Château de Corabœuf
château d'Ivry-en-Montagne, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
château d'Ivry-en-Montagne, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le château de Corabœuf est un château situé sur la commune d'Ivry-en-Montagne dans la Côte-d'Or[1].
Château de Corabœuf | |
Début construction | XIVe siècle |
---|---|
Fin construction | XIXe siècle |
Propriétaire actuel | Law de Lauriston-Boubers |
Protection | Classé MH (1989) Inscrit MH (1989, 1999) |
Coordonnées | 47° 01′ 26″ nord, 4° 38′ 20″ est |
Pays | France |
Région historique | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Commune | Ivry-en-Montagne |
Site web | http://www.chateaudecoraboeuf.com |
modifier |
Le monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le (Donjon) et d'inscriptions depuis les (façades et toitures) et (Aile du XIXe siècle)[2].
Il est isolé à flanc de pente légère, à quelques dizaines de mètres au sud de la commune d'Ivry-en-Montagne, et à 7 km au nord de Nolay via Aubigny-la-Ronce. Le domaine est mitoyen à l'ouest de la RD 17d, dont il n'est séparé que par un mur. La RN 6 passe non loin à l'est. Un accès pour véhicules se fait au nord par une petite voie carrossable qui donne sur un parking herbeux qui donne sur l'aile nord.
Le château est bâti en retour d'équerre, avec une aile nord et une aile est. Un donjon en assure la jonction. L'aile nord est bordée côté parking par un fossé demi-remblayé.
L'aile nord attenante au mur ouest du donjon comprend un corps de logis élevé en 1860 sur du bâti antérieur sous l'égide de Paul-Désiré Richard d'Ivry. Ce corps de logis est aménagé dans le style néo-gothique par l'architecte Roidot-Errard. Le décor intérieur a été conçu par l'architecte Charles Suisse et réalisé par Xavier Schanosky (salon orné de boiseries, plafonds peints, …). On peut voir dans la salle à manger au-dessus de la cheminée un tableau représentant Jean-Baptiste Richard d'Ivry et sa famille et, de même au salon, un portrait en pied de Pierre Richard de Curtil gouverneur militaire de Douai. L'entrée du corps de logis (côté cours) se fait par une porte surmontée d'une marquise.Ce corps de logis compte quatre étages : soubassements, rez-de-chaussée, étage carré, étage de combles à lucarnes mansardées, le tout sous toit ardoisé à versant double. Des baies à meneau et croisillons distribuent de la lumière au rez-de-chaussée et à l'étage carré. Côté parking (façade nord) une tour quadrangulaire se voit en flanquement.
Une tour porche prolonge le corps de logis vers l'ouest. Elle est coiffée d'un toit à pavillon couvrant des restes de mâchicoulis.L'entrée principale du château se fait ici via une porte piétonne et charretière de plus grande taille. Sur sa face externe (côté parking), au-dessus des portes, trois fentes restent du pont-levis, ainsi que les armes martelées de la famille d'Ivry.
À l'extrémité ouest de l'aile figure un colombier circulaire à toit conique relié à la tour porche par un pan de mur.
Construction la plus imposante et la plus haute (17-18m), le donjon de 1450, à toit en pavillon couvert de tuiles plates, est une tour quadrangulaire massive (10 m de côté) qui compte quatre échauguettes à meurtrières et toit conique. Ce donjon à deux étages, dont un rez-de-chaussée voûté en croisée d'ogive, avec pilier central hexagonal. Dans ce rez-de-chaussée, on trouve des explications sur le château. Sur ses murs externes, on voit nettement la place d'anciennes ouvertures obturées (pierres de couleurs et structures différentes).
L'aile est, collée face sud du donjon, est le résultat des travaux entrepris à partir de 1763 par Jean Baptiste Richard d'Ivry. C'est une bâtisse avec petite terrasse côté cour et rez-de-chaussée surélevé. La partie la plus proche du donjon compte une porte et trois arches en plein cintre. La troisième arche en partant du donjon fait passage côté parc puis, se trouve une autre porte ouvrant sur une pièce éclairée d'une baie à linteau en accolade. Ensuite vient une porte donnant sur une pièce à vivre, cette porte est surmontée d'une fenêtre à balconnet en ferronnerie. Enfin, une dernière entrée donne sur une ultime pièce. Le niveau supérieur compte neuf fenêtres. Toutes les menuiseries encore visibles dans les années 1980 ont été supprimées et la façade ravalée de neuf. Le toit comprend des motifs de losanges de couleur jaune.
À la pointe sud de cette aile, mais séparée de quelques mètres, il y a une tour ronde à toit conique, dite Tour du chasseur (ex chenil), sur laquelle se voient les armoiries de Catherine de Mypont.
Une maison d'habitation, à faible distance de l'aile nord, est située sur une butte. Le long du mur bordant la RD17d se trouve une grange séparée des autres bâtiments, au toit identique à l'aile est.
Les espaces non bâtis, occupent une surface entre 8 et 10 hectares. La cour d'honneur (cour intérieure) comprend une simple pièce de gazon agrémentée de quelques vases et entourée d'une allée gravillonnée.
Un parc occupe la partie orientale du domaine. Il se divise en deux jardin et terrasse. Un jardin à la française de facture originale composé de six pièces d'herbes folles (façon prairie) de forme et taille égale. Ces pièces de verdure sont entourées d'allées engazonnées strictement tondues. Une allée bordée de chaque côté par des arbustes à fleurs part de l'entrée orientale de l'aile est, et donne sur un escalier de quelques marches qui précède la terrasse.
La terrasse qui prolonge le jardin est limitée à l'ouest par un ancien vivier de longueur à peu près égale à l'aile est et de faible largeur. La terrasse est aussi bornée au sud-est et à l'est de bosquets de haute futaie. La circulation se fait autour de la terrasse par une sente tracée par le piétinement des visiteurs.
Dans le fond, et au milieu de cette terrasse et bâti un pavillon de chasse néo-classique avec rez-de-chaussée et demi-étage avec baies encadrées de crossettes. Au-dessus de la porte, il y a un médaillon à décor de guirlande. Entre le pavillon et le vivier se trouve un large espace de gazon vide de plantation. Du pavillon, si l'on bougeait en ligne droite, on rejoindrait l'entrée orientale de l'aile est.
L'arboretum occupe la partie nord-est du domaine. Il comporte 64 essences différentes. Il est réalisé entre 1996 et 2006. Il contient des variétés de chênes, cèdres, hêtres, noyers, platanes, acacias… Ces aménagements sont les héritiers des jardins et d'une orangerie (disparus tous deux) voulu par Jean-Baptiste Richard d'Ivry.
Jean-Baptiste Lallemand représenta le château dans les années 1760.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.