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compositeur norvégien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christian August Sinding, né le à Kongsberg et mort le à Oslo, est un compositeur, professeur de musique et violoniste norvégien. Après Edvard Grieg, il s'agit du plus important compositeur norvégien. Sa proximité avec la culture allemande est restée étroite toute sa vie : il passe une quarantaine d'années en Allemagne.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Christian August Sinding |
Nom de naissance |
Christian August Sinding |
Nationalité | |
Domicile |
Grotten (en) (- |
Formation | |
Activités |
Compositeur de musique classique, musicologue, professeur universitaire de musique, compositeur |
Père |
Wilhelm Mathias Sinding (en) |
Fratrie |
Otto Sinding Stephan Sinding Johanna Sinding (d) |
Conjoint |
Augusta Gade (d) (à partir de ) |
A travaillé pour | |
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Parti politique |
Nasjonal Samling (avant le ) |
Instrument | |
Maître | |
Genres artistiques | |
Distinctions |
Si à son époque sa musique pour piano, très romantique a un vif succès, c'est au détriment de compositions de plus haute qualité, notamment sa Troisième symphonie. De nos jours, il reste au répertoire ses quatre symphonies, dont la première est la meilleure ; son Concerto pour piano qui est l'une de ses plus belles réalisations et son Quintette, op. 5, qui lui vaut sa première renommée internationale.
Christian August Sinding naît le 11 janvier 1856, à Kongsberg, une petite ville du Comté de Buskerud, à environ 70 kilomètres à l'ouest d'Oslo (alors appelée Christiania). Il est le fils de l'ingénieur des mines Mathias Wilhelm Sinding et de Maria Cecilia Sinding. Cette dernière s'intéresse à l'art. Christian Sinding passe son enfance à Lillehammer. En 1860, son père meurt et la famille déménage à Oslo. Ses frères aînés, Otto et Stephan, orientent Christian Sinding vers une carrière d'avocat[1], avant qu'il ne se tourne avec succès vers la peinture, la sculpture et l'écriture. Il montre, cependant, un talent tout particulier pour la musique. En 1867, il entre à la vénérable École cathédrale et suit les cours de Gudbrand Böhn et L. M. Lindeman. Cinq ans plus tard, ses résultats sont si mauvais qu'il est placé chez un oncle, pour apprendre la cordonnerie. Il réussit cependant à devenir apprenti dans la fabrique de pianos des frères Hals. Il y travaille durant deux ans et reçoit une instruction régulière et approfondie sur la pratique des divers instruments. Il étudie le violon à Oslo, puis poursuit, à partir de 1874, ses études en Allemagne, au conservatoire de Leipzig, avec Salomon Jadassohn pour la théorie musicale, et Henry Schradieck, pour le violon. Le conservatoire de Leipzig est, à cette époque, un des plus renommés auprès des étudiants en musique.
Dans son bulletin pour l'année 1877, Salomon Jadassohn écrit que Christian Sinding ne possède qu'un talent musical limité. Celui-ci interrompt alors ses études et revient à Oslo, où il joue dans des orchestres dirigés par Edvard Grieg et Johan Severin Svendsen. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser à la composition. En 1879, il retourne à Leipzig et prend des cours de composition avec Carl Reinecke. Cette année-là, une sonate pour violon est créée, à Leipzig, et une sonate pour piano à Oslo. Celles-ci, comme la plupart des premières œuvres de Christian Sinding, seront détruites.
À partir des années 1880, un soutien financier régulier de l'État norvégien permet à Christian Sinding de passer la plus grande partie de sa vie en Allemagne. À partir de 1884, il effectue un séjour prolongé à Munich. Là, il découvre le monde de la musique de Richard Wagner, qui, plus tard, influence ses propres compositions, ainsi que les œuvres de Liszt. C'est à cette époque que sont publiées, sous forme imprimée, ses premières compositions valables.
