Campbon
commune française du département de la Loire-Atlantique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Campbon est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Campbon | |||||
La chapelle Saint-Victor. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Saint-Nazaire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Estuaire et Sillon | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Thauvin 2020-2026 |
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Code postal | 44750 | ||||
Code commune | 44025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Campbonais | ||||
Population municipale |
4 005 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 24′ 46″ nord, 1° 58′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 80 m |
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Superficie | 49,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Blain | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | campbon.fr | ||||
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Campbon se situe à 36 km au nord-est de Saint-Nazaire, 46 km au nord-ouest de Nantes et 72 km au sud-est de Vannes.
Les communes limitrophes sont La Chapelle-Launay, Savenay, Bouvron, Quilly, Sainte-Anne-sur-Brivet, Pontchâteau et Prinquiau. Elles sont situées de la manière suivante :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Campbon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,7 %), prairies (29,3 %), terres arables (28 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cambidonno au VIe siècle[12].
Le p de Campbon n’est apparu qu’au XVIe siècle et de façon intermittente. Pour se conformer à l’étymologie, il conviendrait de revenir à l’ancienne graphie Cambon, toponyme d’origine gauloise: cambo-dunum signifie « fort du méandre »[13]. Campbon est en effet située dans un léger méandre. Homonymie avec Kempten, Chambezon et Champéon. Normalement en gallo, le groupe /cam/ aurait dû passer à /cham/ comme dans les deux toponymes précédents, mais il y a eu influence du breton sur la consonne initiale.
Kambon en breton[14].
Campbon possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Cambon selon l'écriture ABCD, Canbon ou Caunbon selon l'écriture MOGA ou Caunbon selon l'écriture ELG[15]. En gallo, le nom de la commune se prononce [kɑ̃bɔ̃] ou [kɑ̃ːbɔ̃][16].
De nombreuses traces d'occupation ont été retrouvées sur la commune, biface du paléolithique, outillage du mésolithique et du néolithique, haches de pierre et autres objets du néolithique,
Dans l'Antiquité, le nord de l'estuaire était constitué par un vaste golfe maritime, parsemé d'îles et fermé par la presqu'île de Guérande, dont la Brière forme aujourd'hui un vestige. C'est aussi l'époque, où les Celtes s'y installent. Peuples gaulois des Namnètes sur la rive nord. Un statère picton a été retrouvé à la Gouérie.
Une villa gallo-romaine a été identifiée à l'Aubinais. Des monnaies du IIIe siècle ont été également trouvées à Bessac et à l'Aubinais.
Au IVe siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers, arrive dans la région pour l'évangéliser[17]. Entre 430 et 448 saint Germain d'Auxerre accomplit la deuxième évangélisation[17].
La paroisse est dédiée à saint Victor qui y naquit au VIe siècle
De 579 à 593, raids des Bretons de Waroch sur le Nantais.
À la fin du VIe siècle, une population « entièrement bretonne de langue et de mœurs » s'établit dans « le pays de Guérande, et généralement toute cette partie de l'évêché de Nantes comprise entre la Vilaine, la Loire et une ligne allant de Savenay à La Roche-Bernard par Pont-Château »[18].
Des cercueils mérovingiens, découverts près du calvaire, montrent une certaine importance du bourg.
En 850, la région est conquise par le breton Nominoë. Celui-ci envahit notamment les villes de Nantes et Rennes[19]. L'année suivante, après la bataille de Jengland, la marche de Bretagne avec Nantes et Savenay est intégrée à la Bretagne par le traité d'Angers.
L'oratoire de l'ermitage fut détruit par les invasions normandes en 878[20], en même temps que l'église paroissiale.
De 919 à 939 la région est administrée par les Vikings. Avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais[21], Alain Barbetorte reprend la région de 937 à 939[22]
En 980 Guérech, comte de Nantes, fait rebâtir l'église.
La châtellenie de Campbon, avait juridiction sur les diverses seigneuries de Campbon y compris Coislin, simple hébergement médiéval à cette époque, mais aussi sur la Chapelle-Launay, Quilly et Guenrouët. La châtellenie de Campbon est un démembrement de la Baronnie de Pontchâteau. Le siège de cette châtellenie était un château féodal[23].
Pendant les Cent-Jours, le marquis de Coislin, chef local de l'insurrection royaliste, a son quartier général à Pontchâteau. Rayonnant avec sa troupe, il a quelques engagements à Campbon et à Guérande contre des détachements ralliés à Napoléon.
En 1845, fut ouvert le cours normal de Campbon, où les religieuses de Saint-Gildas, formèrent des élèves-maîtresses jusqu'en 1883[24].
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire [[an VIII|an VIII]] () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1961 | 1968 (décès) |
Narcisse Tremblay | Directeur de la laiterie coopérative de Campbon, ancien premier adjoint | |
octobre 1968 | mars 1977 | Jean Olivier | Notaire, ancien premier adjoint Maire par intérim | |
mars 1977 | mars 1989 | Jean Le Moullec | ||
mars 1989 | mars 2001 | Marie-Annick Lavazais | Ancienne institutrice | |
mars 2001 | août 2001 (décès) |
Jean Glotin | Artisan ébéniste | |
août 2001 | mars 2008 | François Allain | PS | Responsable de zones coopératives |
mars 2008 | mars 2014 | Jean-Pierre Maisonneuve | DVG | Retraité |
mars 2014 | En cours | Jean-Louis Thauvin | DVG | Chef d'entreprise |
Selon le classement établi par l'Insee, Campbon fait partie de l'aire urbaine de Nantes, de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Savenay. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[8]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 96 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 4 % dans des zones « très peu denses »[25].
En 1875, la commune est partiellement démembrée pour permettre la création de Sainte-Anne-sur-Brivet.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 4 005 habitants[Note 2], en évolution de +0,78 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 941 | 3 959 | 4 005 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 963 hommes pour 2 016 femmes, soit un taux de 50,67 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 1,6 | |
5,9 | 9,3 | |
15,2 | 13,7 | |
21,0 | 18,8 | |
19,5 | 20,8 | |
14,6 | 13,8 | |
23,0 | 21,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,8 | |
6 | 8,6 | |
15,1 | 16,4 | |
19,4 | 18,8 | |
20,1 | 19,3 | |
19,2 | 17,4 | |
19,5 | 17,6 |
Blasonnement :
De gueules à trois fasces échiquetées d'argent et d'azur ; à la bordure d'argent chargée de sept mouchetures d'hermine posées 3, 2 et 2.
Commentaires : Sceau de 1405. Armes de la famille du Cambout (duché de Coislin en 1663), brisées d'une bordure chargée de mouchetures dont le nombre rappelle les anciennes frairies de la paroisse. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. ( Attention : le blason dessiné ici représente une simple bordure d'hermine, et pas la bordure d'argent chargée de sept mouchetures d'hermine posées 3, 2 et 2). Blason conçu par le Conseil municipal (délibération municipale du ), enregistré le . |
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