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biologiste et zoologiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Lévi, né le à Paris (5e arrondissement), est un professeur d'université, zoologiste et biologiste marin français, membre de l'Académie des sciences. Spécialiste des spongiaires de notoriété internationale, il en a proposé une classification[1].
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Professeur adjoint (- |
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Officier dans l'Ordre de la Légion d'honneur, Commandeur dans l'Ordre des Palmes académiques, Chevalier dans l'Ordre du Mérite agricole. |
Abréviation en zoologie |
Lévi |
Son père est ingénieur diplômé de l'École polytechnique[2],[3].
Dans l'ascendance de Claude Lévi figurent deux grands-rabbins de France, Zadoc Kahn (1839-1905) et Israël Lévi (1856-1939). Il a par ailleurs des relations de cousinage par alliances avec les deux scientifiques Georges Teissier (1900-1972) et Jacques Monod (1910-1976)[4].
Ses études secondaires se déroulent à Paris aux lycées Montaigne et Henri IV jusqu'à l'obtention de son baccalauréat en 1940[3].
Le début de ses études supérieures étant perturbé par les lois sur le statut des Juifs du régime de Vichy, il n'obtient sa licence ès sciences qu'en 1946[3].
1947-1954 : Il travaille comme assistant de la faculté des sciences de Paris à la station biologique de Roscoff dirigée par Georges Teissier, où il prépare sa thèse sur les spongiaires et succède en 1954 à Charles Bocquet comme maître-assistant[3],[5],[6],[7].
1954 : thèse de doctorat ès sciences à la faculté des sciences de Paris, intitulée Étude des Halisarca de Roscoff : embryologie et systématique des démosponges, qui sera publiée en 1956[8].
1954-1956 : chef de travaux à la station biologique de Roscoff[3].
1956-1966 : enseignant à la faculté des sciences de Strasbourg, où il enseigne l’embryologie, la cytologie, ainsi que la zoologie des Invertébrés[5],[3] :
1956-1959 : maître de conférences
1959-1961 : professeur sans chaire
1961-1966 : professeur à titre personnel
1966 : après sa nomination comme professeur titulaire de la chaire de biologie des invertébrés marins au Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) de Paris, dont le laboratoire sera notamment une pépinière de plongeurs[9], chaire à laquelle s'adjoindra la malacologie en 1970, il est détaché auprès d'entités de recherche scientifique :
1978 : du 18 au 22 décembre, au CNRS à Paris, il organise et dirige un colloque international sur la biologie des spongiaires, qui donnera lieu à la publication d'un ouvrage[10].
1989 : il prend sa retraite[3].
1993 : il demeure cependant membre du comité de perfectionnement de l'institut océanographique de Paris, fondé en 1906 par le prince Albert Ier de Monaco[11].
ca.1980-1982 : membre de la société zoologique de France, qu'il présidera de 1980 à 1982[12].
De 1951 à 1998 il participe à des missions scientifiques outre-mer : Afrique de l'Ouest/golfe de Guinée, mer Rouge, Israël, atoll d'Aldabra (Seychelles), Madagascar, Viêt Nam, Nouvelle-Calédonie (« campagne BIOCAL »), Indonésie, Australie, golfe de Guinée et Atlantique Sud[13],[14],[15].
Quelques-unes de ses expéditions :
En 1986, il déclare au cours d'une interview : « nous vivons sur une planète dont on fait rapidement le tour et cette sensation d'appartenir à un unique petit monde est toute récente »[7].
Il participe à la fondation de la Société française d'écologie et d'évolution en 1968 et il est élu membre du premier conseil en février 1969. Le , au cours d'une « journée de prospective » de cette société organisée au CNRS sur le thème « L'écologie, vers une nouvelle politique scientifique ? », il fait une intervention intitulée « comment relancer l’écologie »[22].
1991 : « Par décret en date du 21 août 1991, M. Claude Levi, professeur au Muséum national d'histoire naturelle, est nommé président du comité de coordination pour la recherche publique en environnement. »[23],[1].
Plusieurs de ses œuvres écrites ont été numérisées dans le cadre du projet international ouvert Biodiversity Heritage Library[15].
En février 2020 il est cosignataire d'une lettre ouverte au président de la République en faveur d'une loi de programmation pluriannuelle de la recherche (PPR)[24].
Dans les années 2000, ses ouvrages font encore référence parmi les inventaires de la biodiversité des milieux marins[3],[15],[25].
Certains de ses articles sont cosignés par son épouse Pierrette Lévi [née Pierrette Guichard[26]][15].
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