Le 19 décembre 1885, un concert, donné à Oslo, permet à Christian Sinding de se faire connaître en Scandinavie. Au programme, il y a un Quatuor à cordes en la majeur (détruit par la suite), le cycle de lieder Alten Weisen, sur des poèmes de Gottfried Keller, ensuite publié comme opus 1, et le Quintette pour deux violons, alto, violoncelle et piano opus 5. Les critiques norvégiens sont tout à fait positifs ; en particulier, l'originalité, l'harmonie et la beauté du Quintette op. 5 sont louées.
L'année suivante, Christian Sinding revient à Leipzig et y établit de nouveaux contacts artistiques. Il rencontre le jeune Ferruccio Busoni. Jusqu'à sa mort, il passe près de 40 ans en Europe centrale. Il revient cependant fréquemment en Norvège. En 1887, il commence à travailler à la Symphonie no 1 en ré mineur op. 21. En 1888, il obtient, avec son Quintette avec piano, un brillant succès au premier Festival de musique nordique de Copenhague. Tchaïkovski, notamment, est enthousiasmé par l'œuvre. Christian Sinding écrit, dans une lettre à Frederick Delius :
« Mein Kvintet wurde ausgezeichnet gespielt, und ich wurde plötzlich ein Stückchen Genie. Und Leute die mich früher höhnisch abgewiesen haben leckten mir jetzt mit größten Appetit den Arsch. Ich werde ihnen bei Gelegenheit zum Dank, einen Fußtritt versetzen. » |
« Mon quintette a été joué de manière excellente, et je suis devenu soudainement une espèce de génie. Et les gens qui m'ont rejeté auparavant avec des moqueries se sont mis maintenant à me lécher le cul avec le plus grand appétit. Je leur mettrai, à l'occasion, un coup de pied pour vous. » |
Lors de la première exécution, au Gewandhaus de Leipzig, du Quintette avec piano, le 19 janvier 1889, les critiques de deux journaux musicaux permettent à Christian Sinding de se faire connaître en Allemagne. Le 2 novembre de la même année, le Concerto pour piano en ré bémol majeur op. 6, dédié à la pianiste norvégienne Erika Nissen, est créé à Oslo.
En 1890, la deuxième version de la Symphonie no 1 op. 21 est créée à Oslo. Christian Sinding n'a jamais publié la première version. Cette œuvre, avec son humeur sombre et ses crescendos éruptifs, reçoit un accueil enthousiaste de la critique et du public. Le 4 janvier 1894, la troisième exécution de la symphonie a lieu à Dresde. En 1896, les Six pièces pour piano op. 32 sont publiées. Le no 3 Frühlingsrauschen (Bruissement du printemps) devient, très rapidement, très populaire[m 1],[m 2] et est diffusé dans d'innombrables transcriptions. Aux États-Unis, cette pièce est publiée par cinquante éditeurs, mais l'absence d'accord entre les États-Unis et la Norvège, concernant les droits d'auteur, fait que cela ne rapporte rien à Christian Sinding[2]. En 1898, le compositeur termine, à Londres, son Concerto pour violon no 1 en la majeur op. 45. La même année, il épouse l'actrice Augusta Gade (1858-1936), dont le premier mari était Fredrik Georg Gade, l'un des pionniers de la microbiologie[1]. Felix Weingartner dirige, le 22 mars 1907, la création, à Berlin, de la Symphonie no 2 en ré majeur op. 83, la plus wagnérienne des symphonies de Christian Sinding.
Ce dernier est nommé membre d'honneur de l'Académie Royale des beaux-arts de Berlin (Preußische Akademie der Künste), en 1909 (en même temps que Giacomo Puccini). À partir de 1910, l'État norvégien lui attribue le produit d'une « taxe artistique », qui lui permet de subvenir à ses besoins. En 1912, il achève, après trois ans de travail, son unique opéra, en deux actes, Der heilige Berg (La montagne sacrée) op. 111, sur un livret de Dora Duncker. Cette œuvre est créée le 17 avril 1914, à Dessau. En 1916, Christian Sinding reçoit, de l'État norvégien, qui le qualifie de « plus grand compositeur national depuis Grieg », une subvention de 30 000 couronnes[3].
