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La centrale nucléaire du Bugey est une centrale nucléaire française, implantée sur la commune de Saint-Vulbas dans l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Pays, Région ...
Centrale nucléaire du Bugey
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Centrale nucléaire du Bugey
Administration
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
Opérateur
Construction
Mise en service

Bugey-1 : Bugey-2 : Bugey-3 : Bugey-4 :

Bugey-5 :
Mise à l’arrêt définitif
Bugey-1 :
Statut
Bugey-2 à 5 : en service
Direction
Elvire Charre[1]
Effectifs
1 703Voir et modifier les données sur Wikidata
Réacteurs
Fournisseurs
Type
Réacteurs actifs
2 × 880 MW + 2 × 910 MW (nets)
Puissance nominale
3 580 MW (nets)
Production d’électricité
Production annuelle
24,41 TWh (2023)[2],[3],[4],[5]
Facteur de charge
83,8 % (en 2019)
Production moyenne
22,83 TWh (2015 à 2019)
Production totale
960,23 TWh (fin 2023)

Source froide
Site web
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En 2024, EDF exploite quatre réacteurs à eau pressurisée de 900 MWe appartenant au palier CP0 : les réacteurs no 2, 3, 4 et 5. Ils produisent en moyenne entre 20 et 24 milliards de kWh par an, soit 40 % des besoins en électricité de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le réacteur no 1 de 540 MWe appartenant à la filière UNGG est à l'arrêt depuis 1994 et en cours de démantèlement. Un projet de construction d'une paire d'EPR2 est prévue sur le site, après réalisation d'une première paire à la centrale de Penly et d'une deuxième à la centrale de Gravelines.

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Caractéristiques du site

La centrale est implantée sur la commune de Saint-Vulbas dans l'Ain en limite sud-ouest du Bugey, à 23 kilomètres d'Ambérieu-en-Bugey, 35 kilomètres à l'est de Lyon, à 20 km au sud-est de Meximieux et à 97 kilomètres au nord-ouest de Grenoble. La centrale est à 118 km au sud-ouest de Genève en Suisse.

Le site occupe une superficie d'une centaine d'hectares sur la rive droite du Rhône, et comprend[6],[7],[8]:

Une zone horticole est créée en 1984 en aval du site du Bugey, approvisionnée en eau tiède (25 à 30 °C) prélevée sur les circuits de refroidissement des réacteurs no 4 et 5, avant passage dans les tours aéroréfrigérantes[9],[10].

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Caractéristiques des réacteurs

Davantage d’informations Nom du réacteur, Modèle ...
Nom du réacteur Modèle Statut CapacitéDébut constructionRaccordement au réseauMise en service commerciale Date d'arrêt définitif
Nette
(MWe)
Brute
(MWe)
Thermique
(MWt)
Bugey-1[11] UNGG En cours de démantèlement 540 555 1 954
Bugey-2[2] CP0 Opérationnel9109452 785
Bugey-3[3]9109452 785
Bugey-4[4]8809172 785
Bugey-5[5]8809172 785
Bugey-6[12] EPR2 En projet ~1 670 ~1 750 ~4 590 2042 (estimé)
Bugey-7[12] ~1 670 ~1 750 ~4 590
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Bugey-1 (réacteur UNGG)

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Réacteur n°1 (UNGG) au premier plan, et réacteurs n°2 et 3 en construction au second plan

Les pré travaux du premier réacteur Bugey-1 sont lancés en 1965, et le décret autorisant la création (DAC) est obtenu par Électricité de France en 1968[13]. Le réacteur uranium naturel graphite gaz Bugey 1 est connecté au réseau pour la première fois en 1972[14].

Avec une puissance électrique de 540 MWe, il s'agit du dernier et du plus puissant réacteur de la filière UNGG construit en France, après ceux des centrales nucléaires de Marcoule, de Chinon et de Saint-Laurent-des-eaux. Le réacteur Bugey-1 est définitivement arrêté le après 22 ans de fonctionnement. Les premiers travaux de démantèlement débutent la même année[15]. Les opérations de mise à l’arrêt définitif se terminent fin 2005[16].

