Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références».
Ce premier long métrage d'Andrew Dominik raconte la vie de l'ennemi public no1 en Australie, le très charismatique Mark «Chopper» Read(en). En voulant s'imposer comme le caïd dans le quartier de haute sécurité d'un pénitencier australien, où il est incarcéré pour avoir monté un attentat contre un juge, Chopper assassine Keithy George. Cet incident, très courant en prison, va être un événement capital dans le déroulement de sa vie.
Trahi, craint et acclamé par des milliers de fans à travers le monde, Chopper nous mène à travers son histoire. Il ment comme il respire; charitable au tempérament chaud, ce tueur en série peut tourner toute une situation en sa faveur et peut se justifier sans être cerné.
Pour mieux concentrer l'œuvre sur le héros, Andrew Dominik a utilisé de multiples effets et techniques. Comme l'explique le chef opérateur: «Vous ne trouverez pratiquement aucune teinte chair naturelle dans ces épisodes. Tout y est présenté à travers le regard de Chopper, avec des effets de distorsion et des stimuli visuels accentués». Par exemple, l'image accélère quand les personnages sont shootés à la cocaïne.
Une autre scène remarquable est celle pendant laquelle Chopper explique la vraie raison pour laquelle il a tué Sammy Le Turc. D'abord dans un style dramatique, cette explication devient presque vaudevillesque. Sur ce sujet, Andrew Dominik s'exprime: «En multipliant les approches sur ce crime (dont Chopper fut finalement disculpé), nous avons voulu montrer comment un événement dramatique et écœurant finit par se transformer en une anecdote burlesque. Ce processus me paraît extrêmement troublant, mais il faut rappeler que la plupart de ces horribles meurtres perdent graduellement de leur impact et se banalisent au fil des ans. Au point que les gens en oublient le caractère monstrueux, et viennent quelques années plus tard en touristes sur le lieu du crime pour s'y faire prendre en photo.».
Meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Eric Bana et meilleur second rôle masculin pour Simon Lyndon, lors des Australian Film Institute Awards en 2000.
Meilleur réalisateur de film indépendant et meilleur acteur pour Eric Bana, lors des IF Awards en 2000.
Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Eric Bana et meilleur second rôle masculin pour Simon Lyndon, lors des Film Critics Circle of Australia Awards en 2001.
Nominations
Meilleur film, meilleur scénario adapté, meilleure bande originale, meilleure photographie, meilleur montage, meilleurs décors et meilleur son (Frank Lipson, Glenn Newnham, Steve Burgess, John Schiefelbein), lors des Australian Film Institute Awards en 2000.
Meilleur scénario adapté, meilleure bande originale, meilleure photographie, meilleur montage et meilleur second rôle féminin pour Kate Beahan, lors des Film Critics Circle of Australia Awards en 2001.