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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Guinot, né le à Saint-Denis-Hors et mort le à Paris 8e, est un homme politique français.
Charles Guinot | |
Portrait photographique par Nadar. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (14 ans, 11 mois et 15 jours) |
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Circonscription | Indre-et-Loire |
Député français | |
– (7 ans, 6 mois et 21 jours) |
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Élection | 2 juillet 1871 |
Réélection | 20 février 1876 14 octobre 1877 |
Circonscription | Indre-et-Loire |
Législature | Ire et IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Centre gauche |
Successeur | Armand Rivière |
Conseiller général d'Indre-et-Loire | |
– (22 ans) |
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Circonscription | Canton d'Amboise |
Prédécesseur | Charles François Hippolyte Diard |
Successeur | Aristide Allard |
Président du Conseil général d'Indre-et-Loire | |
– (22 ans) |
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Prédécesseur | Georges Houssard |
Successeur | Alfred Tiphaine |
Maire d'Amboise | |
– (27 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Prédécesseur | Hercule Dumee-Metheil |
Successeur | Ernest Mabille |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Denis-Hors |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
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Maires d'Amboise | |
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Charles Guinot est le fils de Charles Gabriel Guinot, entrepreneur des ponts et chaussées, et de Marie Séraphine Delaunay. Il épouse Élisa Euphrasie Allard, fille d'un médecin.
Entrepreneur en travaux publics, notamment dans la construction des chemins de fer de l’Ouest et de Paris-Lyon-Méditerranée, il a également travaillé à la canalisation de la Sarthe et de la Mayenne. Lors de l’inondation de 1866, il a préservé la ville d’Amboise par des travaux exécutés au moment même de la crue, ce qui lui a valu une médaille de sauvetage[1].
Il est maire d'Amboise quand il est élu représentant d'Indre-et-Loire, le 2 juillet 1871[alpha 1], en remplacement du général Deliguy, démissionnaire[1]. Siégeant au centre gauche, il vote pour l’amendement Barthe demandant « le maintien à Rome de la souveraineté temporelle du Saint-Siège, sur laquelle repose l'indépendance de son autorité spirituelle », pour le retour à Paris, pour la dissolution du Corps législatif, pour l’amendement Wallon faisant du régime républicain le régime politique de droit de la France, pour les lois constitutionnelles de 1875 instaurant définitivement la Troisième République, contre l’élection de Mac Mahon au poste de président de la République, le , contre la démission de Thiers, le sur la question des impôts, contre la prorogation des pouvoirs du Maréchal de Mac Mahon, contre la loi des maires de 1874, contre le ministère de Broglie[1].
Conseiller général du canton d'Amboise (), puis président du conseil général d'Indre-et-Loire, il pose dans son département sa candidature au Sénat, le , mais échoue avec 163 voix sur 335 votantes. Plus chanceux aux élections législatives du 20 février suivant, il réintègre comme député de la 2e circonscription de Tours, par 17 373 voix[alpha 2], la Chambre où il est au nombre des 363 qui refuseront la confiance au ministère de Broglie, le [1].
Chargé, comme président du conseil général, d’adresser une allocution au maréchal de Mac-Mahon lors de son voyage à Tours, quelques allusions faites aux dangers qui menaçaient la Constitution lui attirent cette réponse du duc de Magenta : « Elle ne peut être mise en péril que par les adversaires de ma politique[2]. »
En 1879, il est élu sénateur d'Indre-et-Loire et le reste jusqu'à son décès.
Il est l'oncle de Berthe Faure, épouse de Félix Faure, président de la République de 1895 à 1899. Il est inhumé au cimetière des Ursulines d'Amboise[3].
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