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publicitaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Marti, né le à Lausanne en Suisse et décédé le à Paris[1], est un publicitaire et conseiller en communication politique d'origine suisse, mais qui a fait sa carrière professionnelle en France.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Claude Maurice Marti |
Nationalité | |
Activité |
conseiller en communication |
Distinction |
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Claude Marti s'établit en France en 1945[2].
Après avoir dirigé plusieurs agences de communication entre 1955 et 1971, il entre chez TBWA comme directeur du développement et membre du comité directeur (1972-1976), puis vice-président (1978-1982), avant de créer sa propre agence[3], « Claude Marti Communication », en 1982.
Il s'est investi dans plusieurs organisations professionnelles ou interprofessionnelles françaises[3]. Il a présidé de 1978 à 1981 l'AACP, devenue l'Association des agences conseils en communication (AACC[4]). Il a été administrateur, puis vice-président du Centre d'étude des supports de publicité (CESP).
Il est considéré comme l'« un des pionniers de la communication politique[2] » en France, avec d'autres communicants comme Jacques Séguéla, Jacques Pilhan, Thierry Saussez, qui ont introduit et développé le marketing politique à l'anglo-saxonne dans la vie politique française dans les années 1980. Il a été le conseiller en communication de Michel Rocard et de François Mitterrand. Il conseille Michel Rocard dès l'élection présidentielle de 1969[5], [6] et fait partie de son équipe[7] à l'époque de l'« appel de Conflans » (). François Mitterrand fit appel à lui plus tard, quand il était président de la République.
Il serait l'inventeur de l'expression « Madame Michu » pour désigner la Française moyenne[6], [8].
Claude Marti a beaucoup travaillé à l'international : au Liban (conseiller d'Amine Gemayel), en Iran, en Hongrie. Mais c'est surtout en Afrique qu'il a été le conseiller en communication de nombreux chefs d'État ou hommes politiques[9], [10] : Paul Biya (Cameroun), Omar Bongo (Gabon), Gnassingbé Eyadéma (Togo), Mahamane Ousmane et son adversaire Ibrahim Baré Maïnassara (Niger), Lansana Conte (Guinée), Robert Gueï[11], [12] (Côte d'Ivoire), Didier Ratsiraka[11] (Madagascar), mais aussi Khadafi[11] à propos de l'affaire du DC-10 d'UTA.
Il a exposé ses idées en 1987 dans un livre, Les Trompettes de la renommée[13], dont il a emprunté le titre à un album de Georges Brassens. Il a enseigné au CELSA.
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