Charles Léopold von Heydes de Belderbusch, comte, baptisé le à Montzen[1], mort le à Paris, est un homme politique français sous l’Empire.
Préfet de l'Oise | |
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Biographie
Il naît en au château de Streversdorp à Montzen, actuellement en Province de Liège, en France dans le département de l'Ourthe pendant l’Empire.
Issu d’une ancienne famille du duché de Limbourg, où un de ses oncles, Caspar Anton von Belderbusch occupe le poste de grand maître héréditaire de la Cour électorale de Cologne. Devenu lui-même, en 1785, l’agent du prince-électeur Maximilien-François à la cour de Louis XVI, il se fait remarquer à Versailles par son goût pour le faste, pour les arts et pour les plaisirs.
Peu disposé à se rallier à la Révolution, il s'empresse de quitter Paris dès que l'Assemblée Législative déclare la guerre à l'empereur d'Autriche. Il réside tour à tour à son château de Terworm, à Cologne et en Suisse.
L’annexion de la Belgique et des provinces rhénanes le rend français. Il revient à Paris sous le Consulat, et se montre très empressé auprès de Bonaparte. Il s’aide d’autre part de recommandations de divers personnages qu’il connaît depuis les dernières années du règne de Louis XVI, et qui sont redevenues influentes, pour obtenir le poste de préfet de l’Oise.
Dans ce nouveau poste, il s’attache surtout à favoriser par une protection constante et officielle les anciens religieux qui tiennent des établissements d’instruction et d'éducation. Présenté, dès le commencement de l’an XII, par le corps électoral de son département comme candidat au Sénat conservateur, il est encore sur les rangs en 1809 pour le département de la Roer. Il est nommé effectivement le par Napoléon, qui le fait en même temps comte de l'Empire.
Légionnaire depuis le 25 prairial an XII, il est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur le [2].
Belderbusch toutefois n’est pas le dernier à voter l’acte de déchéance de Napoléon en avril 1814, dont un autre de ses compatriotes, l’ancien professeur de Louvain Lambrechts, porte les « considérants » dans sa poche depuis plusieurs mois. Cette attitude lui gagne les bonnes grâces de Louis XVIII qui lui accorde la même année ses lettres de grande naturalisation. Elles sont transcrites sur le registre de la Chambre le .
À partir de 1815, le comte de Belderbusch, rentré dans sa vie privée, partage ses loisirs entre Terworm (Meerssen) et Paris. Lorsqu’il meurt à Paris le , il laisse à des collatéraux éloignés une fortune immobilière considérable.
Écrits
On lui doit quelques écrits politiques, parus de 1795 à 1814, sous le couvert de l’anonymat : Sur les affaires du temps, Lettres sur la paix, Le Cri public, etc.
Titres
Distinctions
- Légion d'honneur[3] :
- Légionnaire (25 prairial an XII), puis,
- Officier de la Légion d'honneur ().
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes du comte de Heiden de Belderbush et de l'Empire
Écartelé, au premier des comtes sénateurs, au deuxième burelé d'argent et de sinople au lion rampant de gueules, au troisième d'argent à la croix de gueules dentelée de sable ; au quatrième d'azur à trois étoiles d'or en fasce posées en chef, soutenues de trois roses deux et une d'or.[4] |
Sources
Voir aussi
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