En reconnaissance de son travail de création, l'État norvégien lui accorde également, à l'occasion de son 65e anniversaire, en 1921, un salaire annuel d'honneur de 6 000 Couronnes norvégiennes. Cette année-là, le compositeur se rend aux États-Unis, afin d'enseigner la composition à la Eastman School of Music[4] de Rochester (New York), qui venait juste d'être dotée par son bienfaiteur, l'inventeur du célèbre appareil photographique Kodak[5]. Il retourne peu après à Oslo, en 1922, où sa réputation de compositeur fait que l'État lui attribue, en 1924, une demeure, Grotten (« La grotte »), où a vécu Henrik Wergeland. Sa dernière composition, Six chansons sur des textes norvégiens, est publiée en 1935. Le 13 janvier 1936, Harald Heide dirige, à Bergen, la création de la Rhapsodie pour orchestre « Vinter og Vår » op. 129, en sept mouvements, parfois considérée comme Symphonie no 4.
Après l'invasion allemande de 1940, la réputation de Christain Sinding, très importante de son vivant, est entachée par son inscription au parti nazi norvégien Nasjonal Samling, huit semaines avant sa mort. Les circonstances de ce soutien ne sont pas claires et continuent à faire controverse[6], car Christian Sinding souffre, depuis plusieurs années, d'un syndrome démentiel et est atteint de surdité[7]. Le compositeur a combattu pour les droits des musiciens juifs pendant les années 1930, est un ami proche du héros de guerre Nordahl Grieg et s'est élevé contre l'occupation allemande[2]. Le jour où les troupes allemandes défilent dans Oslo, il s'exprime ainsi auprès d'un journaliste suédois :
« Tenk at det er tyskerne som overfaller oss på denne måten. Det samme folket som jeg har hatt så mye godhet og forståelse av. » |
« Imaginer que ce sont les Allemands qui viennent chez nous de cette manière. Les mêmes personnes qui ont eu tant de gentillesse et de compréhension pour moi. » |
Les nazis et le régime Quisling avaient une forte motivation pour le recruter, car il était extrêmement populaire avant la guerre, notamment en Norvège et en Allemagne[7]. C'est le parti qui a payé sa cotisation. Le formulaire d'adhésion, conservé aux Archives nationales norvégiennes, porte, au crayon rouge, la mention que l'adhésion est payée par le consul général d'Allemagne en Norvège[7]. Christian Sinding devient, après la Seconde Guerre mondiale, persona non grata dans son pays, car la radio nationale et les salles de concert boycottent officiellement les sympathisants nazis, y compris Knut Hamsun[7]. Ce fait explique, en partie, la faible notoriété actuelle de ce compositeur, qui n'a plus guère été joué pendant des années[8]. Le , Christian Sinding meurt, à l'âge de 85 ans.
Christian Sinding est le fils du surintenant des mines Matthias Wilhelm Sinding (1811-1860) et de Cecilie Marie Mejdell (1817-1886). Il est le frère du peintre Otto Ludvig Sinding et du sculpteur Stephan Sinding[9]. C'est le neveu de Nicolai Mejdell (1822-1899) et de Thorvald Mejdell (1824-1908)[1], et, par le premier, un cousin germain de Glør Thorvald Mejdell, qui a épousé la sœur de Christian Sinding, Thora Cathrine Sinding[10]. Christian Sinding est aussi le cousin germain de Alfred Sinding-Larsen et des trois frères et sœur Anton Ernst Henrik Sinding, Elisabeth Sinding et Gustav Adolf Sinding. Par son frère Otto, il est l'oncle du peintre Sigmund Sinding[9],[1]. Il est l'arrière-grand-oncle de Tone Sinding Steinsvik et du traducteur Terje Sinding.
En novembre 1898, il épouse l'actrice Augusta Gade, née Smith-Petersen (1858-1936). Elle avait été mariée à Fredrik Georg Gade, pendant dix-sept ans, et est la fille de Morten Smith-Petersen et la grand-mère maternelle de Jacob von der Lippe[9].
