Rome (Italie).
L'objectif clé de la convention est de "réduire la pollution en mer Méditerranée et de protéger et d'améliorer l'environnement marin de la zone, contribuant ainsi à son développement durable". Pour ce faire, un certain nombre d'objectifs et d'engagements ont été définis :
La Convention est également à l'origine des Aire spécialement protégée d'importance méditerranéenne, label spécifique pour les Aires Marines Protégées de Méditerranée.
Les membres sont convenus de prendre des mesures spécifiques :
À l'origine, quatorze États et les Communautés européennes avaient signé la Convention adoptée en 1976. Elle est entrée en vigueur le . Les amendements adoptés en 1995 doivent encore être ratifiés par la Bosnie-Herzégovine. Les parties sont tous des pays ayant un littoral méditerranéen ainsi que l'Union européenne. Les ONG ayant un intérêt déclaré et les gouvernements tiers ont le statut d'observateur.
La convention est applicable pour toutes les pollutions de l'eau de la « zone de la mer Méditerranée ». Ceci est défini comme « les eaux maritimes de la Méditerranée en tant que telles, avec tous leurs golfes et leurs mers tributaires, délimités à l'ouest par le détroit de Gibraltar et à l'est par le Détroit des Dardanelles ». Les parties sont autorisées à étendre l'application de la convention aux zones côtières situées sur leur propre territoire[2].
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