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recueil de nouvelles de Jack London De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Contes des mers du sud (titre original en anglais : South Sea Tales) est un recueil de huit nouvelles de Jack London paru en 1911.
Contes des mers du sud | |
Auteur | Jack London |
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Pays | États-Unis |
Genre | Recueil de nouvelles Aventure |
Version originale | |
Langue | Anglais |
Titre | South Sea Tales |
Éditeur | The Macmillan Co |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | 1911 |
Version française | |
Traducteur | Paul Gruyer et Louis Postif |
Éditeur | Hachette |
Collection | Les Meilleurs romans étrangers |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1931 |
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En , Jack London part en croisière dans l'Océan Pacifique. Ces deux années passées dans les archipels lui fourniront la trame de nombreuses nouvelles réunies dans quatre recueils :
L'édition publiée chez The Macmillan Co en comprend huit nouvelles[1] :
La nouvelle est publiée initialement en Grande Bretagne dans le Bournemouth Visitors' Directory en décembre 1907 sous le titre The Mission of John Starhurst, puis aux États-Unis dans le Sunset Magazine en avant d'être reprise dans le recueil Contes des mers du sud en .
« Dans les îles Fidji, lorsqu'une dent [de cachalot] comme celle-là apparaît quelque part, généralement, il arrive des choses. Car telle est la vertu de la dent de cachalot : celui qui l'accepte ne peut refuser la demande qui est susceptible d'accompagner ou de suivre le don[2].»
Parti porter la bonne parole au Buli de Gatoka, un chef redoutable, John Starhurst, le missionnaire, ne sait pas qu'il est suivi par Erirola, qui emporte avec lui une dent de cachalot. Chez « les mangeurs d'hommes aux cheveux crépus », quel sera le marché ?...
La nouvelle est publiée initialement dans le périodique The Columbian Magazine en , avant d'être reprise dans le recueil Contes des mers du sud en .
Elle est publiée en français pour la première fois dans le Masque en .
La nouvelle est publiée initialement dans le London Magazine en , avant d'être reprise dans le recueil Contes des mers du sud en .
Elle est publiée en français pour la première fois dans Vu en 1929, puis parue sous le titre Mon frère Otoo dans l'Almanach Vermot en .
Entre Rangiroa et Papeete, la Petite Jeanne, une goélette, est désintégrée par un cyclone. Les seuls survivants du naufrage sont Charley, un négociant en perles, et Otoo, un canaque surnommé le païen noir par le capitaine. Après cette épreuve, « ils accomplissent la cérémonie de l'échange des noms. Dans les mers du Sud, une telle cérémonie lie deux hommes de manière plus indissoluble que deux frères de sang »[2].
Ce compagnonnage s'achèvera dans les eaux de l'archipel des Salomon, infestées de requins...« La gueule d'un cyclone nous a unis, et la gueule d'un requin nous a séparés, avec dans l'intervalle dix-sept années d'une camaraderie dont j'ose affirmer qu'il n'y en a jamais eu de semblable entre deux hommes, dont l'un avait la peau brune et l'autre la peau blanche »[2].
La nouvelle est publiée initialement dans le périodique The Black Cat (en) en , avant d'être reprise dans le recueil Contes des mers du sud en .
Le récit est publié en français dans Gringoire en .
La nouvelle est publiée initialement dans The Century Magazine en , avant d'être reprise dans le recueil Contes des mers du sud en .
La nouvelle est publiée en français dans la Revue universelle du .
Au large de l'Île Pitcairn, le capitaine Davenport embarque comme pilote un certain McCoy, arrière petit-fils du McCoy de la Bounty. La cargaison de blé de son bateau brûle depuis quinze jours et il voudrait « pouvoir l'échouer ou le saborder, et sauver la coque »[2]. Pour cela, il faut une belle plage dans un lagon avec une passe... Avec bienveillance, tout le contraire de son ancêtre, McCoy va guider la goélette dans « l'Archipel périlleux », pour l'échouer à Fakarava, sauvant l'équipage.
En , en escale sur l'atoll de Lord Howe (ou Ontong Java), on présente à Jack London un Mélanésien condamné « pour une litanie de crimes à vous glacer le sang »[3]. Suivra la nouvelle intitulée Mauki, inspirée par ce personnage.
La nouvelle est publiée initialement aux États-Unis dans le Hampton’s Magazine en avant d'être reprise dans le recueil Contes des mers du sud en .
La nouvelle est publiée en français pour la première fois dans le Masque, n° 1, périodique du .
Enlevé, réduit en esclavage, échangé contre du tabac, rien ne sera épargné à Mauki. Après de multiples évasions, de retour à Malaita, il se proclame « chef de tous les villages » et pourra payer en souverains d'or à la compagnie des savons Moongleam les huit ans et demi de travail qu'il lui devait.
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