Collégiale Saint-Prix de Livron-sur-Drôme
collégiale située dans la Drôme, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La collégiale Saint-Prix de Livron-sur-Drôme est une ancienne collégiale située à Livron-sur-Drôme, construite à la fin du XVe siècle et aujourd'hui en grande partie ruinée.
Culte | |
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Destination initiale | |
Diocèse | |
Dédicataire | |
Style | |
Construction |
1485-1493 |
Consécration |
1493 |
Restauration |
1576 |
Fermeture |
1632 |
Patrimonialité | |
État de conservation |
Pays | |
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Division administrative | |
Subdivision administrative | |
Commune | |
Région historique |
Coordonnées |
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La collégiale fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1926 en même temps que l'ensemble du cimetière dans lequel ses vestiges sont conservés[1].
La collégiale Saint Prix est construite à partir de 1485 et consacrée en 1493 par Donatus, vicaire de l’évêque de Valence Jean d'Espinay[2]. Elle dépendait de Saint-Apollinaire de Valence[3]. La collégiale est dédiée à Saint Prix, évêque d'Auvergne.
En 1540 la collégiale est desservie par un prêtre avec charge d’âme et un collège composé de onze prêtres de chœur et de six clercs[2].
La collégiale est partiellement dégradée à l'occasion des guerres de religions, la ville comptant une importante population protestante. Les soldats protestants détruisent en 1562 les portes de la collégiale, ses statues et son autel[4]. Une tentative de restauration du culte catholique est menée en 1568 par le baron de Gordes, lieutenant général du Dauphiné qui fait revenir le prêtre, exilé à Valence. La collégiale est à nouveau dégradée en 1568 et le culte catholique a lieu dans un autre local au moins à partir de 1570[2].
Les consuls, majoritairement protestant, rendent la collégiale, ruinée et partiellement réparée avec un couverture de bois, aux catholiques en 1576. Elle fait alors uniquement office d'église paroissiale et non plus de collégiale. En 1632 les catholiques romains, redevenus majoritaires, abandonnent la collégiale et occupent de force l'ancien temple protestant pour en faire leur église paroissiale. Elle le restera jusqu'en 1937-1938[2].
Les restes de la collégiale sont englobés dans le cimetière municipal et servent de carrière en se dégradant progressivement. Ne sont conservés au début du XXIe siècle que les trois murs formant le chœur à chevet plat ainsi que les vestiges d'une chapelle coté nord. Le mur de chevet était ouvert d'un triplet de baies en lancette et les murs latéraux était également ouvert de baie en lancette. Les vestiges de la maison consulaire sont situés à quelques dizaines de mètres à l'ouest de ceux de la collégiale, en bordure du cimetière[2]. On peut de nos jours visiter les ruines librement[5]. Des tombes des XIXe et XXe siècles sont présentes à l’intérieur des ruines du chœur.
En 2015 les ruines de la collégiale ont fait l'objet d'une étude archéologique par Quentin Rochet (Archeodunum) en amont d'une stabilisation par les services municipaux[2],[6].
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