Le décret d'autorisation de démantèlement est obtenu en après une enquête publique réalisée en 2006. La fin des travaux, permettant un déclassement du site, est prévue pour l'horizon 2031-2035[15],[16].

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Bugey-2 à 5 (palier CP0)

Les quatre réacteurs de la centrale du Bugey sont des réacteurs à eau pressurisée (REP) de 900 MWe, et de modèle dit CP0 pour « Contrat programme 0 ». Ce palier CP0 comprenait six réacteurs identiques : les réacteurs no 2, 3, 4 et 5 de la centrale du Bugey, ainsi que les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim. Les mises en service commerciales réacteurs Bugey-2 et 3 intervient en , Bugey-4 en et Bugey-5 en [2],[3],[4],[5]. Depuis l'arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, les réacteurs no 2 et 3 de la centrale du Bugey sont les plus anciens réacteurs nucléaires en exploitation du parc français.

Comme tous les autres réacteurs nucléaires français exploités par EDF, la chaudière nucléaire (cuve, générateurs de vapeurs, circuit primaire, pressuriseur et groupes moto-pompe primaires) est fournie par Framatome ; et l'îlot conventionnel (groupe turbo-alternateur équipé d'une turbine à vapeur, l'essentiel de leurs auxiliaires mécaniques et électriques, et le poste d'eau) par Alsthom[17],[18].

Les réacteurs no 2 et 3 ont un circuit de refroidissement dit « ouvert », refroidi par l'eau du Rhône ; les réacteurs no 4 et 5 ont un circuit de refroidissement dit « fermé », refroidi par l'air au moyen de quatre tours aéroréfrigérantes de 128 mètres de hauteur[19]. Les réacteurs no 4 et 5 de la centrale du Bugey sont les seuls réacteurs nucléaires français refroidis par deux tours aéroréfrigérantes chacun, tous les autres réacteurs en circuit « fermé » n'ayant qu'une seul tour aéroréfrigérante[19].

Les quatre réacteurs de 900 MW, produisent en moyenne 20 milliards de kWh par an, soit environ 40 % des besoins en électricité de la région Auvergne-Rhône-Alpes[20].

En , dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur la transition énergétique, l'exploitant EDF propose au gouvernement français d’étudier la mise à l’arrêt de deux réacteurs de la centrale du Bugey[21]. En le gouvernement Jean Castex indique une modification importante de cette loi sur la transition énergétique, puisque plus aucun réacteur en état de produire ne sera fermé à l'avenir, sauf pour des raisons de sûreté[22].

Production et maintenance

En 2023, la centrale emploie environ 1 400 personnes dont 600 salariés d'entreprises prestataires[23].

Comme pour les 58 autres réacteurs nucléaires français de deuxième génération, les réacteurs du Bugey étaient conçus pour une durée d’exploitation d'au moins 40 ans. Pour atteindre voire dépasser cette durée de fonctionnement, une réévaluation et un réexamen de sûreté ont lieu tous les dix ans lors des visites décennales. En fonction de l'évolution de la réglementation, des progrès technologiques et du retour d'expérience de l'ensemble des installations nucléaires dans le monde, des modifications sont nécessaires, et sont effectuées pour respecter le niveau de sûreté requis. Une fois terminées, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) peut autoriser une poursuite de l'exploitation pour dix années supplémentaires[24].

Davantage d’informations Réacteur, 1re visite décennale ...
Calendrier des visites décennales des réacteurs CP0 de la centrale du Bugey
Réacteur 1re visite décennale[25] 2e visite décennale[26] 3e visite décennale[27],[28],[29],[30] 4e visite décennale[31],[32],[33],[34]
Bugey-2 au au au au
Bugey-3 au au au au
Bugey-4 au au au au
Bugey-5 au au au au
Fermer

En 1993, les trois générateurs de vapeur de Bugey-5 sont changés, puis ceux de Bugey-4 en 2007, et enfin Bugey-2 et 3 en 2010[réf. nécessaire].

