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Conseil régional d'Auvergne
assemblée délibérante de la région Auvergne jusqu'en décembre 2015 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le conseil régional d'Auvergne est l'assemblée délibérante de la région française d'Auvergne jusqu'au , à la suite de l'incorporation de la région avec Rhône-Alpes afin de former la nouvelle région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
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Il comprend 47 membres (11 pour l'Allier, 5 pour le Cantal, 8 pour la Haute-Loire et 23 pour le Puy-de-Dôme) et siège jusqu’à sa disparition à l'hôtel de région à Clermont-Ferrand.
Son dernier président est René Souchon (PS), élu le .
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Siège
Résumé
Contexte
Le siège du Conseil régional était d'abord localisé à Chamalières dans le quartier du carrefour Europe, au 13-15 Avenue de Fontmaure.
Le Conseil régional a déménagé entre mars et avril 2014[1] au 59, boulevard Léon-Jouhaux à Montferrand. Les différents services ont été regroupés dans un seul bâtiment basse consommation[2] construit à proximité du musée d'art Roger-Quilliot, à l'emplacement d'une ancienne enseigne de bricolage. Auparavant, le Conseil régional louait des locaux à Chamalières (Europe) et à Clermont-Ferrand (place Delille).
La dépense finale nécessaire à sa construction, une fois le remboursement de TVA effectué, est de 68 millions d'euros TTC (dont 49 millions d'euros pour les seuls travaux de construction). Les agents du Conseil régional (400 personnes) se sont installés en avril-mai 2014[3].
Atelier 4 en est le maître d'œuvre[4].
La fusion avec la région Rhône-Alpes et le rattachement des services et fonctions à la métropole de Lyon a entrainé la désertion du bâtiment dont l'utilité a été remise en cause quelques jours seulement après son inauguration[5] dont le coût global avait tout de même coûté à la région d'Auvergne plus de 80 millions d'euros. Après de longues polémiques sur la possibilité de le vendre ou de le conserver pour y accueillir des sessions parlementaires[6], le bâtiment a été finalement sous-loué à des startups spécialisées dans les activités digitales, à des services de la métropole de Clermont-Ferrand dont le GIP Quartier numérique[7] avec des gestions budgétaires régulièrement épinglés par la Cour des Comptes.
Son inauguration a eu lieu le 21 juin 2014[8].
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Présidents du conseil régional
Le conseil régional d'Auvergne a connu six présidents[9],[10] :
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Composition
Résumé
Contexte
1986-1992
1992-1998
1998-2004
2004-2010
La campagne pour les régionales commence par la réflexion du président sortant, Valéry Giscard d'Estaing, qui hésite à faire le « mandat de trop ». En face, l'opposition socialiste opte pour Pierre-Joël Bonté, alors que plusieurs cadres locaux du PS ne misent « pas un kopek » (selon les dires de Bonté) sur sa victoire.
En effet, malgré sa place de président du conseil général du Puy-de-Dôme, le candidat socialiste possède plusieurs désavantages. Sa notoriété est très faible. Son adversaire principal jouit d'une expérience politique sans aucune mesure, et d'une très grande intelligence à son avantage. En outre, le candidat socialiste ne parvient pas à réunir les acteurs de la gauche au premier tour. Le PCF et les Verts font listes à part.
Pierre-Joël Bonté attise ses flèches contre un Giscard qui a surtout servi Clermont-Ferrand avec le Zénith, la Grande halle et Vulcania.
Au premier tour, Valéry Giscard d'Estaing devance confortablement son adversaire. Deux points sont à noter : le score important de la liste PCF menée par André Chassaigne qui arrive à un peu de moins de 10 %, et les 5 % de la liste des verts emmenés par Yves Guesdon. Il y a aussi les 9,59 % du Front national, faisant de la région d'Auvergne l'une des rares en 2004 à ne pas qualifier pour le second tour la liste de Louis de Condé.
* liste du président sortant
2010-2015
Les conseillers régionaux se répartissaient en quatre groupes :
- Groupe Socialiste et Républicain (PS, MRC, PRG ; président : Jean Mallot) : 18[Note 1]
- Groupe Union Pour l'Auvergne (UMP et alliés ; président : Daniel Dugléry) : 14
- Groupe Front de Gauche (PCF, PG ; président : Éric Dubourgnoux) : 8
- Groupe Europe Écologie Les Verts ; président : Pierre Pommarel : 7
L'exécutif était composé de :
- René Souchon : président depuis le 13 février 2006 (à la suite du décès de Pierre-Joël Bonté le 18 janvier 2006) et réélu le 21 mars 2010.
- Alain Bussière (PS) : 1er vice-président
- Arlette Arnaud-Landau (PS) : 2e vice-présidente
- Luc Bourduge (PCF) : 3e vice-président
- Anna Aubois (PS) : 4e vice-présidente
- Christian Bouchardy (EÉ) : 5e vice-président
- Dominique Bru (PS) : 6e vice-présidente
- André Chapaveire (PS) : 7e vice-président
- Pascale Semet (PCF) : 8e vice-présidente
- Jean-Michel Guerre (PS) : 9e vice-président
- Nicole Rouaire (Verts) : 10e vice-présidente
- Lionel Roucan (Verts) : 11e vice-président
- Marie-Jo Chassin (PS) : 12e vice-présidente
- Hamid Berkani (PS) : 13e vice-président
- Yvette Mercier (PCF) : 14e vice-présidente
Anciens conseillers régionaux
- Alain Marleix, démission le 31 décembre 2010 pour cause de cumul des mandats ; il est remplacé par Jean-Antoine Moins.
- Marie-Michelle Bayle, démission en juin 2015 « pour des raisons […] personnelles » ; remplacé par Jean-Pierre Brenas à compter du 29 juin[13].
- Sylvie Lachaize, démission au printemps 2015. Remplacée par Annick Boussac.
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Budget
En 2014, le budget de la région Auvergne est de 675 millions d'euros, dont 139 millions pour les transports, 100 pour l'enseignement et les lycées, 115 pour la formation professionnelle et l'apprentissage, et 51 pour l'action économique[14].
En 2015, le budget s'élève à 671 millions d'euros, dont 138 millions pour les transports, 97 pour l'enseignement et les lycées, 115 pour la formation professionnelle et l'apprentissage, et 55 pour l'action économique.
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Notes et références
Voir aussi
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