Charens

commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Charens

Charens est une commune française du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Administration, Pays ...
Charens
Charens
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Thierry Alleoud
2020-2026
Code postal 26310
Code commune 26076
Démographie
Gentilé Charensous
Population
municipale
31 hab. (2022 )
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 21″ nord, 5° 30′ 38″ est
Altitude Min. 644 m
Max. 1 551 m
Superficie 13,47 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Charens
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    Ses habitants sont dénommés les Charensous.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    Charens est un village du Diois oriental situé à 32 km au sud-est de Die et à 13 km de Luc-en-Diois.

    Communes limtrophes

    Géologie et relief

    Hydrographie

    [Le] Charens : ruisseau qui a sa source sur la commune[1]. Il fait suite au ravin Garnier, commune de Charens, et se jette dans la Drôme après un parcours de 3,25 kilomètres. En 1891, sa largeur moyenne était de 30 m, sa pente de 304 m, son débit ordinaire de 1,20 m3, extraordinaire de 52 m3[2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bellegarde-en-Diois à km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

    Voies de communication et transports

    La commune est un peu au-dessus de la route départementale D 93 qui monte au col de Cabre.

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Charens est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

    • XIVe siècle : mention du prieuré : Prior de Charentio (pouillé de Die) ;
    • 1429 : Locus de Charencio (archives de la Drôme, E 4100) ;
    • 1509 : Charinis (visites épiscopales) ;
    • 1509 : mention de l'église du prieuré : Ecclesia Beati Jacobi de Charenco (visites épiscopales) ;
    • 1891 : Charens, commune du canton de Luc-en-Diois.

    Étymologie

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[14] :

    • Terre du fief des évêques de Die.
    • Possession des Artaud d'Aix.
    • 1576 : acquise par les Brotin.
    • 1675 : passe aux Faure de Vercors.
    • Vers 1732 : vendue aux Guillet de l'Isle.
    • 1789 : Charens forme deux seigneuries :
      • celle du Haut-Charens, appartenant aux La Morte.
      • celle du Bas-Charens, appartenant aux Ponnat.

    Avant 1790, Charens était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die. Son église, sous le vocable de Saint-James ou de Saint-Jacques, était celle d'un prieuré séculier uni à la cure vers la fin du XVIIIe siècle. La cure était de la collation de l'évêque diocésain, et les dîmes appartenaient au curé par abandon du prieur du lieu[14].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, cette commune fut comprise dans le canton, de Valdrôme, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Luc-en-Diois[14].

    Politique et administration

    Tendance politique et résultats

    Administration municipale

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 juin 2020 Jean-Marc Chabal[15] DVG Retraité de l'enseignement
    juin 2020 En cours Thierry Alleoud    
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    Rattachements administratifs et électoraux

    Politique environnementale

    Finances locales

    Jumelages

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2022, la commune comptait 31 habitants[Note 1], en évolution de +6,9 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2021 2022 - - - - - - -
    3031-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    209148173223234225215200206
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    185189162148153160154136136
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    133123113787676766460
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    615036333133222629
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de la moisson : premier dimanche d'août[1].

    Loisirs

    Santé

    Services et équipements

    Sports

    Médias

    Cultes

    L'église et la communauté catholique de Charens sont rattachées à la paroisse Saint-Marcel en Diois, laquele couvre 37 communes et dépend du Diocèse de Valence[20].

    Économie

    En 1992 : pâturages (ovins), lavande (essence)[1].

    Tourisme

    • Village perché du Haut-Charens[1].
    • Point de vue (barrage au Haut-Charens)[1].

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Patrimoine culturel

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Paul Gros Long, en littérature Pierre Devoluy, né à Châtillon-en-Diois en 1862 et décédé à Nice en 1932 où une rue porte son nom. Polytechnicien, Capoulié du Félibrige de 1901 à 1909, il fut un des meilleurs disciples et amis de Frédéric Mistral et laissa une œuvre importante de poète, de romancier et de théoricien de l'idée régionaliste. Commandeur de la légion d'honneur, il fut adjoint du maire de Nice du temps de Jean Médecin. Il est inhumé dans le cimetière protestant de Châtillon-en-Diois. Son père Pierre Gros Long étant né à Charens, cela explique que ce soit à Charens que Pierre Devoluy ait situé une partie non négligeable de son ultime roman protestant Sous la Croix (1932)[réf. nécessaire].

    Héraldique, logotype et devise

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    Charens possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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