« Frühlingsrauschen » (« Bruissement du printemps ») op. 32 no 3 est cité par Meredith Willson, dans sa comédie musicale The Music Man. C'est aussi l'un des principaux thèmes de la minisérie de Dennis Potter, The Singing Detective (1986). Cette oeucre est aussi échantillonnée par le producteur de hip-hop The 4th Disciple, sur la piste Wu-Renegades, de Killarmy. Au début du XXe siècle, cette pièce jouissait d'une vogue considérable, aux côtés d'autres pièces maintenant oubliées, comme le Chant sans paroles, de Tchaïkovski, la Mélodie en fa majeur, d'Anton Rubinstein, la Polonaise en mi bémol mineur, de Xaver Scharwenka, le Menuet en sol majeur, de Paderewski, ou le Cinquième nocturne, d'Ignace Leybach, qui se retrouvent tous invariablement dans des collections avec des titres comme « Les plus grandes pièces pour piano ». Aujourd'hui, l'œuvre de Christian Sinding est peu interprétée.
Christian Sinding est commandeur de l'Ordre de Vasa. En 1916, il devient commandeur de l'Ordre de Saint-Olaf. En 1938, il est promu au rang de grand-croix de ce dernier ordre.
Christian Sinding occupe, des années 1890 aux années 1920, une place centrale sur la scène musicale norvégienne, aux côtés d'Edvard Grieg et Johan Svendsen. Son style musical reste romantique et son inspiration est assez peu « nationale »[8], moins que celle de son compatriote et contemporain Edvard Grieg, dont il est considéré comme le successeur, non pas tant par son style musical, mais que comme compositeur norvégien de renommée internationale. Après la création de sa première sonate pour piano, un critique se plaint qu'elle est « trop norvégienne ». Bien que Christian Sinding eût répondu que la prochaine le serait encore plus, les éléments populaires spécifiquement norvégiens ne sont pas très apparents dans son style orchestral post-wagnérien richement contrapuntique.
Les œuvres de Christian Sinding sont basées sur de courtes phrases mélodiques, au tissu harmonique très personnel. Les variations de tonalité sont brutales, sans, pour autant, que la musique soit atonale[3]. L'influence de Liszt est très sensible, notamment dans ses pièces virtuoses pour piano (15 caprices op. 44). On ne note aucune évolution stylistique notoire au cours de sa carrière. Au cours du temps, ses œuvres deviennent plus emphatiques[5].
Le Musikalisches Wochenblatt, de Leipzig, commente ainsi la première du Quintette en mi mineur op. 5, en 1889 :
« Ce travail démontre dans chacun de ses quatre mouvements un talent tout simplement incroyable pour l'invention et la combinaison ainsi qu'un merveilleux sens de l'effet sonore. Dans le même temps, les idées sont si magistralement exécutées et un si magnifique contraste de thèmes se retrouve partout, que l'on ne peut cesser d'exprimer son admiration pour ce travail très important qui est à la fois audacieux et individuel[11]. »
Le quintette fait immédiatement sensation, non seulement parce qu'il viole de nombreuses règles établies de la composition (par exemple, l'utilisation des quintes parallèles), mais aussi en raison de sa grande originalité et de la fécondité des idées musicales utilisées. Des compositeurs tels que Tchaïkovski, Sibelius ou Busoni en font l'éloge[11].
L'ouverture, Allegro moderato ma non troppo, commence avec prudence. Christian Sinding construit soigneusement son thème et les épisodes puissants et intensément dramatiques s'enchaînent parfaitement avec les sections lyriques qui les relient. Le grand Andante qui suit commence doucement, avec une mélodie qui rappelle celles de Schubert. La musique se déploie tranquillement, jusqu'au Vivace, frais et vivant. Un pont mystérieux conduit au second thème, dynamique et quelque peu exotique. Le final, massif Allegro vivace, s'ouvre immédiatement, avec une grande puissance, et toutes les voix poussent vers l'avant une musique énergique. Comme une tempête, elle s'épuise enfin, ce qui conduit à un thème plus lent et plus solennel. Puis, Christian Sinding réintroduit habilement le premier thème dans le mode mineur du second thème. Encore une fois, la tension monte et une section longue et dramatique, d'une férocité incroyable, conduit à une fin excitante[11].
