Loading AI tools
grammairien et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-Pierre Chapsal, né à Paris en 1787 et mort en 1858 à Joinville-le-Pont, est un grammairien français, ancien maire de Joinville-le-Pont.
Maire de Joinville-le-Pont | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
A travaillé pour |
---|
D’abord employé à l’hôtel de ville, Chapsal se consacra ensuite à la rédaction d’ouvrages classiques qui ont fait sa réputation et sa fortune. Le principal est une Nouvelle Grammaire française avec Exercices, en collaboration avec François Noël, ouvrage plus complet et plus logique que la Grammaire de Charles François Lhomond, et qui eut un rapide et légitime succès. Publiée pour la première fois en 1823, cette grammaire en était, à la mort de l’auteur, à la quarante huitième édition qui, devenue sa propriété exclusive depuis la mort de son collaborateur, lui rapportait, assure-t-on, jusqu'à 300 000 francs par an. Il avait publié seul, en 1808, un Nouveau dictionnaire grammatical (2 vol. in-8).
Charles-Pierre Chapsal enseigna au lycée Louis-le-Grand à Paris.
Secrétaire de Charles-Pierre Girault-Duvivier, il travaille avec lui à la Grammaire des Grammaires. Selon Jacques-Philippe Saint-Gérand, « Malgré ses défauts, la Grammaire des Grammaires a exercé une influence considérable tout au long du XIXe et au début du XXe siècle, puisque cet ouvrage était considéré comme le compendium de l'usage élégant, et qu'il était — à ce titre — l'instrument de consultation par excellence dont disposaient les grands écrivains et les détenteurs, politiques ou non, du pouvoir social[3] ».
Riche des fruits de son travail, Chapsal se retira dans son château de Polangis, à Joinville-le-Pont, et devint le bienfaiteur de la commune. Il légua en mourant une somme de 80 000 francs dont les arrérages devaient être employés en secours annuels de 100 à 300 francs aux plus dignes des instituteurs de la banlieue de Paris (arrondissements de Sceaux et Saint Denis).
Sous la monarchie de Juillet, où les maires sont nommés par le préfet après leur élection au suffrage censitaire, il devient maire de Joinville-le-Pont (1843-1848) prenant la succession de Laurent-Nicolas Pinson (1788–1867), maire depuis 1830.
Il redevient maire sous le Second Empire (1851-1858) et meurt en fonctions. Son successeur sera son fils naturel, Auguste Courtin.
Sous son mandat est construite sur les redoutes de la Faisanderie et de Gravelle, une école militaire de gymnastique et d'escrime (1852), qui est devenue l’Institut national des sports. Elle a été le siège du Bataillon de Joinville. L'école est installée dans une partie du territoire de Joinville qui sera rattachée en 1929 à la Ville de Paris (12e arrondissement de Paris) pour y former le Bois de Vincennes.
Il lance en 1856 la construction de l’église paroissiale, qui sera baptisée Saint-Charles-Borromée en 1860, après sa mort, à la demande de sa veuve[4].
Il est inhumé au cimetière de Joinville-le-Pont. Une rue de Joinville-le-Pont porte son nom.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.