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régiment de l'armée de terre française, spécialisé dans les chemins de fer de campagne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 15e régiment du génie de Toul était spécialisé dans les chemins de fer de campagne à voies de 60, Système Péchot et Decauville, un outil stratégique lors de la Première Guerre mondiale[1] et dans la ligne Maginot[2].
15e régiment du génie | |
Monument aux Morts | |
Création | 1923 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment du génie |
Inscriptions sur l’emblème |
Champagne 1915 Somme 1916-1918 |
Batailles | Première bataille de Champagne Bataille de la Somme |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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Les installations de voies de 60 aménagées à Toul, Verdun, Épinal et Belfort sont exploitées à l'origine par un personnel de mécaniciens et de chauffeurs appartenant aux Compagnie d'Ouvriers d'artillerie des Régiments d’Artillerie à pied (R.A.P.), batteries chargées de la construction et l'exploitation des voies de 60.
Ses « ancêtres » sont le 68e et 69e régiment d'artillerie à pied. La construction des voies ferrées des réseaux de l'artillerie au front (voie étroite) était faite par des batteries de Régiments d'Artillerie à Pied (R.A.P.) jusqu'en 1917, date à laquelle ces batteries sont regroupées au sein du 69e RA. Au front, les locomotives étaient exploitées par du personnel dépendant de l'artillerie. Celles de Voie étroite par des sections d'exploitation d'abord rattachées à des Régiments d'Artillerie à Pied (R.A.P.) puis au 68e Régiment d'Artillerie à partir de 1917, le 68e R.A absorbe le 69e RA dissout. Après la Première Guerre mondiale, l'artillerie n'a plus besoin de son régiment, et le génie le récupère. Le génie s'occupait alors de la logistique. Les bataillons de combat du génie, s'occupaient donc des voies de 60 et de 40.
L'historique et l'utilisation du chemin de fer militaire en France font l'objet d'un article détaillé : Chemin de fer militaire (France).
Le 15e RG, régiment de voie de 60 avait la garde de deux fanions de traditions de Compagnie d'Ouvriers d'artillerie des Régiments d’Artillerie à pied (R.A.P.), batteries des R.A.P., chargées de la construction et de l'exploitation des voies de 60. L'emblème du 15e RG arbore la locomotive Péchot Bourdon (Decauville).
Le drapeau porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4]:
Par ce drapeau, se trouve assurée la continuité entre les canonniers des 68e et 69e régiment d'artillerie à pied, les Sapeurs des Chemins de Fer des 68e Régiment du Génie et 15e régiment du génie et les Sapeurs de l'Air du 15e régiment du génie de l'air.
On notait la présence, dans la caserne Thouvenot-Bautzen, à Toul, de matériel de voie de 60. Le seul locotracteur Schneider survivant connu était le Monument aux Morts, lien avec les sapeurs de la voie de 60 décédés au combat. Il y avait également une plateforme d'artillerie Péchot Modèle 1888.
Le monument aux morts de la voie de 60 a été dressé le dans la salle d'honneur du 15e R.G. Une prise d'armes avec défilé a eu lieu à cette occasion dans la cour du quartier Bautzen en présence du Préfet de Meurthe-et-Moselle, du général de division Commandant le 20e C.A., du général commandant la Brigade de Chemins de Fer, de l'Association des Officiers de la Voie de 60 et de l'Association des Anciens Combattants de la voie de 60.
Le est inauguré le Musée de la voie de 60 offert au 15e R.G. par l'Association des Anciens Combattants de la voie de 60. Inauguration placée sous la présidence du Ministre, représenté par le Général de division Tulpin commandant la 20e Région Militaire qui passe une revue des troupes, accompagné du général Dreux commandant la Brigade de Chemins de Fer, en présence du général Schweisguth commandant la 3e Brigade Nord-Africaine et représentant le Commandant d'Armes.
Un Livre d'Or de la voie de 60, préfacé par le général Weygand, de l'Académie française, ancien inspecteur général de l'Armée a été constitué en 1935 par l'Association des Officiers de Chemins de Fer de Voie de 60. Ce livre déposé au Musée de la voie de 60 et contenant les citations accordés au cours de la Guerre 1914-1918 à la voie de 60 a malheureusement disparu dans la tourmente de juin 1940.
Après la dissolution en 1940 des unités de Chemins de Fer issues du 15e régiment du génie, le drapeau est préservé des outrages de l'occupant. En 1942, il se trouve au 9e Bataillon du Génie à Roanne; au mois de novembre, le Colonel Legrand le dissimule dans une cave du Musée Descholette à Roanne. Il est gardé ensuite par Madame Vagneron, veuve de l'adjudant-chef Vagneron du 152e Régiment d'Infanterie à Riorges Loire. Il est repris ensuite par le colonel Legrand du 152e Régiment qui le verse au Service Historique le . Le , il est remis au 15e Bataillon du Génie de l'Air, sur la place d'armes du Quartier Thouvenot à Toul; le ministre et le secrétaire d'État aux Forces Armées sont présents, ainsi que les généraux d'armée aériennes Lecher et Vallin. Le drapeau devient l'emblème du 15e régiment du génie de l'air, constitué le .
Georges Bonnet Il est affecté pour son service militaire au 15e régiment du Génie en novembre 1925. Admis à suivre les cours d'EOR à l'École militaire du Génie, il est ensuite affecté au 9e régiment du génie à Metz et libéré du service en novembre 1926 comme sous-lieutenant de réserve. Il se rallie aux Forces françaises libres fin août 1940.
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