Its heroic nobility, dramatic projection of theatre and beautiful colouristic shifts make for genuinely uplifting listening… (« Sa noblesse héroïque, sa projection théâtrale dramatique et ses beaux changements de couleurs rendent l'écoute véritablement inspirante. ») — Piano Magazine, à propos du Concerto pour piano, op. 6[12]. |
Dans le Concerto pour piano et orchestre en ré bémol majeur op. 6, Christian Sining utilise des formes classiques, mais les trois mouvements sont liés par une forme cyclique, les thèmes principaux des deuxième et troisième mouvements sont des transformations du thème initial du premier mouvement[12].
Le premier mouvement est basé sur trois thèmes contrastés, qui sont modifiés et combinés au cours du développement. L'élaboration de longues lignes mélodiques donne à la musique un style monumental et héroïque. L'allusion au leitmotiv de Gibichung, de la première scène du premier acte du Götterdämmerung, de Wagner, n'a pas échappé à certains auditeurs attentifs. Il existe également des évocations d'œuvres de Tchaïkovski et de Rubinstein, bien que celles-ci soient susceptibles d'être le partage d'un patrimoine musical commun, plutôt que des citations délibérées. Même le « leitmotiv de Grieg » joue un rôle dans le concerto. En fin de compte, cependant, le mouvement donne l'impression d'une puissante structure bien intégrée[12].
Dans le deuxième mouvement, un andante en mi mineur, un cor solo présente une version, à la relative mineure, du thème initial du premier mouvement et donne au mouvement un caractère rêveur et méditatif. Le son de la trompette, la tonalité mineure et le « leitmotiv de Grieg » ont conduit les critiques allemands contemporains à qualifier ce mouvement de « nordique ». Peu à peu, la musique se développe et atteint une nouvelle stature héroïque. Par moments, la musique de Christian Sinding évoque Debussy, avec son utilisation de triades parallèles, et Sibelius, par une sombre harmonie et une dense instrumentation. Les deux premiers mouvements du concerto sont créés par Erika Nissen, en 1889, à Oslo, alors que Christian Sinding postule une subvention de l'État norvégien[12].
Le compositeur éprouve des difficultés à finir le dernier mouvement, et, avant la publication du Concerto, en 1890, il fait subir à celui-ci de vastes remaniements. En 1901, il en publie une autre version, avec des modifications importantes du dernier mouvement, affectant l'harmonie et la structure. Par ailleurs, il revoit une grande partie de l'écriture pianistique, sans changer les parties d'orchestre ou l'harmonie et la structure sous-jacentes, dans le but de clarifier et simplifier certains des passages pour piano les plus complexes[12]. Certains ont noté les similitudes tonales entre les deux derniers mouvements de ce concerto et les mouvements correspondants du Concerto pour piano et orchestre no 2 de Stenhammar[m 3].
Christian Sinding écrit environ 150 œuvres, dont quatre symphonies, trois concertos pour violon et un concerto pour piano, de la musique de chambre, notamment des quintettes à cordes et avec piano, ainsi que quelques petites pièces pour piano lyriques. Ses quelque 250 mélodies/lieder, sur des textes norvégiens, occupent une place centrale dans la littérature romantique nordique. Ses cycles vocaux, en particulier les opus 18, 28 et 75, peuvent être comparées avec les pièces de Grieg du même genre. Son œuvre la plus connue est Frühlingsrauschen, pour piano, de 1896. Il écrit aussi nombre d'assez courtes pièces de musique de chambre et beaucoup d'œuvres pour le violon, son instrument de prédilection. Cependant, son éditeur, Peters, à Leipzig, lui réclame de la musique pour piano ou pour ensembles de chambre, qui se vend mieux que les œuvres symphoniques, bien que ces dernières aient la préférence de Christian Sinding.
