La communauté de communes créée par un arrêté préfectoral du [1] s'appelait Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme avant l'intervention de l'arrêté préfectoral du 29 octobre 2004[2]. Le nouveau nom rappelle que le territoire de la Communauté se trouve au cœur du territoire de la Bataille de la Somme de 1916.
Évolution démographique du territoire communautaire tel qu'existant au
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
28 246
28 470
27 709
26 841
26 911
27 501
28 061
28 499
Nombre retenu à partir de 1968: population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source: INSEE RGP 2016[5])
Siège
La communauté a emménagé en 2008 dans son nouveau siège, constitué par les locaux construits en 1947 et 1971 pour la coopérative La Solidaire et ont été réhabilités à cette occasion. Ils sont situés 6 rue Émile Zola à Albert[1].
L'intercommunalité est administrée par un conseil communautaire constitué, en 2020, de 92 délégués représentant chacune des communes membres, répartis en fonction sensiblement de leur population[6]:
- 24 délégués pour Albert;
- 3 délégués pour Bray-sur-Somme et Méaulte;
- 1 délégué ou son suppléant, pour les autres communes.
Virginie Caron-Decroix, conseillère municipale d'Albert, chargée de l'aménagement du territoire et proximité
Claude Cliquet, maire d'Albert, chargé de l'habitat et l'urbanisme
Jean-Luc Fourdinier, maire de Bazentin, chargé de l'administration générale, des ressources humaines, de la commande publique et de la mutualisation
Geneviève Lebailly, maire de Senlis-le-Sec, chargée des bâtiments
Christophe Buisset, maire d'Aveluy, chargé du développement économique
Michel Destombes, maire de Morlancourt, chargé de l'environnement (petit et grand cycles de l’eau, prévention et gestion de déchets)
Sylvie Brood, maire de Varennes-en-Croix, chargée de la voirie et des espaces verts
Le bureau communautaire pour la mandature 2020-2026 est constituée du président, des vice-présidents et de trois conseillers communautaires délégués[7]:
Myriam Demailly, maire de Fricourt, chargée de l'économie de proximité et aux circuits courts
Christophe Deloraine, maire d'Arquèves, chargée de la modernisation et l'optimisation des réseaux d’eau et d’assainissement
Jean-Pierre Carnat, conseller délégué de Bray-sur-Somme, chargé de la mise en place et au suivi de la tarification incitative en matière de collecte des déchets
Conseiller en communication Maire d'Albert (1989 → 2017) Député de la Somme (5ecirc.) (2002 → ) Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député.
Accompagnement des Communes dans l'élaboration de leurs documents d'urbanisme.
Développement économique
Animation économique et aménagement du territoire
Études, programmation, acquisitions foncières et création de la plate-forme aéro-industrielle de Haute Picardie et d'un espace économique à proximité de Méaulte.
Acquisition foncière, aménagement et gestion des zones d'intérêt communautaire de plus d'un hectare.
Protection de l'environnement
Études concernant l'assainissement: Schémas directeurs
Études permettant la recherche d'eau.
Études concernant la lutte contre les inondations
Collecte, traitement et valorisation des déchets des ménages
Logement et cadre de vie
Études et actions d'animations auprès des habitants, de type OPAH
Permanences d'information auprès des propriétaires et locataires, notamment avec l'ADIL (Association Départementale d'Information sur le Logement).
Création ou aménagement et entretien de la voirie du domaine public dite "intercommunale" définie à partir de critères notamment: Circuit scolaire - Zone d'activités d'intérêt communautaire - Voie touristique - Autre voie structurante[11]
Déneigement de la voirie
Jeunesse
Financement de la mission locale
Ateliers ados pendant les petites vacances.
Centre de loisirs sans hébergement ou centres d'animation jeunesse
Entretien des circuits de randonnées labellisés par le Département
Rôle de Conseil auprès des communes
Les élus ont décidé d'anticiper dès 2018 le transfert obligatoire en 2020 de la compétence eau et assainissement[12]. De même, l'intercommunalité exerce dès 2018 les compétences gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) et la lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols[13].
Budget et fiscalité
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Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Le budget 2017 s'élève à 13,5 millions d'euros en fonctionnement et 2,2 millions d'euros en investissement, auquel s'ajoutent les budgets annexes des zones d'activité (0,5 million d'euros) et du service public d'assainissement non-collectif ou SPANC (0,4 million d'euros)[14].
Organismes de regroupement
L'intercommunalité est membre, en 2020, des organismes publics suivants[1]:
SM Canche et Authie
SM de l'aéroport d'Albert-Picardie
Pôle Métropolitain du Grand Amiénois
SM de production et d'adduction d'eau potable du bois-Saint-Pierre
Syndicat mixte Somme numérique;
SIEP du Santerre
Syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).
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Conformément aux dispositions légales, une communauté de communes a pour objet d'associer des «communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace[15]».