Sûreté nucléaire

Informations et transparence

La loi relative à la transparence et la sureté nucléaire du , définit la transparence comme « l'ensemble des dispositions prises pour garantir le droit du public à une information fiable et accessible en matière de sécurité nucléaire ». Dans ce cadre, la centrale diffuse plusieurs sources d'information :

  • Un rapport annuel qui reprend les principales dispositions et les résultats du site en matière de sûreté, de radioprotection et d'environnement. Il comporte un avis indépendant du comité d'hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT). Il est disponible auprès de la mission communication de la centrale ;
  • Bugey en bref présente les résultats annuels de la centrale et est diffusé dans un périmètre de cinq kilomètres aux riverains du site ;
  • Des bulletins sont diffusés régulièrement aux membres de la commission locale d’information (CLI) et aux médias locaux ;
  • Bugey l'essentiel est diffusé mensuellement à plus de quatre cent personnes issues du monde de l'enseignement, du médical, de l'industrie, des élus et des associations locales ;
  • Un site web publie toutes les mesures faites dans l'environnement et un résumé de tous les événements significatifs de sûreté de niveau 1 ou plus de l'échelle INES (échelle internationale des événements nucléaires).

Force d’action rapide du nucléaire (FARN)

Le site dispose d’une des bases régionales de la Force d’action rapide du nucléaire (FARN), force spéciale d’intervention créée en 2011 par EDF, à la suite de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon. Son objectif est d’intervenir en situation pré‑accidentelle ou accidentelle, sur n’importe quelle centrale nucléaire en France, en apportant des renforts humains et des moyens matériels de secours[35].

Surveillance de l'environnement

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Surveillance de l'environnement

Une surveillance est assurée sur l'eau, la faune et la flore. Ces contrôles représentent 2 000 prélèvements autour du site et 8 000 analyses en laboratoire par an. 13 balises sont installées dans un rayon de 10 km autour de la centrale pour vérifier l'absence de radioactivité.

En 2003 la centrale du Bugey obtient obtient la certification ISO 14001 (norme environnementale), en 2005 la Certification hygiène et sécurité OHSAS 18001, et en 2008 la certification qualité, sécurité, et environnement ISO 9001[36].

Les autorisations de prélèvements et de rejets d'eau non radioactifs dans le domaine public fluvial nécessaire au fonctionnement des installations de Bugey sont règlementées par l'arrêté préfectoral du et par l'arrêté ministériel du pour les situations climatiques exceptionnelles.

Limite règlementaire (arrêté préfectoral) de l'échauffement du cours d'eau et de températures[37] :

  • Échauffement : + 7,5 °C (ramené à + 5,5 °C entre le 01/07 et le 15/09)
    Note : l'échauffement est principalement du aux unités no 2 et 3 qui ne sont pas refroidies par les aéroréfrigérants.
  • Température aval (calculé) : 24 °C (portée à 26 °C pendant 35 jours entre le 01/06 et le 30/09)
  • Température de l'eau rejetée : 30 °C

Les prélèvements d'eau dans le Rhône sont les suivants : (ordre de grandeur, pour un débit du Rhône de 200 m3/s à Genève)

  • Unités 2 et 3 : 43 m3/s par unité qui sont restitués en aval.
  • Unités 4 et 5 : m3/s par unité dont 0,5 m3/s sont évaporés dans les deux tours.

Les quatre réacteurs à pleine puissance prélèvent un total d'environ 90 m3/s soit 45% du débit du fleuve ; parallèlement 89 m3/s sont restitués ce qui représente un prélèvement net de 1% du débit du Rhône (m3/s)[38].

En 2023, la centrale sera équipé d'un démonstrateur de récupérateur d'eau dans les panaches des tours de refroidissement permettant d'augmenter la restitution d'eau en aval[38].

Risques naturels et technologiques majeurs sur la centrale

En 2012, les deux risques naturels et technologiques majeurs identifiés pour la centrale sont le risque d'inondation par rupture de digue, de barrage ou remontée de nappe ; et un risque sismique modérée[39].