Numéro d'opus | Œuvre | Effectif | Date |
---|---|---|---|
1 | Alte Weisen | Voix et piano | 1885 |
2 | Variations en mi bémol | Deux pianos | 1886 |
3 | Suite | Piano | |
4 | Ranker og Roser | Voix et piano | |
5 | Quintette en mi mineur | Deux violons, alto, violoncelle et piano | 1882-1884 |
6 | Concerto en ré bémol majeur | Piano et orchestre | 1887-1901 |
7 | Etude | Piano | |
8 | 5 Tekster af Holger Drachman | Voix et piano | |
9 | Romance en mi mineur | Violon et piano | 1886 |
10 | Suite en la mineur « Im alten Stil » | Violon et piano Violon et orchestre | 1889 1886-1887 |
11 | Sechs Lieder und Gesänge | Voix et piano | |
12 | Sonate en ut majeur | Violon et piano | 1894 |
13 | Ti Digte af « Sangenes Bog » | Voix et piano | |
14 | Suite en fa majeur | Violon et piano | 1891 |
15 | Six Lieder de « Des Knaben Wunderhorn » | Voix et piano | |
16 | Til Molde | Chœur mixte et baryton | |
17 | Fem Sange | Voix et piano | |
18 | Seks Sange | Voix et piano | |
19 | Fem Sange | Voix et piano | |
20 | Skizze | Piano | |
21 | Symphonie n° 1 en ré mineur | Orchestre | 1887-1892 |
22 | Galmandssange | Voix et piano | |
23 | Trio n° 1 en ré dièse majeur | Violon, violoncelle et piano | 1893 |
24 | Fünf Stücke | Piano | |
25 | Sieben Stücke | Piano | |
26 | Zehn Lieder aus « Winternächte » | Voix et piano | |
27 | Sonate en mi majeur | Violon et piano | 1895 |
28 | Symra | Voix et piano | |
29 | Rytmeskvulp | Voix et piano | |
30 | Romance en mi mineur | Violon et piano | |
31 | Sechs Stücke | Piano | |
32 | Six pièces | Piano | 1896 |
33 | 6 Charakterstücke | Piano | |
34 | Sechs Charakterstücke | Piano | |
35a | Suite en fa majeur op. 35a | Piano à quatre mains | |
35b | Épisodes chevaleresques | Orchestre | 1897-1898 |
36 | Fra Vår til Høst | Voix et piano | |
37 | Tonar | Voix et piano | |
38 | Sechs Lieder | Voix et orchestre | 1896 |
39 | Fire Gamle Danske Romanser | Voix et piano | |
40 | Strengjeleik | Voix et piano | |
41 no 1 | Andante | Deux pianos | |
42 | Rondo infinito | Orchestre | 1897 |
43 | Quatre morceaux | Violon et piano | 1898 |
44 | 15 caprices | Piano | |
45 | Concerto n° 1 en la majeur | Violon et orchestre | 1898 |
46 | Légende | Violon et orchestre | 1902 |
47 | Fire Sange | Chœur | |
48 | Six burlesques | Piano | |
50 | 14 Danske Viser og Sange | Voix et piano | |
51 | Scènes de la vie en sol majeur | Violon et piano | 1900 |
52 | Mélodies mignonnes | Piano | |
53 | Quatre morceaux caractéristiques | Piano | |
54 | Quatre morceaux de salon | Piano | |
55 | Sylvelin og Andre Viser | Voix et orchestre | |
56 no 1 | Sérénade en sol majeur | Deux violons et piano | 1903 |
57 | Nemt, Frouwe, Disen Kranz | Voix et piano | |
58 | Cinq études | Piano | |
59 | Raritäten | Piano à quatre mains Violon et piano | |
60 | Concerto n° 2 en ré majeur | Violon et orchestre | |
61 | Vier Stücke | Violon et piano | |
62 | Fünf Stücke | Piano | |
63 | Fünf Duette | Voix et piano | |
64a | Trio n° 2 en la bémol mineur | Violon, violoncelle et piano | 1902 |
64b | Roland zu Bremen | Voix et piano | |
65 | Acht Intermezzi | Piano | |
66 | Sechs Stücke | Violoncelle et piano | 1903 |
67 | Mannamaal | Voix et piano | |
68 | Fire Songar | Voix et piano | |
