Ils se caractérisent par la présence d'une membrane nictitante sur l'œil, deux nageoires dorsales (sans épine), une nageoire anale, et cinq fentes branchiales dépourvues de peignes branchiaux[2].
Les Carcharhinidae et les Sphyrnidae (requins-marteaux) sont principalement de type vivipare placentaire (ou vivipare gestant), c'est-à-dire qu'ils possèdent un placenta vitellin comme les mammifères placentaires.
Les familles qui le composent, au vu des analyses d'ADN récente, devraient être révisées. Le groupe traditionnel ne semble pas être monophylétique.
La systématique interne des requins carcharhiniformes selon Naylor et al. (2012)[8] avec des ajouts basés sur Iglésias et al.[9] et Soares et coll[10]. Comme le montre le cladogramme, les requins-chats sont probablement paraphylétiques.
Gavin J. P. Naylor, Janine N. Caira, Kirsten Jensen, Kerri A. M. Rosana, Nicolas Straube, Clemens Lakner: Elasmobranch Phylogeny: A Mitochondrial Estimate Based on 595 Species. S. 39 bis 40 in Jeffrey C. Carrier, John A. Musick, Michael R. Heithaus: Biology of Sharks and Their Relatives (Marine Biology). Verlag: Crc Pr Inc, 2012, (ISBN1-43983-924-7).
Samuel P. Iglésias, Guillaume Lecointre, Daniel Y. Sellos: Extensive paraphylies within sharks of the order Carcharhiniformes inferred from nuclear and mitochondrial genes. In: Molecular Phylogenetics and Evolution. 34, 2005, S. 569–583 (mnhn.fr PDF).
Karla D. A. Soares, Kleber Mathubara (2022): Combined phylogeny and new classification of catsharks (Chondrichthyes: Elasmobranchii: Carcharhiniformes). Zoological Journal of the Linnean Society, zlab108, doi: 10.1093/zoolinnean/zlab108