En 2018, le risque de rupture de barrage sur l'Ain est rappelé par un reportage de l'émission Envoyé spécial qui indique que le barrage de Vouglans en amont de la centrale du Bugey présente des signes de fatigue et donc un risque accru d’inondation pour le site[40]. Le reportage remarque une faille : alors que la loi impose à EDF de prendre en compte le scénario le plus pessimiste et sachant que la hauteur d'eau officielle du barrage est de 429 m NGF, EDF a établi son niveau de risque en cas de rupture avec une hauteur d'eau de 424 m NGF, ce qui nécessite une vidange préventive de 5 m en cas d’annonce de crue (sources : EDF nucléaire et EDF hydraulique)[41]. Cela représenterait 85 millions de m3 qui manquent au calcul de la vague de submersion, et donc, selon le reportage, les informations transmises à l'autorité de sûreté nucléaire sont fausses (54' dans le reportage[40]). Corinne Lepage fait remarquer que le différentiel entre la hauteur de la centrale et le niveau de l'eau n'est que de vingt centimètres, ce qui est une marge de sécurité très faible (intervention à 57' dans le reportage).[non neutre]

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Bugey-6 et 7 (paire d'EPR2)

Le , lors d'un conseil de politique nucléaire réuni par le président de la République Emmanuel Macron, il est décidé de la construction de la troisième paire de réacteurs EPR2 sur le site de la centrale du Bugey, après la première paire à Penly et la seconde à Gravelines[42]. Le gouvernement Borne annonce que le site du Bugey mettra en service les deux réacteurs EPR2 à partir de 2042[12].

En juin 2024, la Commission nationale du débat public décide l’organisation d’un débat public sur le projet[43].

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Installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés - ICEDA

Sur le site de la centrale, EDF a construit un entrepôt de 8 000 m2, appelé ICEDA pour Installation de conditionnement et d'entreposage de déchets actifs, et destiné à contenir 2 000 tonnes de déchets radioactifs provenant des neuf réacteurs de la filière française uranium naturel graphite gaz (UNGG) en cours de démantèlement. Le site est en activité depuis l'automne 2020[44].

Avant l'ICEDA, une « installation de super compactage du Bugey » (ISB) a fonctionné de 1992 à 1994, pour les déchets de l’exploitation courante, d’opérations de maintenance ou de démantèlement des ateliers dans l’ensemble des centrales électronucléaires françaises[45].

Retards de construction

Le , la société horticole Roozen installée dans la région obtient la suspension des travaux de construction sur site d'entreposage en raison de la non-conformité du permis de construire d'ICEDA. Ce dernier entre en violation avec un plan local d'urbanisme de la commune de Saint-Vulbas et interdit toute occupation du sol liée à d'autres installations nucléaires que celle du Bugey[46],[47].

Le , la cour d'appel administrative de Lyon ordonne l'annulation du permis de construire de l'installation de stockage de déchets nucléaires ICEDA dans l'enceinte de la centrale du Bugey. La commune de Saint-Vulbas souhaite réviser son PLU pour ouvrir la zone de sa centrale nucléaire à des constructions extérieures. Selon l'avocat de l'entrepreneur agricole, le site est mal choisi car à proximité d'un fleuve (le Rhône) et d'une centrale nucléaire (du Bugey)[48].

Le , EDF annonce la reprise des travaux à la suite d'un arrêt favorable de la cour administrative d'appel de Lyon le [49].

Mise en service

Le , l'ASN autorise la mise en service de l'INB ICEDA[50]. Le premier emballage de déchets radioactifs entreposé par ICEDA est reçu à l'automne 2020 en provenance du chantier de démantèlement du réacteur Chooz A dans les Ardennes[51].

Le 28 juillet 2020 le Canton de Genève ainsi que quatre particulier contestent l'installation d'ICEDA. Cette requête est rejetée par le Conseil d'État le [52].