69 | Fem Songar | Voix et piano | |
70 | Quatuor à cordes en la mineur | Deux violons, alto et violoncelle | 1904 |
71 | Acht Stücke en sol mineur | Piano à quatre mains | |
72 | Acht Intermezzi | Piano | |
73 | Sonate en fa majeur | Violon et piano | 1905 |
74 | Sechs Stücke | Piano | |
75 | Symra | Voix et piano | |
76 | 10 Stücke | Piano | |
77 | Sieben Gedichte | Voix et piano | |
78 | Cantus doloris | Violon et piano | 1906 |
79 | Deux Romances | Violon et piano | 1906 |
80 | Heimsyn | Voix et piano | |
81 | Vier Stücke | Violon et piano | |
82 | Zehn Studien und Skizzen | Piano | |
83 | Symphonie n° 2 en ré majeur | Orchestre | 1904 |
84 | Quatre morceaux | Piano | |
85 | 7 Gedichte | Voix et piano | |
86 | Sieben Stücke | Piano | |
87 | Trio n° 3 en ut majeur | Violon, violoncelle et piano | |
88 | Drei Stücke | Piano | |
89 | Drei Stücke | Violon et piano | 1908 |
90 | Nyinger | Voix et piano | |
91 | Sonate en si mineur | Piano | |
92 no 2 | Sérénade en la majeur | Deux violons et piano | 1909 |
93 | Quatre miniatures | Piano | |
94 | Fatum | Piano | |
95 | Tre Blomstersange | Voix et piano | |
96 | Suite en sol mineur | Violon et piano | 1909 |
97 | Vijf stukken | Piano | |
98 | Nordische Tänze und Weisen | Piano à quatre mains | |
99 | Sonate « Im alten Stil » en ré mineur | Violon et piano | 1909 |
100 | Romance en ré majeur | Violon et piano Violon et orchestre | 1910 |
101 | Vier Gedichte | Voix et piano | |
102 | Kantate ved Hundreaarsfesten i det Kongelige Selskab pour Norges Ve | Chœur | |
103 | 5 Tonbilder | Piano | |
104 | Zwei Lieder | Chœur | |
105 | Nordische Ballade | Violoncelle et piano | 1911 |
106 | Drei elegische Stücke | Violon et piano | 1911 |
107 | Vier Balladen und Lieder | Voix et piano | 1911 |
108 | Vier Lieder | Chœur | |
109 | Vier Balladen und Lieder | Voix et piano | 1911-1913 |
110 | Zehn Jugendbilder | Piano | |
111 | Der heilige Berg | Opéra | 1910-1912 |
112 | Drei Präludien | Violon et piano | 1913 |
113 | Fünf Stücke | Piano | |
114 | Drei Capricci | Violon et piano | 1913 |
115 | Sechs Stücke | Piano | |
116 | Drei Intermezzi | Piano | |
117 | Jubilæumskantate | Chœur | |
118 | Fantaisies | Piano | |
119 | Concerto n° 3 en la mineur | Violon et orchestre | |
120a | Abendstimmung | Violon et piano | |
120b | Feststemning i Skorpen | Orchestre | |
121 | Symphonie n° 3 en fa majeur | Orchestre | 1919 |
122 | Am Spinett | Piano | |
123 | Suite en ré mineur | Violon | 1919 |
124 | Hymnus | Orgue | |
125 | Drei Stücke | Piano | |
126 no 1 | A Cradle Song | Voix et piano | |
127 | Drei Stücke | Piano | |
128a | Cinq compositions | Piano | |
128b no 4 | Barcarole | Voix et piano | |
129 | Rhapsodie « Vinter og Vår » (Symphonie n° 4) | Orchestre | 1921-1936 |
130 | Farvel | Voix et piano |
Les concertos pour violon et orchestre ont été enregistrés par l'Orchestre d'Oslo. Le chanteur norvégien Per Vollestad, auteur, en 2002, d'un doctorat à l'Académie norvégienne de musique[15], sur les œuvres de Christian Sinding, a enregistré, chez Simax Classics[7], plusieurs disque de mélodies du compositeur. Il a également publié deux livres sur le compositeur[16],[17].
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