Cochabamba
ville de Bolivie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Cochabamba est une ville de Bolivie, siège du Parlement sud-américain, capitale du département de Cochabamba et de la province de Cercado. Elle est située à 234 km (382 km par la route) au sud-est de La Paz. Sa population s'élevait à 630 587 habitants et 1 113 474 dans l'aire métropolitaine lors du recensement de 2012, devenant ainsi la troisième ville du pays.
Cochabamba | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Bolivie | |||
Département | Cochabamba | |||
Province | Cercado | |||
Maire | Manfred Reyes Villa | |||
Démographie | ||||
Population | 630 587 hab. (2012) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 17° 23′ 00″ sud, 66° 10′ 00″ ouest | |||
Altitude | 2 570 m |
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Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Bolivie
Géolocalisation sur la carte : Bolivie
Géolocalisation sur la carte : département de Cochabamba
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Liens | ||||
Site web | www.cochabamba.bo | |||
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Bien avant la fondation de la ville, la région faisait partie de l'empire Inca qui s'étendait de l'Équateur à l'Argentine. Parmi les différents groupes ethniques qui composaient l'empire Inca, les Quechuas prédominaient. Ils étendirent leur culture sur une grande partie de l'empire, ce qui explique la place du quechua à Cochabamba.
La ville fut fondée durant la colonisation espagnole au XVIe siècle. Elle connut en fait deux fondations : la première le par le capitaine Jerónimo de Osorio sous le nom de Villa de Oropesa ; la seconde le , par Sebastián Barba de Padilla sur l'ordre du vice-roi Francisco de Toledo.
Durant la domination espagnole, le castillan devint la langue dominante en ville, alors que le quechua demeurait la principale langue utilisée dans les régions rurales, dans les bidonvilles urbains et dans le folklore. Cochabamba est donc considérée comme la « capitale quechua » de la Bolivie.
Le nom de la ville provient du quechua Qocha Pampa, qu'on peut traduire par « marécage » (qocha signifie « étendue d'eau » et pampa « plaine »). C'était à l'origine le nom du quartier insalubre où vivait la population purement quechuaphone, par opposition à la ville hispanique elle-même, alors appelée « Oropesa ».
La ville était un centre de production agricole qui fournissait la nourriture aux mineurs des autres villes, principalement Potosí. Actuellement[Quand ?], Cochabamba tente de diversifier son économie.
En 2000, Cochabamba a été le théâtre d'une guerre de l'eau à la suite de la privatisation de la gestion de l'eau qui avait généré un doublement des tarifs.
En avril 2010, Cochabamba a accueilli la Conférence mondiale des peuples contre le changement climatique[1].
En novembre 2019, lors des troubles qui conduiront au renversement du président Evo Morales, la milice d’extrême droite Resistencia Juvenil Cochala multiplie les agressions contre les militants de gauche, incendie des logements sociaux et met à sac la maison du président bolivien et le siège du MAS. Durant l'année qui suit, ses militants, munis de bâtons, de grenades lacrymogènes et parfois d’armes à feu, instaurent un climat de peur contre leurs adversaires politiques avec la complicité de la police locale[2].
L'Union des nations sud-américaines (UNASUR) a élu Cochabamba[3] comme siège du parlement de l'Union des Nations sud-américaines. En 2013, la déclaration de Cochabamba[4] demandait des excuses, de la part de certains pays européens, pour les problèmes posés à l'avion présidentiel bolivien en 2013.
Située dans une vallée fertile à plus de 2 500 m d'altitude, Cochabamba jouit d'un climat tempéré, qui est même qualifié de « printemps éternel ». Les précipitations ont lieu de janvier à mars, sous forme d'orages. La température oscille entre 14 et 30 °C environ. D'avril à octobre, le temps est très sec et ensoleillé. En revanche, l'amplitude thermique journalière est très forte. Les températures négatives sont tout à fait courantes, mais l'après-midi se réchauffe vite et atteint les 27 à 29 °C.
Une des meilleures universités publiques de Bolivie, la Universidad Mayor de San Simón, se trouve à Cochabamba.
Cochabamba est une des grandes villes oubliées des voyageurs se rendant en Bolivie. Son atmosphère provinciale lui confère un charme discret. Ce n'est pas la Bolivie des hauts-plateaux, ni de l'Amazonie. C'est la Bolivie des vallées fertiles. La douceur de vivre mêlée au climat très clément, en font néanmoins une destination originale.
Connue à travers le pays comme la cité jardin, son centre a su conserver son caractère colonial. La Place du 14-Septembre avec la cathédrale diocésaine, le Prado et Cala Cala, sont les quartiers incontournables pour qui veut prendre le pouls de cette ville. L'avenue des Amériques concentre les principaux gratte-ciels et centres commerciaux.
La ville abrite aussi La Cancha, le plus grand marché en plein air d'Amérique du Sud.
« El Cristo de la Concordia » est le Christ rédempteur qui culmine à 265 m au-dessus de la ville. Similaire au Corcovado de Rio, celui-ci est le plus haut du continent, dépassant son homologue brésilien de six mètres.
Cochabamba est aussi réputée être la capitale gastronomique de la Bolivie.
La région produit une importante part des fruits et légumes consommées dans tout le pays. La coca plus controversée y est également cultivée.
Cochabamba est un département qui, du fait de la géographie, est distribué sur une zone plutôt vallée sec qui permet l'agriculture de beaucoup des graines (blé, maïs, soja, pommes de terre, quinoa, et autres) et aussi quelques vignes.
Les fruits sont surtout produits dans une zone plutôt tropicale (à environ 200 km), le Chapare, qui permet la production des fruits tels que : bananes, banane plantain, oranges, papayes, goyaves, ananas, canne de sucre, patate douce,
L'aéroport international Jorge Wilstermann dessert la ville et la relie au reste du continent, via une escale à La Paz ou Santa Cruz (code AITA : CBB). L’aéroport est également le hub de la compagnie nationale BOA.
Une gare routière proche du centre-ville permet de relier la ville au reste du pays grâce à de nombreuses liaisons quotidiennes. Deux routes nationales majeures partent vers Santa Cruz à l'est et vers La Paz et Oruro à l'ouest. Le réseau routier urbain est assez développé dans l'ensemble de l'agglomération. Les transports publics sont gérés par des syndicats indépendants. Les bus sont vieillissants et leur entretien n'est pas toujours optimal. Le taxi reste un moyen commode et abordable pour se déplacer en ville.
L'ancienne gare ne voit plus que quelques Ferrobus circuler.
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