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ancienne compagnie ferroviaire française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Compagnie des chemins de fer de l'Est, dite parfois Compagnie de l'Est ou l'Est, est une société anonyme créée en 1845 sous le nom de Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg. La dénomination est changée en 1854 à la suite du rachat d'autres compagnies et de l'obtention de nouvelles concessions. Elle est l'une des six grandes compagnies des chemins de fer français nationalisées le pour former la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Compagnie des chemins de fer de l'Est | |
Création | 17 décembre 1845 |
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Disparition | 31 décembre 1937 |
Dates-clés | |
Prédécesseur | Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg () Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle () Compagnie du chemin de fer de Mulhouse à Thann () Compagnie des chemins de fer des Ardennes () Compagnie du chemin de fer des Vosges () |
Successeur | Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine SNCF |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Paris France |
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Après le rachat de la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes et de la Compagnie du chemin de fer de Blesme et Saint-Dizier à Gray approuvé par décret impérial du 17 août 1853[1], la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg change de dénomination pour prendre celle de Compagnie des chemins de fer de l'Est le 21 janvier 1854[2].
Ce même décret du 17 août 1853 accorde à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, les concessions des chemins de fer de Paris à Mulhouse, avec embranchement sur Coulommiers, de Nancy à Gray par Épinal et Vesoul et de Paris à Vincennes et Saint-Maur.
La Compagnie de l'Est absorbe la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle le 20 avril 1854[3], la Compagnie du chemin de fer de Mulhouse à Thann le 29 mai 1858[4] et la Compagnie des chemins de fer des Ardennes le 11 juin 1863[5].
Le 12 mai 1857, la Compagnie de l'Est avait passé un traité avec les Chemins de fer des Ardennes, qui prévoyait une fusion totale à compter de l'expiration de la deuxième année d'exploitation de la ligne[6].
Le 6 juin 1857, la Compagnie de l'Est signe un traité avec la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg qui accordait à la Compagnie l'exploitation de tout le réseau Guillaume-Luxembourg pendant une durée de 50 ans à partir du 11 août 1859 ainsi que le prélèvement d'une moitié des recettes brutes.(entre 40% et 60%)[6]. La Compagnie de l'Est devint de fait, avec son propre matériel, personnel et moyens, l'exploitant de tout le réseau Guillaume-Luxembourg, y compris la Jonction grand-ducale[7], se prolongeant en territoire belge sur une soixantaine de kilomètres.
Le réseau de la Compagnie de l'Est est amputé de sa partie alsacienne et mosellane à la suite de l'annexion de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand en 1871. Le réseau y sera exploité par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine, qui administrera également les Chemins de fer Guillaume-Luxembourg à partir de 1872.
Après la Première Guerre mondiale, la Compagnie de l'Est ne souhaite pas récupérer ses anciennes lignes car la signalisation et la conduite s'y font désormais à droite selon les normes allemandes. Une administration d'État (l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine) fut créée en 1919 pour gérer cette partie du réseau jusqu'en 1937 et la création de la SNCF.
À partir de 1859, elle assure l'exploitation avec son matériel, son personnel et ses moyens du réseau de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg. À partir de 1872[8], le réseau Guillaume-Luxembourg est à son tour exploité par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine.
Au même titre que pour la Compagnie des chemins de fer du Nord, une filiale sera créée en Belgique, sous le nom de Compagnie de l'Est Belge. Elle exploitera notamment une ligne entre Châtelet (près de Charleroi) et Givet via Florennes (lignes belges 138 et 138A). Cette compagnie intégrera par le biais de fusions la compagnie privée du Grand Central Belge qui sera nationalisée en 1897.
Pour organiser ses transports et les constructions et exploitations de lignes militaires, le ministère de la Guerre avait une direction dénommée : Direction des Chemins de fer de Campagne (D.C.F.C.). Le personnel des sections techniques d'ouvriers des Chemins de fer de Campagne, recruté dans le personnel des réseaux parmi les ingénieurs, employés et ouvriers au service des grandes compagnies et du réseau de l'État, soit volontaires, soit assujettis au service militaire par la loi de recrutement, était réparti en dix sections.
Entre les deux guerres, les dispositions ayant pour but l'exploitation conjointe des réseaux ferrés par le Ministère des transports et le Ministère de la guerre confieront l'exploitation de la ligne Toul-Belfort au 15e régiment du génie de Toul
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