Charles Gianferrari
mosaïste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Gianferrari né le à Astano (Suisse) et mort le à Bullion[1] est un mosaïste, sculpteur et plasticien français.
Charles Gianferrari
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Carlo Oris Gianferrari |
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Distinctions | Liste détaillée 1 artistique (, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , et ) |
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Formation et carrière
Charles Gianferrari a suivi une formation artistique à l'École des Arts Appliqués (1936-1943) avant d’obtenir son diplôme de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts.
Au cours de sa carrière, Charles Gianferrari s’est illustré comme un maître de la mosaïque, collaborant avec des architectes reconnus et participant à des projets d'envergure aussi bien en France qu'à l'internationale.
Œuvres majeures
Parmi les réalisations les plus emblématiques de Charles Gianferrari figurent notamment :
- La mosaïque monumentale de l’hôtel de ville de Grenoble conçue dans le cadre des Jeux Olympiques d'hiver de 1968 et classée monument historique en 2023.
- Un ensemble de fontaines ornementales dans le hall de réception de l’hôtel Africa à Tunis, le premier gratte-ciel de la capitale tunisienne.
- Des contributions artistiques à des projets tels que la tour Télévision de Riyad (en) (Arabie Saoudite), la citée utopique d’Auroville (Inde), le musée du Panthéon National Haïtien, et l'hôtel Pullman Teranga à Dakar (Sénégal).
Collaboration et collectif
Résumé
Contexte
Charles Gianferrari fut associé à de nombreux projets en collaboration avec des figures majeures de l’architecture telles qu’Olivier-Clément Cacoub, Maurice Novarina, Michel Holley ou encore Roger Anger. Cette relation avec Roger Anger, marquée par une amitié profonde et une admiration mutuelle croissante, inspira une partie significative du travail de Charles Gianferrari. Dans ses dernières années, il se consacra quasi-exclusivement au projet d’Auroville, porté par cette synergie créative.
Charles Gianferrari fut cofondateur du collectif « L’Œuf Centre d’Études », aux côtés notamment de son ami Jacques Bertoux. Ce collectif, unique par son approche, réinventa la mosaïque en l’intégrant harmonieusement à l’architecture moderne, en conciliant savoir-faire traditionnel et langage artistique contemporain. Inspiré par les idéaux du Bauhaus, l’Œuf Centre d’Études chercha à abolir les frontières entre disciplines artistiques, favorisant une collaboration où mosaïstes, sculpteurs et architectes travaillaient d’égal à égal, unissant savoir-faire traditionnel et langage artistique contemporain.
Il participa également à d’autres mouvements artistiques tels que « Le Mur Vivant » et « L’Art Sacré », toujours animé par une volonté de renouveler les pratiques artistiques et de repousser les limites des formes décoratives.
Le talent de Charles Gianferrari fut maintes fois salué, notamment avec une médaille de bronze aux Floralies internationales en 1969 pour un mur relief installé au bord du miroir d’eau, sous l’espace concert du parc floral de Vincennes, en collaboration avec Robert Juvin (en). Il fut également honoré par deux médailles d’or décernées par la Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie, en 1962 et 1983.
Œuvres publiques
- Le Blanc-Mesnil, maternelle Anne-Frank : mosaïque du sol de la cour[2].
- Caen, église Saint-Paul : sculptures.
- Chalon-sur-Saône, lycée Pontus-de-Tyard : mosaïque murale, 1961[3].
- Strasbourg, pavillon du tourisme, mosaïque et claustra, 1962 : œuvres détruites suite manifestation OTAN en 2009.
- Dinard, piscine municipale, no 2 boulevard du président Wilson : mosaïque du mur sud, années 1960[4].
- Divonne-les-Bains, Centre nautique : mosaïque murale, 1963.
- Grenoble, hôtel de ville : mosaïque sur le sol du patio, 1965-1967[5].
- Longchamp, lycée de la céramique Henri-Moisand : mosaïque de l'escalier, 1978[6].
- Mantes-la-Jolie :
- Lycée Jean-Rostand : panneau en mosaïque de pierre, marbre et émail, environ 68 m2, 1969 ; espace de détente composé de bancs-jardinières circulaires, béton recouvert de galets, briques et marbre[7].
- Lycée Saint-Éxupéry : ensemble d'éléments en briques et dalles de grès, surmontés par des préaux triangulaires, 1969[7].
- Maurepas, lycée des Sept-Mares : cheminement piéton en pavés de brique de Vaugirard ; partiellement détruit[8].
- Moux-en-Morvan : Hommage aux combattants du maquis des Fiottes, 1947, sculpture en collaboration avec Jacques Bertoux.
- Neuilly-sur-Seine, collège André-Maurois : mosaïque murale.
- Paris :
- no 7 avenue de la Porte-de-Champerret : fontaine de la Pyramide, fontaine et mosaïque[9].
- Avenue de la Porte-de-Villiers : fontaine de la Cascade, fontaine et mosaïque[9].
- no 67 rue Barrault et nos 28-30 rue de la Colonie : mosaïque murale dans le hall d'entrée, 1958-1962.
- no 50 rue de Crimée : mosaïque murale dans le hall d'entrée, 1968.
- no 17 avenue d'Italie : mosaïque murale sur la façade (niveau dalle), dans le hall d'entrée et dans le couloir d'entrée du no 187 avenue de Choisy, 1973.
- no 30 rue Jean-Cottin : sculpture en béton composée de terre cuite et émaux, complétée par un calepinage au sol, 1987.
- nos 31-35 rue Saint-Ambroise : décoration murale du hall d'entrée, 1969[10].
- Parc floral de Vincennes, Mur Vivant au bord du miroir d’eau sous l’espace concert, 1969.
- La Tronche, université Grenoble-Alpes, faculté de médecine, amphithéâtre Le Marchand : mosaïque murale, 1976[11].
- Villeneuve-d'Ascq, école Paul Cézanne : muret en claustra, 1988[12].
Notes et références
Annexes
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