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résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Lepeu, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], est un résistant français, fait compagnon de la Libération en 1942.
Claude Lepeu | ||
Naissance | Paris 16e (France) |
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Décès | (à 95 ans) Paris 16e |
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Origine | France | |
Allégeance | Forces françaises libres | |
Grade | Sous-lieutenant | |
Années de service | 1940 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Claude Lepeu est le fils d'un industriel.
Au début de la bataille de France en , Lepeu est en classe préparatoires mathématiques élémentaires et HEC au lycée Janson-de-Sailly[2]. Il quitte Paris avant l'entrée des Allemands. Il se rend au sud de la Loire, puis, après qu'il entend le discours du maréchal Pétain le , il décide de quitter la France. Il pense rejoindre l'Espagne, puis décide plutôt de s'embarquer, avec Roger Touny, à Saint-Jean-de-Luz sur un bateau polonais, le Sobieski, le . C'est alors qu'il apprend que le général de Gaulle a prononcé à Londres l'appel du 18 Juin. Il l'y rejoint alors, et signe son engagement dans les Forces françaises libres le .
Lepeu rejoint la 1re batterie d’artillerie de la France libre, basée au camp d’Aldershot. Il participe à la bataille de Dakar, puis au débarquement à Douala. Il fait ensuite la campagne de Syrie en -.
À la fin de 1941, il rejoint le 1er régiment d'artillerie sous les ordres de Jean-Claude Laurent-Champrosay. Il participe, en , aux combats du col d'Halfaya, puis à la bataille de Bir Hakeim où il défend les positions alliées du au . Dans la nuit du au , lors de la sortie de position, il est grièvement blessé par une balle traçante. Il est rapatrié à Alexandrie, puis à l'hôpital Maurice Rottier de Beyrouth, où il reçoit, sur son lit et des mains du général de Gaulle, la croix de la Libération ; on lui donne ensuite l'extrême-onction[3].
Après une longue convalescence, accompagnée de nombreuses opérations, il reçoit une affectation à l'intendance du Levant. Rentré à Paris en , il rejoint le ministère de la Guerre, et quitte l'armée en de la même année avec le grade de sous-lieutenant.
Il monte ensuite avec sa femme une affaire de fabrication et de vente de vêtements d'enfants. On lui propose de se présenter aux élections législatives, mais il décline toutes les sollicitations, car, dit-il, « c'est contraire à ma liberté »[2].
Il est membre du conseil de l'ordre de la Libération de à la suppression de celui-ci en .
Il est inhumé à Chaon.
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