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magistrat et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-François de Trinquelague-Dions est un homme politique français né le à Nîmes (Gard) et mort le à Montpellier (Hérault)[1].
Charles-François de Trinquelague-Dions | |
Fonctions | |
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Député du Gard | |
– (2 ans, 8 mois et 24 jours) |
|
Réélection | 4 octobre 1816 |
Groupe politique | Ultraroyaliste |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nîmes (Royaume de France) |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Montpellier (Royaume de France) |
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Avocat au Parlement de Toulouse, Charles-François de Trinquelague succède en 1781 à son père en tant que syndic d'Uzès[1].
Lors de la seconde réunion de l'Assemblée des notables, il se distingue suffisamment pour que son père reçoit des lettres de noblesse qui ne purent être enregistrées, la Révolution survenant[1].
Exerçant plusieurs fonctions, Charles-François de Trinquelague supporte, dans ses débuts, la Révolution : dès 1776, il publie un Éloge de Fléchier où il flétrit le "fanatisme"[2].
Il doit se cacher durant la Terreur et reprend à la suite sa profession d'avocat.
Sous l'Empire, qu'il supporte comme ayant mis fin à l'anarchie et rétabli la religion, tout en restant partisan des Bourbon, il devint avocat général à Nîmes et, en 1812, est nommé comme candidat à la Corps législatif, sans succès[1],[2].
Élu député au sein de la Chambre introuvable, Charles-François de Trinquelague fait partie de la commission sur le rétablissement des cours prévôtales, et demande, à la suite de Grenédan, le rétablissement de la pendaison en tant que méthode de répression prompte, rapide et facile à employer[1],[3],[Note 1].
Il demande que la loi d'amnistie s'applique aussi aux infractions commises envers les particuliers afin d'assurer l'impunité envers les verdets du Midi ayant agi au cours de la Terreur blanche.
Il s'exprime en faveur de l'abolition du divorce, liant son autorisation aux massacres de Septembre, la loi l'autorisant ayant été votée 12 jours après les meurtres.
Il défend l'abolition de l’impôt sur les huiles et participe à la discussion sur la loi sur le recrutement militaire. Il demande que chaque 21 janvier soit jour de deuil national en souvenir de l'exécution de Louis XVI, et qu'une statue de lui est établie, aux frais de la nation, sur une place de Paris.
Charles-François de Trinquelague a une fille, Charlotte, née en 1816, qui se marie avec son cousin Gabriel de Trinquelague, qui relève son titre en 1860.
En 1801, il est élu au Lycée du Gard[4].
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