L'entreprise étant située près du centre de Tessenderlo, l'impact a été énorme : un cratère de 70 mètres de large et de 23 mètres de profondeur s'est formé à côté de l'endroit où se trouvait autrefois le grand entrepôt de PCT. Seule la villa et les deux cheminées étaient encore debout, tandis que le reste de l'usine était en ruines[5].
L'explosion a fait plus de 900 blessés et 189 morts, dont 119 employés. Dans l'école professionnelle voisine (Technisch Heilig-Hartinstituut (nl)), on compte 47 victimes dont 43 étudiants. De nombreux survivants se sont retrouvés sans-abri après que leurs maisons ont été détruites ou rendues inhabitables par l'explosion.
Reconstruction
L'administrateur délégué et fondateur de la société, Nestor Sevrin décida d'entreprendre la reconstruction du site à partir du mois d'août 1942, après avoir obtenu les autorisations nécessaires auprès du Commissaire en chef de la Reconstruction nationale. Certains ateliers moins touchés par l'explosion sont rapidement remis en service et les divisions phosphate dicalcique et acide sulfurique sont temporairement transférées dans l'usine des Produits Chimiques du Limbourg à Kwaadmechelen.
La nouvelle usine a été reconstruite sur le même site, contre la volonté de la majorité des habitants et de l'administration municipale qui avaient lancé une pétition [6] pour que l'usine soit relocalisée dans la nouvelle zone industrielle située le long du canal Albert, loin du centre ville de Tessenderlo et des zones résidentielles.