espèce de plante De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Carum verticillé (Trocdaris verticillatum, synonyme: Carum verticillatum), est une plante de la famille des Apiacées, originaire d'Europe occidentale et rencontrée dans certains types de prairies humides.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia: il faut le «wikifier».
Nom scientifique valide complet: Trocdaris verticillatum (L). Raf., Good Book: 50. 1840
Noms communs: Carum verticillé, Carvi verticillé
Étymologie:
Carum: mot latin repris en français. Il viendrait du grec Κάρον (karon).
Trocdaris
verticillatum: fait référence à la morphologie des feuilles dont les segments semblent verticillés autour de la nervure centrale[1].
Histoire du taxon et de la classification
Cette espèce a été décrite par Linné dans son ouvrage Species Plantarum en 1753 dans le genre Sison[2]. Elle a par la suite été placée dans différents genres, notamment Apium, Bunium, Carum, Pimpinella, Selinum, Seseli, Sison ou Sium par divers auteurs[1] (voir liste des synonymes ci-dessous).
Elle a été placée dans le genre Carum et désignée sous le nom de Carum verticillatum par Johann Friedrich Wilhelm Koch en 1824 dans son ouvrage Novorum Actorum Academia Caesareae Leopoldinae-Carolinae Germanicae Naturae Curiosorum[3] et repris ensuite sous cette forme par de nombreux auteurs[1].
Appareil végétatif: tige dressée, peu ou pas ramifiée, feuilles oblongues, très découpées, dont les segments semblent verticillés autour de la nervure centrale, racine pivotante tubérisée.
Appareil reproducteur: fleurs petites blanches, agencées en ombelles composées, fruits proches de ceux du Carvi (d'où le rattachement initial de l'espèce au genre Carum[1]).
Plante originaire d'Europe occidentale.
On la rencontre dans les bas-marais, prairies humides et landes hygrophiles acidiphiles sur substrat tourbeux[4]. En phytosociologie elle caractérise les jonçaies des prés paratourbeux acidophiles, atlantiques de l'alliance du Juncion acutiflori[5].
Ekaterina A. Zakharova, Galina V. Degtjareva et Michael G. Pimenov, «Redefined generic limits of Carum (Umbelliferae, Apioideae) and new systematic placement of some of its taxa», Willdenowia, vol.42, no2, , p.149–168 (ISSN0511-9618 et 1868-6397, DOI10.3372/wi.42.42201, lire en ligne, consulté le )
(la) G. D. I. Koch, Nova Acta Physico-Medica Academiae Caesareae Leopoldino-Carolinae Naturae Curiosum, Bonn, Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinische Akademie der Naturforscher, , 886p. (lire en ligne), p.122