Conforter une activité économique basée sur la performance industrielle et l’économie présentielle;
Soutenir l’agriculture, pilier de l’économie;
Asseoir le tourisme comme l’un des moteurs de l’économie locale;
Gérer une consommation foncière respectueuse des milieux agricoles, naturels et forestiers;
S’appuyer sur une mobilité durable exemplaire;
Répondre au besoin en logements;
Faciliter la réalisation de bons parcours résidentiels par la diversification de l’offre de logements;
Garantir les bonnes conditions d’habitation au sein du parc existant;
Faire des logements du Pays du Coquelicot un vecteur d’attractivité;
Répondre aux besoins en matière d’hébergement et d’accès au logement;
Créer des équipements complémentaires et de proximité;
Valoriser les secteurs reconnus pour leur biodiversité remarquable;
Prévenir et gérer les risques pour le bien des personnes et des constructions;
Projeter des constructions durables et respectueuses de l’Environnement;
Valoriser le patrimoine paysager, bâti et naturel du territoire;
Piloter et animer le PLUi.
Développement économique
la plate-forme aéro-industrielle réalisée dans le cadre d'un syndicat mixte avec le Département de la Somme. Ce projet de 40 millions d'euros est financé par l'Union Européenne (22,5%), la Région Picardie (30%), le Département (30%), Airbus (11,25%) et la Communauté de Communes (6,25%). À ce titre, la communauté versera en 2008 468.000 €.
Le Conseil communautaire du a approuvé un projet de ZDE portant sur 19 communes, principalement situées au nord du territoire communautaire, qui pourraient donc accueillir des éoliennes, si le Préfet approuve le dossier.
Habitat
La communauté a mené une OPAH de 2005 à 2008 qui a permis d'améliorer 371 logements sur 54 des communes de la Communauté. 46 logements vacants ont été remis sur le marché[17]. Compte tenu de ces résultats, une nouvelle OPAH sera lancée en 2008 pour 3 ans.
Aménagement numérique du territoire
Les habitants d’Albert, Bouzincourt, Hénencourt, Laviéville, Millencourt, Senlis-le-Sec et Bécordel-Bécourt sont les premiers à avoir été raccordés à la fibre optique du Pays du coquelicot en 2018.
Les habitants de Méaulte, Dernancourt, Buire-sur-l’Ancre, Ville-sur-Ancre, Fricourt, Mametz, Ovillers-la-Boisselle, Pozières, Contalmaison, Aveluy, Mesnil-Martinsart et Authuille devront patienter au moins jusqu’au mois de juillet.
Courcelette devra attendre 2019 et les autres communes devront laisser passer encore quelques années[18],[19].
Eau et assainissement
L'intercommunalité a pris en charge le la compétence « eau et assainissement » pour les 65 communes membres et a décidé de confier l’exploitation du service d’assainissement collectif et d’eau potable à des concessionnaires, et d'harmoniser sur 10 ans le prix de l'eau, qui variait jusqu'alors d'un facteur cinq entre la commune la plus chère et la moins chère[20].
«Arrêté préfectoral du 26 octobre 2018 portant création de la commune nouvelle de Carnoy-Mametz au 1er janvier 2019», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2018-076, , p.11-15 (lire en ligne[PDF])
Emmanuelle Bobineau, «Michel Watelain est réélu à la tête du Pays du coquelicot, mais ne fait pas l’unanimité: Le président sortant, maire de Laviéville, a été réélu avec 60 voix sur 90 votants», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Aude Collina, «Le 1ervice- président du Pays du coquelicot passe au 1erplan: Michel Watelain a saisi la place fournie par Stéphane Demilly mercredi 12 juillet. Seule anicroche : des délégués auraient préféré que le président et ses huit bras-droit diminuent leurs indemnités.», Courrier Picard, (lire en ligne).
Vincent Hery, «Michel Watelain, président du Pays du coquelicot: «J’aimoins tendance à respecter le politiquement correct»: Premier vice-président de l’intercommunalité, le maire de Laviéville en a pris les commandes début juillet. Il fait le point sur sa prise de fonction et ses ambitions», Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
Benjamin Mérieau, «Les élus du Pays du coquelicot lâchent l’eau avec regret: La prise de compétence eau par l’intercommunalité inquiète des maires», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’eau et l’assainissement changent d’échelle: promulguée le 7 août 2015, la loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (dite loi “ NOTRé ”) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territorial», LE MAG’ du Pays du Coquelicot, no32, , p.8-9 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Bureau d’études Environnement Conseil - Groupe Auddicé, «Réunions publiques de présentation du PADD» [PDF], Communauté de communes du Pays du coquelicot, (consulté le ).
Vincent Hery, «Un nouveau pas franchi vers une uniformisation du prix de l’eau au Pays du coquelicot», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).