Cisternes-la-Forêt
commune française du département du Puy-de-Dôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Cisternes-la-Forêt est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cisternes-la-Forêt | |||||
Église. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans | ||||
Maire Mandat |
Martine Barrier 2020-2026 |
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Code postal | 63740 | ||||
Code commune | 63110 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
457 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 47′ 28″ nord, 2° 42′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 592 m Max. 945 m |
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Superficie | 33,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Ours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Cisternes-la-Forêt est située dans les Combrailles à 43 km à l'ouest de Clermont-Ferrand.
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 998 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Cisternes-la-Forêt est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), forêts (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Cisternes et La Forêt sont deux anciennes paroisses, érigées en communes pendant la Révolution française puis réunies par ordonnance royale en juin 1825[12].
La Forêt fut d'abord une possession des chanoines italiens de Saint-Laurent-d’Oulx[12]. Elle passe ensuite à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem avec le statut de commanderie[13] puis devient un membre de la commanderie de Tortebesse au sein du grand prieuré d'Auvergne[14].
La commune de Cisternes-la-Forêt est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Haute Combraille[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontgibaud[17].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[17].
Le conseil municipal de Cisternes-la-Forêt, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[18] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[19]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice, onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 68,68 %[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1798 | 1815 | Jean Taillandier | ||
1815 | 1822 | Marien Dubois | ||
1822 | 1825 | Augustin de Leyval |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1811 | 1825 | Jean Labourier |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1825 | 1844 | Augustin de Leyval | ||
1844 | 1846 | Antoine Taillandier | ||
1846 | 1852 | Louis Combarel de Leyval | ||
1852 | 1870 | Joseph Boucheret | ||
1870 | 1871 | Antoine Boulay | ||
1871 | 1878 | Simon Boucheret | ||
1878 | 1881 | Frédéric Delprat | ||
1881 | 1884 | Antoine Prugnard | ||
1884 | 1892 | Frédéric Delprat | ||
1888 | 1892 | Jean Barnoncel | ||
1893 | 1896 | Frédéric Delprat | ||
1896 | 1904 | Joseph Boucheret | ||
1904 | 1908 | Léon Deschamp | ||
1908 | 1910 | Joseph Boucheret | ||
1910 | 1919 | Simon Barraduc | ||
1919 | 1935 | Antoine Barrier | ||
1935 | 1945 | Emile Chevalier | ||
1945 | 1947 | Jean Salles | ||
1947 | 1953 | Mathieu Chauvy | ||
1953 | 1971 | Jean Salles | ||
1971 | 1989 | Guy Barlot | ||
1989 | 1995 | Marcellin Labourier | ||
1995 | 1995 | Alain Picarle | ||
1995 | 2001 | François Machenaud | ||
mars 2001 | En cours (au ) |
Martine Barrier[21],[22] | Retraitée cadre IBM[23] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 457 habitants[Note 1], en évolution de −3,18 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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461 | 457 | - | - | - | - | - | - | - |
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