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espèce éteinte de mammifère De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Canis edwardii (Loup d'Edward) est une espèce éteinte de canidés du genre Canis endémique dans la majeure partie de l'Amérique du Nord depuis le Blancan (en) supérieur de l'époque du Pliocène jusqu'à l'étage Irvingtonien de l'époque du Pléistocène. Elle y vivait d'il y a 2,3 Ma à 300 000 ans, soit une existence totale d'environ 2 millions d'années[2].
Elle était contemporaine du loup sinistre (il y a 125 000 à 9 440 ans), de Canis lepophagus (10,3 à 1,8 Ma), du loup d'Armbruster (1,8 Ma à 300 000 ans), du loup rouge (1-2 Ma au présent) et du loup gris (2,5 Ma au présent).
Canis edwardii a été nommé par Gazin (en) en 1942[1].
Xiaoming Wang et Richard H. Tedford ont postulé que le genre Canis était le descendant d'Eucyon davisi, qui ressemblait au coyote et dont les restes sont apparus pour la première fois au Miocène (6 millions d'années AP) dans le sud-ouest des États-Unis et au Mexique. Au Pliocène (5 millions d'années AP), le plus grand Canis lepophagus est apparu dans la même région tandis que le coyote (Canis latrans) existait à partir du Pléistocène inférieur (1 million d'années AP). Ils proposèrent que la progression de l'Eucyon davisi à C. lepophagus jusqu'au coyote soit une évolution linéaire. De plus, C. edwardii, C. latrans et C. aureus forment ensemble un petit clade[Information douteuse] et parce que C. edwardii est apparu le plus tôt, s'étendant du milieu du Blancan (fin du Pliocène) jusqu'à la fin de l'Irvingtonien (Pléistocène supérieur), ce dernier est proposé comme ancêtre[3].
Ce canidé vécut du Pliocène supérieur au Pléistocène inférieur en Amérique du Nord[4]. Premier loup certain, il apparut entre le Blancan (en) supérieur et l'Irvingtonien inférieur[5],[4],[6]. Nommé C. priscolatrans par Cope dans une publication parue en 1899[7], il était soit très proche[8],[9], soit un synonyme de Canis edwardii[10],[11],[12],[13]. Son crâne ressemble à C. rufus en taille et en proportions, mais avec une dentition plus complexe[10]. Cependant, il n' y a pas de fossile de C. rufus datant d'avant le Rancholabrean supérieur[14].
Le paléontologue Björn Kurtén n'était pas certain si C. priscolatrans dérivait de Canis lepophagus et Canis arnensis[9], mais croyait que C. priscolatrans était une population de grands coyotes qui étaient les ancêtres des C. latrans du Rancholabréen et actuels. Il a noté que le C. arnensis d'Europe présente des similitudes frappantes avec C. priscolatrans et qu'ils pourraient représenter ce qui était autrefois une population holarctique de coyotes[15]. Ronald M. Nowak n'était pas d'accord et pensait que C. priscolatrans est un homologue du C. etruscus européen. Kurtén proposa plus tard que C. priscolatrans et C. etruscus fassent tous les deux partie d'un groupe qui mène à C. lupus, mais il ne savait pas s'ils avaient évolué séparément de C. lepophagus ou d'un possible ancêtre commun dérivé de C. lepophagus[9].
Les restes du plus grand C. edwardii, qui ressemble à un coyote, ont été trouvés dans les couches du Pliocène supérieur dans le Sud-Ouest des États-Unis aux côtés de C. lepophagus, ce qui indique une descendance[16]. Tedford a reconnu C. edwardii[17] et a découvert que la morphologie cranio-dentaire de C. priscolatrans se situait dans le champ de celui-ci, de sorte que le nom de l'espèce C. priscolatrans est devenu douteux (nomen dubium)[2].
Canis edwardii était plus grand que C. latrans et diffère dans les proportions du crâne et de certaines dents[2]. Legendre et Roth ont estimé le poids d'un spécimen à 35 kg et d'un autre à 31 kg[18].
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