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Incidents notables

  • 1969 : Un Jodel D-140 percute une ligne électrique qui traverse le Rhône au droit du chantier de la centrale nucléaire de Bugey. L’appareil plonge dans le Rhône en crue, tuant les quatre personnes à bord[53].
  • 1984 : Le réacteur no 5 frôle la perte totale de ses alimentations électriques de puissance, ce qui a pour conséquence de créer une fuite dans le circuit primaire[54].
  • 2002 : Selon un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme[réf. nécessaire].
  • 2003 : Hausse de la température de l’eau rejetée en raison de la canicule de 2003[55]. Le , la centrale nucléaire du Bugey commet une infraction à la limite autorisée d'échauffement du Rhône. Le , la centrale nucléaire du Bugey commet une infraction pendant neuf heures. La température mesurée n'a pas été révélée.
  • 2005 : Le , l'ASN rend compte d'une inspection menée les 3 et précédents. L'exercice a révélé l'impossibilité d'ouvrir à temps le robinet d'eau sur un poteau incendie récemment remplacé. De plus, une des équipes d'intervention n'avait pas le bon plan des locaux et ne connaissait pas les lieux[réf. nécessaire].
  • 2007 : Selon un rapport datant d'avril 2007, l’ASN estime que le site doit être vigilant en matière de transport de matières radioactives et accroitre la rigueur lors des contrôles réalisés avant l’expédition du combustible usé[réf. nécessaire].
  • 2011 : Sept agents, dont un salarié EDF et six employés d’entreprises extérieures, font sonner les détecteurs de radioactivité au sortir de la zone nucléaire du bâtiment du réacteur no 5, alors à l’arrêt pour cause de visite décennale[56].
  • 2011 : Un technicien EDF chargé de la radioprotection de la centrale du Bugey entre par erreur dans un local adjacent à celui où il devait intervenir. Constatant une activité radiologique supérieure à celle prévue, il quitte immédiatement les lieux. La dose d'irradiation totale reçue est mesurée à une valeur inférieure au dixième de la dose annuelle autorisée[57].
  • 2011 : Un camion de chantier sortant de la centrale décharge des gravats radioactifs dans une carrière de la région[58],[59].
  • juin 2013 : Incendie dans la salle des machines du réacteur 5, au niveau de l’alternateur. La salle des machines est immédiatement évacuée[60]. Soixante-et-onze pompiers rejoints par une équipe d'EDF maîtrisent le feu en deux heures[61].
  • juin 2017 : Incendie sur la toiture d'un bâtiment de la zone nucléaire de l’unité de production no 5. Le feu est maîtrisé et l'ASN classe l'incident au niveau zéro[62].
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Mouvement antinucléaire

  • 1970 : première manifestation antinucléaire en France, dans le Bugey[réf. nécessaire].
  • 1971 : marche pacifique face à la centrale nucléaire du Bugey réunissant 15 000 à 20 000 personnes[63][source insuffisante].
  • 2009 : Requête du réseau Sortir du nucléaire devant le Conseil d'État tendant à l’annulation du décret autorisant EDF à procéder aux opérations de démantèlement du réacteur Bugey 1[64].
  • 2011 : le Réseau Sortir du nucléaire crée une association locale dans le Bugey[65].
  • 2011 : création du collectif Stop Bugey, qui regroupe des partis politiques, des syndicats et des associations[66][source insuffisante].
  • 2011 : une quinzaine d'associations suisses déposent une pétition adressée au Conseil d'État genevois pour demander au gouvernement d'agir par tous les moyens juridique et politiques contre le projet de stockage de déchets[67].
  • 2012 : Le Conseil général de la ville Suisse de Sion veut vendre la sous-participation que possède la Ville de Sion dans la centrale nucléaire du Bugey en France voisine[68].
  • 2012 : Un militant de Greenpeace survole en paramoteur la centrale nucléaire du Bugey[69].
  • Mars 2016 : Le canton et la ville de Genève annoncent leur volonté de porter plainte contre X au sujet de la centrale nucléaire française du Bugey pour « mise en danger de la vie d’autrui et pollution des eaux ». Ils sont assistés par l’avocate et ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage. Ils agissent, selon eux, dans le cadre de la constitution cantonale qui leur impose de « tout mettre en œuvre pour s’opposer à toutes velléités nucléaires dans et proches de ses frontières »[70].
  • Janvier 2019 : Le canton et la ville de Genève, après avoir vu leur plainte plainte contre X de 2016 classée sans suite, en déposent une nouvelle cette fois-ci sur le droit des installations de la centrale, ce qui devrait permettre la constitution d’une partie civile et la désignation d’un magistrat qui ouvrira une enquête sur le fonctionnement de la centrale[71],[72].
  • Avril 2021 : le canton et la ville de Genève déposent un recours contre la décision de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) permettant à la centrale du Bugey de fonctionner au-delà de quarante ans[73].

Notes et références

Voir aussi

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