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femme écrivain française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christine Arnothy, dont le vrai nom est Irène Kovach de Szendrö, est une femme de lettres et journaliste française née le [1] à Budapest et décédée le [2].
Elle a notamment écrit J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, qui raconte son histoire, jeune fille à la fin de la Seconde Guerre mondiale[3].
Christine Arnothy est née d'un père propriétaire terrien hongrois, professeur de latin et grec, et d'une mère polonaise et autrichienne, qui lui enseigne le français comme première langue[4].
Elle quitte la Hongrie en 1948 avec ses parents, elle est accueillie en Autriche au camp de réfugiés de Kufstein ; c'est là que, rêvant de devenir écrivain, elle écrit J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir[5]. Lors de son passage à pied avec ses parents de la frontière entre la Hongrie et l'Autriche, les seuls biens qu'elle emmenait avec elle, cousus dans son manteau, étaient les feuilles sur lesquelles elle avait écrit ce qu'elle vivait durant la guerre à Budapest. Entre 1950 et 1953, elle publie à Munich ou à Cologne plusieurs romans en hongrois sous le nom Kriszta Arnóthy (en hongrois Arnóthy Kriszta). Elle vient ensuite s'installer en France, où elle publie désormais sous son nom francisé, Christine Arnothy.
Elle a publié Le Cardinal prisonnier, Le Jardin noir, J'aime la vie, Une affaire d'héritage, Malins plaisirs, Complot de femmes, Toutes les chances plus une, Voyages de noces, La Piste africaine, La Dernière nuit avant l'an 2000, Embrasser la vie, On ne fait jamais vraiment ce que l'on veut, Relations inquiétantes…
Elle a épousé Claude Bellanger (1910-1978), qui fut le fondateur du Parisien Libéré en 1944. Un coup de foudre les a unis lors de la remise à Christine Arnothy, en 1954, d'un prix littéraire, le « Grand Prix Vérité », parrainé par ce journal (voir Embrasser la vie, Fayard 2001). Elle est la mère du fondateur de la radio Skyrock, Pierre Bellanger. Elle parle cinq langues. L’Académie française lui décerne le prix pour un ouvrage écrit en langue française par un étranger en 1959.
Christine Arnothy a également écrit pour le théâtre, la radio et la télévision.
Elle était proche du président François Mitterrand[6], qui fut l'un des compagnons de Claude Bellanger dans la Résistance.
Christine Arnothy publie également, durant les années 1980, trois romans noirs sous le nom de plume de William Dickinson, avec la complicité de Robert Esménard, propriétaire et président-directeur général des éditions Albin Michel.
Malgré le succès rencontré par ces romans d'un nouveau genre, elle décide d'interrompre cette expérience en raison de sa difficulté à mener de front deux carrières parallèles d'écrivain[7].
Toutefois, les trois romans de William Dickinson recevront, beaucoup plus tard, une suite cette fois signée de Christine Arnothy, L'Homme aux yeux de diamant, et publiée en 2004 aux éditions Fayard.
Elle meurt le à l'âge de 84 ans[8].
Liste non exhaustive :
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